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Note d'étonnement

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Par   •  6 Juillet 2015  •  Fiche  •  1 869 Mots (8 Pages)  •  996 Vues

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Le tatouage

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Note d’étonnement

Morgane LAUNAY

Master GEMO 22

2014-2015

Table des matières

INTRODUCTION        

I- Mes observations        

II- L’histoire du tatouage        

III- Le tatouage en France VS les Etats Unis        

Conclusion        

Webographie        

INTRODUCTION

Montaigne a dit : «  Les voyages forment la jeunesse ». Après avoir passé prés de 20 jours de l’autre coté de l’océan Atlantique j’ai pu constater que de nombreuses différences existent entre les Etats Unis et la France. En terme de culture, de valeurs, de normes, mais aussi en terme de paysage, de lois ou de conception de la vie.

Plusieurs thèmes me sont venus à  l’esprit pour réaliser cette note d’étonnement mais celui qui a retenu mon attention est celui des tatouages. En me promenant dans les rues de New York ou de Washington j’ai passé beaucoup de temps à observer autour de moi (ce qui est logique lorsqu’on est en voyage) j’ai observer les rues, les maisons, les boutiques mais aussi les gens, les habitants les étudiants, les policiers, les pompiers, les travailleurs de Wall Street, les personnes dans le métro, les gens dans les différents quartiers.  Une chose m’a marqué : le nombre de personnes tatouées.

Cette note d’étonnement aura donc pour but de mettre en évidence les différences entre les Etats Unis et la France sur le tatouage entre ces deux pays, en terme de culture, de lois, d’art ou encore sur la population que le tatouage touche. 

I- Mes observations

En France lorsqu’on se promène dans les rues, dans les transports en commun ou simplement dans notre quotidien, certes on peut voir des personnes tatouées beaucoup plus souvent qu’il y a quelques années, mais la plupart du temps les tatouages sont sur des parties du corps qui peuvent être dissimuler sous des vêtements. La culture française n’a pas encore intégré cette pratique du tatouage, de ce fait les gens qui se tatouent vont chercher à le faire sur une partie du corps qui pourra être couverte. Un exemple simple : dans le cadre du travail, c’est très mal vu de se présenter lors d’un entretien avec un tatouage, cela pourrait être mal interprété par l’employeur, par les collaborateurs ou par les clients une fois en poste.

Je parle en connaissance de cause, je suis tatouée à plusieurs endroits sur le corps et j’ai toujours mis un point d’honneur à me faire tatouer sur des parties du corps où un vêtement pourra me permettre de les « cacher ». Lorsque je me suis présentée pour me faire tatouer sur le poignet, le tatoueur lui même m’a conseillé sur la disposition du tatouage pour qu’il soit couvert par un pull : «  quand tu auras un entretien d’embauche ton tatouage ne se verra pas de cette manière ».

Pendant mon séjour aux Etats Unis j’ai pu observer que la culture du tatouage aux Etats Unis était différente, juste à travers mes observations. Que se soit à New York, sur Manhattan, à Brooklyn, à Harlem, dans le Bronx ou encore à Washington, on peut voir des gens tatoués partout et sur toutes les parties du corps visible. Une femme d’affaire en tailleur avec un tatouage sur la cheville, un policier en service avec « une manche » (tatouage sur l’ensemble du bras), un serveur de restaurant tatoué dans le cou… Autant d’exemples qui nous paraissent étonnants en tant que français.

La rue devient alors une exposition à taille humaine dans tous les sens du terme, il suffit alors d’ouvrir les yeux pour voir de véritables œuvres d’art portées par des hommes, des femmes de tout âge, de tout milieu qui nous transportent d’un monde à un autre, d’un univers réaliste vers un univers fantasque. Un voyage dans un voyage… c’est ce qui m’a poussé à chercher pourquoi il existe tant de différences entre la France et les Etats Unis.

II- L’histoire du tatouage

Le tatouage est un dessin réalisé sous la peau par l’injection d’une encre et d’une aiguille. Il est considéré comme une modification corporelle de par son caractère indélébile.

En 1991 un corps momifié a été découvert dans les Alpes Italiennes dans le glacier de SIMILAUN datant de 5300 avant JC. Sur lui les chercheurs ont mis en évidence la présence de dessins stylisés au niveau des articulations. C’est l’exemple le plus ancien de tatouages trouvés sur un corps. Au Japon des statuettes funéraires datant de 5000 ans avant JC ont été retrouvées avec elles aussi des tatouages, ou encore en Egypte une momie de 2200 avant JC elle aussi marquée par des tatouages. Ces trouvailles prouvent que le tatouage ne date pas d’aujourd’hui et que c’est une pratique qui existe depuis plusieurs millénaires. Autrefois la signification avait davantage une symbolique lié à la protection sacré.

Pendant longtemps le tatouage était associé à un rang, à un groupe de personne il servait d’appartenance. Ils représentaient les croyances et les superstitions des individus : les marins tatoués d’une croix ne pouvaient pas être dévorés par les requins par exemple.

Aujourd’hui encore, certains tatouages ont cette signification mais il est davantage considéré comme un art. Le tatouage n’a plus l’image négative d’autrefois. Tout le monde se tatoue, des personnes de toutes classes, de tous genres, de tous métiers.  

Le tatouage a d’autres buts et d’autre symbolique qu’autrefois. A travers le tatouage les personnes vont chercher à montrer leur identité grâce à des dessins toujours plus artistiques.  Des chercheurs ont mis en évidence les 4 raisons principales qui poussent les personnes a se tatouer :

  • Marquer le passage à une nouvelle étape de la vie
  • Se rassembler
  • Exprimer ses valeurs
  • Illustrer le mythe personnel

Le tatouage se démocratise mais cette ascension est plus ou moins rapide selon les pays.

III- Le tatouage en France VS les Etats Unis

A l’heure où le tatouage commence son ascension vers la démocratisation en France observée par des expositions comme « tatoueurs tatoués » au quai Branly ou le Mondial du tatouage. Les Etats Unis en sont déjà depuis plusieurs années à réaliser des émissions de télévision consacrées au tatouage : Ink Master, LA Ink, Miami Ink… On est bien loin de l’idée que se faisait les américains du tatouage il y a plus d’un siècle : Dans les années 1890, l'homme du monde américain Ward McAllister a dit du tatouage : "c'est certainement l'habitude la plus vulgaire et barbare que l’esprit excentrique de mode ai jamais inventée. Cela peut passer pour un marin illettré, mais à peine pour un aristocrate."

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