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Les Lois Scolaires De Jules Ferry

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Par   •  14 Mai 2012  •  757 Mots (4 Pages)  •  3 277 Vues

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LES LOIS SCOLAIRES DE JULES FERRY

Dans l'esprit des républicains des années 1880, la consolidation du régime politique né en 1875 passe par l'instruction publique. En laïcisant l'école, ils veulent affranchir les consciences de l'emprise de l'Eglise et fortifier la patrie en formant les citoyens, toutes classes confondues, sur les mêmes bancs. Cette réorganisation de l'enseignement exige une réforme en deux temps.

Jules Ferry se veut pacificateur : dans une circulaire adressée aux enseignants, il précise que ces lois ne sont pas des lois de combat, mais font partie de « ces grandes lois organiques destinées à vivre avec le pays ».

LOI DE 1881 : école gratuite

Les républicains poursuivent la mise en place d'une école laïque mais, pour diviser les résistances, ils fractionnent la réforme en deux temps. Ils commencent par prononcer la gratuité de l'école publique (loi du 16 juin 1881 établissant la gratuité absolue de l'enseignement primaire dans les écoles publiques) et exigent que les instituteurs obtiennent un brevet de capacité pour pouvoir enseigner dans les écoles élémentaires (loi du 16 juin 1881 relative aux titres de capacité de l'enseignement primaire). Depuis 1879, Jules Ferry promulgue une série de textes afin de promouvoir l’école publique et d’affaiblir le poids de l’Église dans l’éducation des jeunes français.

LOI DE 1882 : enseignement obligatoire pour les enfants de 6 à 13 ans.

Cette première phase passée, Ils affirment ensuite l'obligation, pour les enfants des deux sexes, de fréquenter l'école de 6 à 13 ans (loi du 28 mars 1882 sur l'enseignement primaire obligatoire).

Très controversé, le ministre de l'éducation va s'opposer aux défenseurs de l'enseignement catholique en prônant une motivation pour la neutralité de l'éducation et en consacrant un article de la loi du 28 mars 1882 à l'instauration d'un jour de vacation par semaine en plus du dimanche pour permettre aux élèves de l'école publique de suivre un enseignement religieux.

CONCLUSION/CONSEQUENCES :

Dans l'immédiat, les lois scolaires de Jules Ferry apportent peu de changements. Le caractère obligatoire de l'enseignement ne fait qu'entériner un mouvement de scolarisation de masse déjà commencé. La véritable plus-value de ces textes porte sur la scolarisation des filles et des enfants des campagnes, que les parents sont obligés d'envoyer à l'école alors qu'ils préféraient les voir participer aux tâches ménagères ou travailler dans les champs. La loi Camille Sée du 21 décembre 1880 avait déjà fait un pas en ce sens en organisant l'enseignement secondaire des jeunes filles. Quant aux religieux, ils restent en fonction dans les écoles élémentaires après l'obtention du brevet de capacité. C'est la loi du 30 octobre 1886 sur l'organisation de l'enseignement primaire qui les en écarte en ordonnant la laïcisation progressive du personnel des écoles publiques.

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