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Les évêques au Haut Moyen Age

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Par   •  19 Février 2019  •  Guide pratique  •  999 Mots (4 Pages)  •  1 194 Vues

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Les évêques au Haut Moyen Age

Généralement, à l'antiquité tardive : le terme latin « episcopus », mais la position de l’évêque dans la communauté chrétienne n'avait pas encore une définition exacte, fixe. On utilisait le terme pour la première fois dans une lettre dont le sens veut dire « Vorsteher » (doyen, supérieur) ou « Hüter » (gardien) qui est soumis au diaconat.

La lettre de Philippe (Ph 1:1 dans la Bible : omnibus sanctis in Christo Jesu qui sunt Philippis cum episcorpis et diaconis. Mais, puisque la lettre est adressée à plusieurs personne, le mort ne peut pas encore avoir la définition tardive.

Il y avait déjà au II siècle la mention de De ecclesiae catholicae unitate → une Église administrée par des évêques qui tire sa puissance et son autorité des apôtres et du Christ. L'évêque a le rôle d'un enseignant et d'un juge.

Vers le IV siècle, les évêque règnent sur des régions précisés géographiquement : les diocèses ou bien, les évêchés.

Les évêques des grandes villes peuvent étendre leur juridiction sur les petites villes d'évêques qui sont moins importantes. Un évêque qui avait son influence de juridiction sur plusieurs autres villes s'appelle → métropolitain (plus tard = les archevêques). C'est un terme qui apparaît pour la première fois dans le cadre du Concile de Nikaia, en 325.

Dans le spätrömischen Reich, les évêques avait une position fixe dans la hiérarchie ecclésiastique. Ils sont une corporation juridique.

Il est le seul à pouvoir nommer les prêtres.

L'association des métropolitains → métropolit

Une province → eparchie

Pour être élu supérieur du métropolit, il faut être baptisé et il n'est pas grave s'il est ou a été marié tant que la femme qu'il a épousé n'est pas veuve ou une femme impure. Mais, dès le Quitnisextum en 692, l'évêque est obligé de renoncer la continuation de son mariage pour des raisons pastorales. Dans ce dernier cas, la femme est obligée d'aller au couvent, éloigné de la résidence de son ancien époux qui est donc désormais évêque (si elle est digne, elle peut être nommée diaconesse.

(!) Un danger : la simonie = la vénalité des offices épiscopaux (vers 450). C'est même un danger général pour tout le clergé. On interdit donc les interventions de l'évêque d'une autre diocèse. On interdit aussi les activités éducatives et religieuses (la prêche, enseignement, etc.) en dehors de son territoire, sauf s'il est invité de l'évêque.

Il fallait aussi faire attention pour qu'aucune puissance sociale ou étatique n'intervienne pas dans la désignation d'un évêque. Ensuite, une ordonnance de 787 (Nikaia II) déclare que toute désignation d'un évêque par un laïque est nulle, invalide, en citant le trentième apôtre → danger d'excommunication en cas d'irrespect de cette règle :

Les migrations du peuple germanique avait pour conséquence des changements la constitution ecclésiastique. Au cours du IV et V siècle, la constitution monarchique de l'Eglise s'était renforcée. Les bases théologiques ont été fondées sur la pense du Primatus Petri. L’organisation de l'Eglise ressemblait beaucoup à celle de l'Empire romain. L'évêque de Rome fut le plus important, mais les évêques en Est (Constantinople, par.ex.) avaient une position équivalente.

Il y a deux changements significatifs au VII et VIII siècle :

les évêques germaniques sont devenus (pratiquement) indépendants de Rome → chez les Francs, les Anglo-Saxons, Irlandais et les Wisigoths

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