Sujet bts blanc

GARRIGUET JOANA                                                                           28/05/2020

GPME1

Culture Générale et Expression

Synthèse :

        Les rapports que nous entretenons avec les objets sont souvent énigmatiques. En effet la société de consommation fait en sorte que nos relations avec les objets soient sans émotions. Avant un objet lambda pouvait avoir une valeur sentimentale hors de nos jours cela se rapproche d’un effet de mode. De plus, au XXIème siècle nous achetons des produits dont nous n’avons pas besoin hors à une époque la population consommait des produits qui leurs étaient vital. De plus cette consommation de masse, ces produits nouveaux et trop nombreux ne nous permettent plus de rêver.

Le corpus de documents nous décrit justement comment la société de consommation à changer en un siècle. En effet celui-ci décrit comment nous gaspillons, consommons sans pour autant ressentir des sentiments.

Nous pouvons alors nous demander si nous ne sommes pas piégés de cette société de consommation ?

En effet nous verrons que la société de consommation dépense sans compter, sans ressentir, sans rêver et nous analyserons aussi le fait que cette société consomme mais ne prête pas attention à l’environnement

Dépenser sans compter, c’est ce qui définit la société de consommation au XXIème siècle. En effet tout pousse à la consommation : les nouveautés des produits, souvent nous n’avons pas le temps de nous habituer à un produit que le dernier modèle est déjà dans les rayonnages c’est ce que décrit Michel Houellebecq quand il exprime dans son texte que le changement est brutal. De plus Dimitri Sokolov rejoint son idée en exprimant le fait qu’il y a de plus en plus d’objets trop souvent identique et souvent inutile.

Cette nouvelle société de consommation est piégée par la manipulation des publicités. En effet, souvent nous consommons un produit pas parce qu’il est bon, utile… mais parce que son emballage est agréable à regarder, à la mode. C’est ce qu’Antoine Repesse essaye de nous faire comprendre grâce à ses œuvres photographiques. Celui-ci évoque le fait que nous consommons énormément par rapport aux emballages et Dimitri Sokolov rejoint un peu cette idée avec le culte des objets. En effet un produit à la mode sera beaucoup acheté qu’un autre qui ne l’est pas.

De nos jours, même les foyers les plus modestes consomment trop par rapport à leur revenu. Avant les plus riches consommaient et les « plus pauvres » rêvaient. Aujourd’hui, ces derniers sont atteints de la « fièvre du désir ». Georges Perec exprime cette idée dans son œuvre Les Choses publiée en 1965. Cette « fièvre du désir » pousse les populations à la jalousie car nous voulons toujours plus et toujours mieux que les autres. De ce fait il faut toujours acheter, changer et ne pas donner de sentiments aux produits que nous consommons. Michel Houellebecq rejoint cette idée en exprimant le fait que le seul moyen de s’habituer est de consommer des produits dit de « luxe » car ils restent éternels comme par exemple Louis Vuitton. De plus, à une époque, nous donnions une valeur sentimentale à nos objets, chose qui ne se fait plus aujourd’hui avec la génération Z.

Dépenser sans compter est déjà un danger pour la société mais consommer sans prêter attention à notre environnement l’est encore plus. En effet Antoine Repesse exprime cette idée dans ses photos où l’on y voit un couple dans une montagne de déchets. Les sociétés de consommations changent mais nos moyens de consommer changent aussi. En effet cette photographie montre qu’il n’y a aucun tri effectué et nous pouvons penser que cela est toujours comme ça. On peut alors imaginer l’impact que cela peut avoir sur notre écosystème. Dans cette idée nous rejoignons Dimitri Sokolov qui nous explique que plus on consomme plus nous jetons.

Cependant cela tend à être modifier. Les nouvelles technologies font que les objets de la vie quotidienne deviennent écologique, biodégradable et cela poussent encore plus la population à acheter. C’est ce que Dimitri Sokolov explique : plus il y a de création plus nous consommons. En somme la société de consommation est prise dans un cercle sans fin

Par ailleurs Georges Perec analyse le fait qu’il faut toujours du neuf, du renouveau alors que de nos jours la mode du « vintage » refait surface et cela poussent toujours autant la population à consommer mais consommer mieux en achetant souvent de l’occasion.

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