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Recueil de chronique word

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Par   •  11 Février 2016  •  Étude de cas  •  3 582 Mots (15 Pages)  •  730 Vues

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Recueil de chroniques

Arts et spectacles

Christine Lévesque (et enfants)


Cinéma Adultes

L’Artiste

[pic 1]

Nous sommes dans l’ère du 3 D et du surround. Donc, un film muet et en noir et blanc peut en répugner plusieurs mais pourquoi? L’Artiste est justement un film muet et en noir et blanc.

Au début, lors du générique, on s’imprègne instantanément des années 20. En 1927, Georges Valentin, star de cinéma, est à l’apogée de la gloire. Il habite une magnifique maison avec une toute aussi magnifique épouse. Il rencontre, à ce moment, Peppy Miller qui est une de ses admiratrices et qui devient une actrice populaire.

Georges Valentin joue la comédie avec son chien. Celui-ci est tellement bon qu’il a même reçu la Palm Dog comme récompense de la meilleure prestation canine de la Croisette.

En 1929, c’est le crash boursier en plus d’être l’avènement du cinéma parlant. Pour Georges Valentin, un acteur muet, c’est le début du déclin. Quant à Peppy Miller (Bérénice Bejo, nommée au WAFCA et au Best Supporting Actress au Hollywood Spotling Awards), elle profite de cette nouvelle vague et sa carrière monte en flèche. À ce même moment, Georges Valentin (Jean Dujardin, prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes) fait la découverte du son. Ces scènes sont tout simplement savoureuses.

En 1931, le déclin se poursuit. Il doit vendre ses avoirs et vivre dans un modeste appartement. L’année suivante, la vie bascule pour lui. Peppy Miller, qu’il a rencontré cinq ans auparavant, est toujours présente dans sa vie. Nous croyons même qu’ils vivent une relation amoureuse. Mais, avant d’arriver à cette conclusion, plusieurs événements font en sorte que la route leur est sinueuse.

Il est vraiment impressionnant que la France réalise un film sur le cinéma américain des années 20. Pour ce faire, elle a d’ailleurs misé sur deux excellents acteurs français. On comprend d’emblée le prix d’interprétation masculine pour Jean Dujardin qui est, à première vue, un acteur de comédie. Dans ce film, il exulte par son non verbal. Quant à elle, Bérénice Bejo est tout simplement délicieuse.

Ce film est certainement à voir et soyez ouverts pour ne pas vous priver de ce petit chef-d’œuvre du 7e art.


Monsieur Lazhar

[pic 2]

Le film n’est pas encore sorti sur nos écrans qu’on en a déjà entendu beaucoup parler. Et qu’en bien! En plus d’avoir gagné plusieurs prix dans différents festivals, c’est lui qui représente le Canada aux Oscars. Ce n’est pas rien! En premier lieu, ce film fut une pièce de théâtre (excellente soit dit en passant!) d’Évelyne de la Chenelière (qui a même un petit rôle dans le film), pour l’avoir vue, je me suis demandé : Comment cette pièce peut être produite au grand écran? Il n’y avait qu’un seul comédien sur scène et le texte était adapté en ce sens. Aussi, l’histoire se déroule dans une école. Comment se démarquer des excellents films comme La société des poètes disparus, Monsieur Batignol ou Entre les murs (nomination aux Oscars 2009 pour le meilleur film en langue étrangère)? Le réalisateur Philippe Falardeau a réussi un réel coup de maître.

Le film commence avec une scène choc vu par un élève. Par la suite, on assiste à l’arrivée d’un suppléant algérien dans une classe de 6e année au Québec.  Rien n’est facile pour Monsieur Bashir Lazhar. Il doit composer avec un groupe d’élèves qui vit beaucoup d’émotions suite au départ de leur ancienne enseignante. Les méthodes pédagogiques sont différentes de celles auxquelles il est habitué. Il s’est même questionné sur ce qu’est une compétence transversale!

Quoique drôle par endroit, ce film fait monter en nous beaucoup d’émotion. L’acteur principal, Fellag, est définitivement un élément clé de ce film. Il nous rend bien le passé trouble de son personnage qui doit s’adapter à la réalité culturelle et sociale de sa terre d’accueil. Danielle Proulx est authentique dans son rôle de directrice. De plus, il faut absolument souligner l’excellente performance des enfants de la classe et plus particulièrement le personnage d’Alice joué par Sophie Nélisse (Zoé dans  l’émission les Parent). J’avoue humblement qu’elle m’a tirée quelques larmes surtout lors de sa dernière scène.

Après la projection, on comprend pourquoi ce film fût sélectionné pour représenter le Canada aux Oscars 2011.

À voir absolument!

Marilyn

[pic 3]

Le film « Une semaine avec Marilyn » est une histoire vraie basée sur les mémoires de Colin Clark écrites en 1995. Ce dernier, un employé de Laurence Olivier, raconte les relations entre l'acteur-réalisateur et son actrice Marilyn Monroe qui était en lune de miel avec son nouvel époux, le dramaturge Arthur Miller.

Lorsque Clark a publié ses mémoires, une semaine semblait manquer. Quelques années plus tard, « My week with Marilyn » fut publiée et raconte cette semaine non banale.

Dans ce film, la reconstitution de Londres et de sa campagne est bien reproduite. La musique, quoique discrète, est très pertinente. Malgré ces bons éléments, ce n’est pas ce qui vous amènera au cinéma pour voir ce film. C’est avant tout pour la performance de Michelle Williams qui devrait, selon moi, être en nomination aux prochains Oscars. Elle interprète cette Marilyn de façon magistrale dans toute sa complexité et sa fragilité. Elle est tout simplement charismatique. Ses partenaires, quoique plus sobres, offrent une réplique très juste et accrocheuse qui sait mettre en valeur le jeu de Mme. Williams. Parmi ceux-ci, on retrouve principalement Kenneth Branagh (excellent dans son rôle de Laurence Olivier), Eddie Radmayne (juste dans son rôle de Collin Clark), Judi Dench, Emma Watson et Dominic Cooper.

Marilyn est vraiment à voir pour découvrir des faces peu connues de cette super star que fut Marilyn Monroe et ce, pour le bon plaisir de tous les cinéphiles toujours avides de belles découvertes.


OCÉANS

[pic 4]

Quelle bonne idée de présenter ce film dans le cadre de  la journée de la Terre (ou un peu opportuniste) ! Il faut quand même se rendre responsable de l’environnement dans notre quotidien.

Océans, ce film de Jacques Perrin et de Jacques Cluzaud, présente 80 espèces filmées pour 300 heures de « rush ».  Jacques Perrin, nous a habitués à ce genre de film.  Nous avons seulement à penser à Microcosmos (pour lequel il a rapporté le César du meilleur réalisateur en 1997) et au Peuple Migrateur. Ces magnifiques films nous confirment l’extrême talent du réalisateur.

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