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Le Moyen-Âge

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Par   •  4 Décembre 2012  •  9 540 Mots (39 Pages)  •  957 Vues

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Introduction

Le Moyen-Âge est une expression apparue au 17ème siècle. Cette appellation est utilisée à cette époque avec un caractère péjoratif, et désignait la période située entre l’antiquité et la renaissance, période d’obscurantisme opposée aux périodes d’apogée.

§1er La fin de l’empire romain.

A) Les invasions barbares.

La chute de l’empire romain d’occident est due :

A des problèmes internes

Et essentiellement aux invasions par des peuples venant du Danube, du Rhin.

Ces peuples étaient qualifiés de barbares, car ils étaient étrangers à leur civilisation. On les appelait aussi les Germains. (Slaves, celtes).

Les invasions apportent avec elles :

un caractère d’insécurité

un alourdissement des pressions fiscales, accentuant ainsi la crise économique

un blocage des échanges.

Tous ces facteurs précipitent l’organisation politique dans une crise morale politique et institutionnelle.

Mais l’invasion et l’installation des peuples barbares, furent progressives. Il est représenté par un mouvement en cascade. Tout d’abord, venu de l’empire de l’est, les huns ravagent l’empire de Chine, puis de l’Inde, ils poussent ainsi les peuples germains à se délocaliser. C’est ce qui provoquera les invasions barbares. En 453, Attila, menant les troupes des huns meurt, l’armée des huns se disloque, c’est une grande menace qui s’efface pour l’empire romain, ainsi que pour les peuples germains qui peuvent désormais s’installer et s’organiser.

Entre 455-476, l’empereur romain ne porte plus qu’une titube façade, le pouvoir appartient en majorité au généraux, quelques peu barbares dans leurs modes d’action.

En 476, Odoacre, dépose le dernier empereur romain romulus Augustus, qui n’est encore qu’un enfant. Il rapporte les insignes impériaux ceci car il reconnaît la supériorité théorique de l’empire d’orient. Mais Odoacre, est reconnu comme étant le maître de l’Italie.

B) La naissance des royaumes barbares.

Installation progressive des royaumes, celle-ci passe inaperçue, et commence à émerger des nations qui sont pour beaucoup celles d’aujourd’hui. Les dirigeants, se nomment roi de leur peuple et prennent le contrôle d’une population, et donnent à leur pouvoir une définition territoriale.

En 481, Clovis se proclame roi des Francs Saliens (nord), il devient roi, en éliminant tous ses concurrents. A sa mort, le royaume franc constitué recouvre presque le territoire de l’ancienne Gaulle. Equivalent à l’ensemble territorial le plus important de l’occident, il le baptise Francia au 9ème siècle.

§2ème La période franque

La époque franque est situe entre 481-987, durant cette phase, deux grandes dynasties de rois se succèdent. Les mérovingiens entre 481-751, ce sont les ancêtres mythiques de Clovis, ceux-ci sont suivis par les carolingiens de 781-987, dont le plus connu Charlemagne le Grand.

Période marquée par un sentiment de confusion tant les bouleversements politiques sont importants, c’est une ère de création, la confluence des traditions germaniques et romaines crée un nouvel espace qui va devenir la France.

Titre premier : les mérovingiens

Période marquée par un sentiment de confusion tant les bouleversements politiques sont importants, c’est une ère de création, la confluence des traditions germaniques et romaines crée un nouvel espace qui va devenir la France.

Chapitre 1er

La personnalisation du pouvoir.

Section 1ère : la conception du pouvoir

La chute de l’empire romain d’occident entraîne la disparition de la notion d’état. Les rois mérovingiens, équivalents au chef de guerre, considèrent le pouvoir comme un bien. Mais cette conception est mixte, car elle intègre des éléments romains et chrétiens.

§1 la tradition germanique

A) La dévolution du pouvoir

Le 1er roi de la dynastie, accède au pouvoir grâce aux conquêtes de guerre, son pouvoir est ensuite transmit à ses fils selon les règles de successions empruntées aux coutumes françaises :

la transmission semble reposer sur un mécanisme héréditaire mais plus complexe.

Le roi est l’élu du pouvoir, donc transmission élective et héréditaire

Le choix des grands ne peut se porter que sur des membres de la dynastie de Clovis, ce choix est unique pour l’exercice du pouvoir.

B) La patrimonialité du pouvoir

La patrimonialité du pouvoir signifie que les mérovingiens considèrent leur royaume comme leur propriété personnelle. Ceci provient d’une tradition germanique. Il y a altération de la notion d’état (res publica), existant aussi dans les derniers temps de l’empire romain. De ce fait, les rois peuvent faire des donations d’états sans en rendre compte à personne. Lorsque le roi meut, son royaume est disloqué, partagé entre ses fils comme n’importe quel patrimoine privé. A cette succession, s’applique la loi des francs saliens, selon laquelle le bien est partagé selon les fils du défunt, sans se préoccuper des filles de celui-ci.

A la mort de Clovis, le royaume est divisé en quatre parties, ceci ne porte pas atteinte à l’unité du pouvoir politique théoriquement. Les capitales de chaque partie sont établies dans des villes proches afin de permettre des contacts entre les différents rois.

A la fin de la dynastie, les règles de partage étant appliquées, le royaume devrait être une émiettement mais les guerres fratricides conduisent plous ou moins à la réunification de l’empire initial.

C) Les liens personnels

Le pouvoir du roi mérovingien repose sur des liens de fidélités personnels. Le leudesamium est un serment de fidélité

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