LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Le conflit israélo Palestine

Note de Recherches : Le conflit israélo Palestine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Janvier 2013  •  1 027 Mots (5 Pages)  •  808 Vues

Page 1 sur 5

Le conflit isreolo palestine

Depuis la proclamation de l'Etat d'Israël le 15 mai 1948 jusqu'à aujourd'hui, 4 guerres ont opposé Arabes et Israéliens, sans compter les nombreux accrochages qui ont eu lieu localement entre Palestiniens et Israéliens.

En 1993 est signée la Déclaration de principes, par laquelle des Palestiniens reconnaissent la souveraineté israélienne sur une partie de la Palestine historique, en échange du proche établissement d'un Etat palestinien sur les territoires occupés.

Or, en septembre 2000, des incidents éclatent et remettent à feu et à sang la région. Depuis lors, et alors que la tension connaît des bas et des hauts (surtout des hauts), les appels au calme et à la retenue pour revenir à la paix ne cessent de se faire entendre de toutes les parties du monde.

L'historien Elias Sanbar, rédacteur en chef de la Revue d'Etudes palestiniennes, écrit : "Les Palestiniens, dit-on aujourd'hui a posteriori, n'ont obtenu, après trois ans de négociations, que 2% de ce qui fut leur patrie, alors qu'en 1947 on leur en avait proposé 45% et qu'ils ont refusé. Regardez, leur dit-on, où vous a conduit votre intransigeance. Il faut dire trois choses à ce sujet : au moment de refuser les 45% de la Palestine qu'on leur propose, les Palestiniens ont une patrie entière. Ils sont 1 400 000 personnes face à une communauté juive de 600 000 personnes, composée à 95% d'immigrants venus d'Europe. Ils sont dans leur pays et ils ne comprennent pas pourquoi ils devraient en abandonner plus de la moitié. Second point : lors des débats à l'ONU, les Palestiniens ne se cantonnent pas dans leur refus du plan de partage. Ils réclament l'indépendance et proposent la citoyenneté pour l'ensemble des habitants de la Palestine, y compris les 600 000 juifs" (Le Monde, Le partage de la Palestine, 30 novembre-1er décembre 1997, p. 14).

Elias Sanbar affirme : "(…) Il n'y aura pas de paix tant que les Israéliens ne mesureront pas l'ampleur du sentiment de sacrifice éprouvé par les Palestiniens, qui ont accepté de renoncer à une partie de leur terre en échange de la paix. Si les Israéliens ne mesurent pas cela, on restera dans le malentendu. Il faut le savoir : les Palestiniens n'ont pas signé cette paix parce qu'ils pensent que la Palestine n'est pas leur pays. Ils l'ont fait en sachant qu'elle est leur pays et que la paix vaut bien le partage de leur patrie en deux Etats." "Si nous voulons résoudre le problème, il est impératif de séparer la dimension politique – objet de la négociation – de la dimension symbolique – que j'accepte mais qui n'est pas négociable. (…) On ne peut pas dire aux Palestiniens : vous devez partager l'esplanade des Mosquées parce que les Israéliens sont émus. Ils ne l'accepteront jamais. Il faut à tout prix que la négociation affronte la véritable question : celle de l'occupation. En 1967, la Cisjordanie, qui comprend Jérusalem-Est, a été occupée. Il y a des règles de droit international, les conventions de Genève. Des résolutions ont été adoptées par les Nations Unies. Si nous voulons résoudre le problème, il est essentiel de revenir à ces textes. Pour le reste – l'accès

...

Télécharger au format  txt (6.2 Kb)   pdf (87.9 Kb)   docx (10.6 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com