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Rupture de la décennie 1970

Fiche : Rupture de la décennie 1970. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Août 2021  •  Fiche  •  569 Mots (3 Pages)  •  290 Vues

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Rupture de la décennie 1970

Fin des taux de change fixes 

-dérive inflationniste : déficit croissant de la balance des paiements des Etats-Unis, banque augmentent les taux d’intérêts, l’inflation se renforce. Source de tensions Nord/Sud : matières premières échappent à l’inflation « pillage du tiers monde » + cout de la république impériale= IDE et dépenses militaires, déficit incontrôlable. Des plans de défense inefficaces : 1961 plan Kennedy : taxe sur les achats de titres à l’étranger, 1962 : trade expension act pour augmenter les exportation

- affaiblissement du dollars, crise monétaire : fonte du stock d’or Américain divisé par 2 entre 1957 et 1968 + « coup Nixon », « hémorragie du dollars » 1971 : inconvertibilité or du dollar + 10 % de surtaxe sur les importations américaine, dollars dévalués de 8%, 1973 : dévaluation du dollar de 10%, flottement généralisé des monnaies officialisé en 1976 conférence de la Jamaïque, fin de Bretton Woods, fin des parités stables.

Fin de l’énergie bon marché

-forte dépendance énergétique : 1973 pétrole couvre 51% des besoins énergétiques mondiaux, pétrole = « potion magique » de croissance des pays du Nord= dev transport, mobilités indus grâce au bas prix mais dépendance extérieur inquiétante, 2/3 du pétrole commercialisé provient du Moyen-Orient, Japon importe 90% de l’énergie qu’il consomme, déclin des régions charbonnières.

-Evolution dangereuse : rapports Meadows 1970 dénoncent les effets pervers de la croissance et les risques d’effondrement, changement des rapports de force = contrats d’association « fifty-fifty », offensives de l’OPEP, 1961=Chartre de l’OPEP, 1971=nationalisation des avoirs pétroliers en Algérie, on passe de 1,7 dollars de baril à 3 dollars.

Fin des 30 glorieuses

-Rupture 1974 : 1er choc pétrolier : « coup d’état pétrolier » hausse de prix =3 à 12 dollars, prolongement des nationalisations, « utiliser l’arme pétrolière à des fins géopolitiques » guerre du Kippour 1973 ; 1ere crise économique depuis 1945 = secteurs liés à l’énergie atteint = automobile recule de 40%, stagflation s’installe, industrie moins performante, PIB diminue, chômage augmente ; signes antérieurs au choc : baisse des profits, ralentissement de la productivité, désindustrialisation du Nord qui doit relocaliser l’indus et investir dans les pays Asiatiques qui bénéficient du choc.

- recherche désordonnée de réponses adaptées : nouvelles politiques énergétiques, ex : France plan Messmer 1974 transition vers le nucléaire, CEE n’apporte pas de réponse aux pbm d’énergie. Echecs des politiques conjecturelles : hésitation entre les plans de relance pour lutter contre le chômage et relancer l’indus et les plans de rigueur pour affronter l’inflation et le déficit croissance, résultat = aggravation du déficit commercial, augmentation du chômage recul de la prod indus de 15 à 20 % ; RFA : réussi un 2e « miracle économique » ; 2e choc pétrolier 1979 : augmentation du prix du baril, conséquence de la révolution iranienne , effondrement de la production de pétrole, réduction de l’offre, FR : facture énergétique passe de de 15 milliards à 60. +apparition de la menace islamique et déclenche la guerre Iran Iraq, bouleversement de l’équilibre géostratégique au Moyen-Orient

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