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RIN1013 série G TN1 - SST

Compte rendu : RIN1013 série G TN1 - SST. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Avril 2021  •  Compte rendu  •  2 333 Mots (10 Pages)  •  484 Vues

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Travail noté 1 – série G – Rin 1013

QUESTIONS ;

1. La santé est un état complet bien être physique mental & social et ne considère pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. Tandis que la sécurité est, selon le dictionnaire, l’état d’esprit confiant et tranquille de celui qui se croit à l’abri du danger. La notion de santé au travail est souvent associée a l’absence de maladie professionnelle, tandis que les problèmes de sécurité au travail sont associés aux accidents de travail.

2. Les seuls critères d’indemnisation sont en principe que la lésion survienne par le fait ou l’occasion du travail et dans le cas d’un accident de travail, qu’il s’agit d’un évènement imprévu et soudain.

3. S’ils considèrent ne pas être en présence d’une lésion musculosquelettique mentionnée dans la section IV de l’annexe 1;

a. La lésion n’est pas établie par un diagnostic clair,

b. Les médecins n’ont pas constaté des signes objectifs de la lésion,

c. Le travailleur n’exécutait pas au moment de la survenance de la lésion un travail justifiant la réclamation.

4. La demande initiale d’intervention ergonomique origine des responsables de l’entreprise préoccupés par l’augmentation des problèmes musculosquelettiques aux épaules et au cou affectant les employés de ce département. En 16 ans, le département a introduit en 3 étapes successives, 24 nouvelles machines; des métiers a attaches manuelles, suivis des métiers a attaches automatiques de type Auto-1 & des robots automatiques et finalement des métiers automatiques ultramodernes de typer Auto-2. Il est prévu de remplacer graduellement les métiers de type manuel par des métiers de type Auto-2. Ce remplacement permettrait de réduire les problèmes principalement associés aux mouvements répétés d’élévation des bras engendrés par l’utilisation des métiers a fibres libérées de type manuel. Les 2 principales responsabilités des opératrices de métiers à fibres libérées sont d’assurer l’alimentation des métiers en matière première et de retirer les cônes de fils produits en les entreposant sur des chariots. Le nombre de métiers assignés par travailleuse varie de 2 à 5 (l’ensemble des métiers est alors réparti entre 6 employés). La majorité du temps d’intervention des opératrices (75-80%) se déroule sur les métiers de type manuel. Les métiers de type manuel et Auto-1 sont alimentés par des pots de petit format alors que ceux de type Auto-2 le sont avec des pots de grand format. Les différences d’automatisation des métiers affectent l’attache des fils et les levées des cônes qui sont réalisées manuellement ou par des robots. Les métiers de type manuel impliquent des réparations manuelles de fils et des manipulations des cônes. Sur les métiers de type Auto-1 et Auto-2, les levées de cônes et les attaches de fils sont effectuées par des robots-leveurs et des robots attacheurs. Les opératrices doivent cependant préparer le bout de fil provenant des cônes pour que le robot soi capable de le saisir. Les observations de l’activité de travail ont été effectuées auprès de 6 opératrice et opérateurs assignés à une équipe de jour et 6 autres assignés à une équipe de nuit. L’analyse temporelle a été effectuée à partir d’un ordinateur portatif de modèle Psion organizer LZ alors que les autres types de données ont été analysées sur Kronos 2.2A. Les résultats sont basés sur un cycle de travail ou plus, selon le cas, et portent sur la fréquence, la durée et l’ordre des opérations illustrant les différents modes opératoires des travailleuses. Des mesures dynamométriques ont été effectués avec un appareil de modèle Amtek. Les postures de travail ont été estimées à partir de bandes vidéo. Le nombre de cassures dans la cadence de travail a été calculé à partir du nombre d’interventions effectuées sur chaque poste de travail. Le nombre de pots et de cônes manipulés par les opératrices a été calculé à l’aide de données découlant de l’analyse temporelle. Les lésions musculosquelettiques sont particulièrement présentes sur les métiers de type manuel et contrairement aux attentes des intervenants de l’usine, sur les métiers de type Auto-2 7 des 12 opératrices ayant déclaré au moins un accident étaient assignées à ces métiers, alors que les 5 autres l’étaient aux métiers manuels. Aucun évènement ne fut rapporté pour les employés assignés aux métiers de type Auto-1. 69% des accidents déclarés surviennent pendant le quart de nuit et plusieurs se rapportent à des problèmes musculosquelettiques aux épaules et au dos, laissant soupçonner des conditions d’exécution du travail différentes et plus difficiles.

De façon générale, la majorité des intervenants mentionne que certaines phases de transition dans la production se traduisent par une augmentation des difficultés par les opératrices. Les principales difficultés sont reliées aux arrêts de production généraux, appelés Break-Down. Incluent le changement de fils, opérations de dégraissage et de nettoyage approfondi ainsi que les bris mécaniques conduisant à un problème majeur. Il survient alors un phénomène de cassure généralisée sur le métier. Les opératrices devront alors récupérer le temps ainsi perdu tout en continuant le travail régulier sur les autres machines, ce qui entraine une augmentation de la cadence. Les changements de fils sont particulièrement exigeants puisque l’opération se répercute également sur la quantité des cônes manipulés par la suite. Le nettoyage a également été soulevé comme problématique par les opératrices; l’activité comporte plusieurs étapes qui doivent être effectués chaque fois que survient un problème de cassure. Lorsque les étapes prévues pour le nettoyage ne sont pas faites au complet par la personne de l’équipe précédente, c’est plus difficile après; il y a plus de cassure et de perte de temps. Pour les métiers de type Auto-2, la hauteur des métiers est problématique. Ces derniers ont dû être remontés entre 15 et 20 cm pour pouvoir y insérer des grands pots qui contiennent le ruban d’alimentation au-dessous. La hauteur des portes et des cônes est plus élevée que sur les autres métiers. Les interventions de nettoyage sont réalisées avec une flexion des épaules d’environ 100 degrés sur les métiers de type Auto-2 comparativement à 80 degrés sur les métiers manuels et Auto-1. De la même façon, l’atteinte des cônes sur les métiers de type Auto-2 conduit à des

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