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Philosophie: Vision de la Réalité

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Par   •  27 Février 2019  •  Cours  •  5 335 Mots (22 Pages)  •  469 Vues

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Chapitre 2 : Nos représentation et la réalité

Ce chapitre va nous permettre de comprendre comment nous nous relions à la réalité. Cette matière va mettre en évidence non pas des question de fond mais des questions de forme. Quel est la ou les formes par lesquelles je me relie à la réalité avec la personne que je suis.

  1. Le tableau de Magritte

[pic 1]

Pourquoi Magritte a-t-il indiquer ce ceci n'est pas une pipe?

L'intention de Magritte est de montrer que même quand c'est peint de façon la plus réaliste possible, c'est que c'est toujours une pipe qui est représenté dans un tableau. Donc il fige cette pipe a ne pas avoir de mouvement ou de vie car si on ne met pas que ce n'est pas une pipe, notre esprit va intégrer une pipe et on va peut-être pense par association de penser à d'autres pipes et on entre alors dans l'imaginaire. Hors, ici, il insiste que ce n'est qu'une image et que cette pipe n'est pas vraie car on ne peut pas ni la bourrer ni la fumer cette pipe. Si cette phrase n'était pas indiquer, il y a un mouvement dans notre esprit qui va se mettre en place et qui va être différents de l'un par rapport à l'autre.

  • étymologie du terme " représenter " : rendre présent
  1. la grenouille et le cheval

[pic 2]l'influence qui est exercé sur nous, nous permet de voir plus ou moins de choses. La manière dont on est influencé nous permet de voir ou de ne pas voir. Pour montrer ce que l'on voit ou pour que la personne nous montre ce qu'il voit, il faut être influencer ou influencer. Notre manière de communiquer orientera plus ou moins la personne à qui on parle sur ce que la personne verra ou non. C'est le changement d'angle.

  1. Le changement d'angle

Nous n'avons que des représentation de la réalité et la question est " qu'est ce qu'il fait que nous ne voyons pas les objets de façon assez objective ?. il y a à un moment ou à un autre, une sélection qui va s'opérer et qui va nous amenez à croire que l'on voit quelque chose car ça nous sécurise. Quand on ne voit rien, ce n'est pas agréable. Le fait de voit ou pas, ce n'est pas de l'intelligence. C'est juste des connexions qui ne se font pas. Donc nous n'avons pas une captation totale de la réalité et on va voir selon l'angle par lequel on va regarder un point de vue qui va être différent. Et en même temps, on peut ne pas voir. 

Mais si on change d'angle on verra des choses différentes.

[pic 3]

Dans ce schéma, il y a un double mouvement qui s'opère dans le rapport à la réalité :

  • Celui dont on a le plus conscience est le fait que nous percevons la réalité et ce vis-à-vis de quoi on  a, depuis le 20ème siècle qui a été très matérialiste, la conviction que l'on perçoit les choses de façon relativement objective.
  • Il y a un autre mouvement, qui est juste l'inverse, qui joue pour nous représenter la réalité qui est " la projection de nos représentation interne sur la réalité " et qui part de 2 grands points :
  • le fantasme : c'est une représentation imaginaire traduisant des désirs plus ou moins conscients (exemple : des rêveries diurnes, des projets imprécis ou qui nous passent par la tête, … ) et plus ou moins inconscients (exemples : rêves qui nous traversent, symptômes névrotiques ou somatique,…). Dans le mot fantasme, il y a tout un travail de l'imaginaire qui est lié aux désirs, aux attentent, aux manques ou aux besoins que nous avons de façon générale. L'imaginaire intervient de façon personnel de part ses fantasmes dans les rêves et va influencer nos intentions nos pensées, nos activités ou nos comportements. Jaque Fradun a dit " ce que nous ne gérons pas  nous gère " ce qui veut dire que moins nous avons une prise de conscience, plus les choses sont entre besoins, désirs, attentes non identifié.
  • en parallèle y a le schéma de la mémoire : ce sont toutes les séquences que nous avons mémorisé qui nous amènent à penser que ça va se passer de la même manière quand il y a une situation qui est semblable. Il y a des séquences mémorisé qui fait que nous avons des attentes, que les choses vont se passer de la même manière car elle se ressemble. Nous avons des attentes dans les deux niveaux, nous avons donc le fait que nous projetons alors sans en avoir conscience par tous ses programme qui sont en nous sur la réalité, comment nous voyons la réalité. Il s'agit en fait d'un processus de construction de la réalité qui inclus la perception et la projection que nous faisons sur cette réalité. C'est une synthèse cognitive car elle est globale et qu'elle est doté de qualité, de cohérence, de constance et de stabilité. Cette construction se base sur 3 choses :
  • l'action du réel sur le sens qu'est la perception
  • la mémoire au sens des schéma qui sont mémorisés
  • les fantasmes qui nous font privilégier certains aspect plutôt que d'autres selon l'orientation que nous donnons à certains fantasmes.

c'est pourquoi on dit que cette construction que nous projetons    sur la réalité forme une boucle qui achève notre relation avec la réalité donc nous sommes dans une combinaison permanente avec ce que nous percevons et ce que nous projetons sur la réalité. Cette boucle a deux particularités :

  • Elle est sélective dans le sens ou on ne prend qu'une partie de la réalité. Si on fige sur cette partie de la réalité, on a beaucoup de mal à voir autre choses. Pour envisager et voir qu'il y a autre choses, il faut un lâché prise
  • Elle est additive dans le sens ou nous rajoutons des aspects qui sont mémorisé (des schémas). Si on avait jamais vu de grenouille ou de cheval, on aurai pas pu voir une grenouille ou un cheval.

Le cerveau déteste le vide ou l'impression de vide et il a l'impression qu'il faut combler. C'est pourquoi on  une projection qui est importante à partir de nos schémas qui sont mémorisés, à partir de ce que l'on désire ou de ce que l'on a besoin. Il y a un manque que l'on doit combler et c'est pourquoi dans ce schéma, le dénominateur commun est qu'il y a des attentes. S'il y a une attente, y a un mécanisme qui va projeter pour tenter de remplir. Même si on se trompe, le cerveau n'a pas de mécanisme de vérification d'authenticité de ce qu'il raconte. C'est ce qui constitue l'égo qui est au niveau du néo-limbique qui peut nous amener à nous illusionner. Cet égo préfère aller dans le " je pense ", " je sais " ou le " je crois " que dans le " je doute " car il n'est pas bien avec ça. Le questionnement nous demande une prise de conscience et un certain effort car spontanément on va coller, projeter à partir de ce que l'on sait sur la réalité car on pense que ça va fonctionner comme ça car si ça a fonctionné ainsi, il n'y a pas de raison que ce ne fonctionne plus ainsi. C'est une croyance qui se développe et ce qui est même une des sources de nos croyances est que nous pensons de cette manière que nous maitrisons la réalité. On projette, on pense que parce que l'on capte la personne devant nous, on va pourvoir dire qui elle est. Il y a une confusion très rapide entre le fait que je perçoive qqch et le fait que je projette directement. Personne n'est neutre lorsqu'on se regarde les uns les autres car il y a pleins de filtres qui joue un rôle qui fait que nos visages ne sont pas neutres. L'antidote à l'égo est la MAIEUTIQUE, le questionnement.

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