Les lois fondatrices de la IIIème république

Les lois fondatrices de la IIIème République

1) Le point commun de ces lois sont qu’elles traitent de liberté (comme la loi Waldeck-Rousseau sur la liberté syndicale en ou bien la loi Naquet autorisant le divorce en 1884) d’autres ont aussi comme point commun de donner des libertés aux enfants, allant de l’interdiction du travail pour les moins de 12 ans (loi de 1874) à l’obligation scolaire et la laïcité des programmes dans les écoles primaires (Loi Jules Ferry en mars 1882).

2) Les lois JulesFerry peuvent renforcer le régime républicain dans la mesure où elles instaurent tout d’abord la laïcité mais obligent également les enfants à être éduqués, renforçant par conséquent le processus de politisation des français tout en leurs inculpant les valeurs de la république.

3) La première position est soutenue par M.Allard, selon lui l’Église est un « danger politique et […] social» qui doit être combattue par le parti républicain.

La deuxième position est soutenue quant à elle par A.Briand, ce dernier pense que l’Église ne doit pas être supprimée mais que l’État doit simplement s’en séparer nettement, assurant alors la liberté de conscience des citoyens croyants.

La dernière position est soutenue par A. de Benoist qui pense que le culte doit être réglementé par la République en la soumettant à surveillance étroite.

4) Les principes institués par cette loi sont que la République assure la liberté de conscience, ne reconnaît et ne subventionne plus les cultes, aura connaissance des biens et leurs valeurs que possède l’Église, et transférera les biens mobiliers et immobiliers aux associations cultuelles.

5) Sa mise en œuvre se passe dans un climat de violence et de séparation, des manifestants fidèles au Clergé s’opposant parfois violemment lors de manifestations, menant à la mort.

...