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Le Mariage de Figaro Acte III, une satire de la justice ?

Commentaire de texte : Le Mariage de Figaro Acte III, une satire de la justice ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Octobre 2017  •  Commentaire de texte  •  379 Mots (2 Pages)  •  7 198 Vues

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Le Mariage de Figaro

En quoi l’Acte III est-il une satire de la justice ?

     Dans l’Acte III, l’action se déroule dans une salle appelée salle du trône et celle-ci sert de salle d’audience. On assiste alors au procès qui oppose Figaro et Marceline qui par le texte nous expose un exemple parfait d’une satire de la justice. Une satire est une œuvre où l’auteur s’attaque aux vices et ridicules de son temps.

     Tout d’abord, le choix du juge est révélateur de l’intention satirique de cet acte. Le juge qui se prénomme Brid’oison bégaie alors qu’un juge, synonyme de droiture et de justice devrait pouvoir s’exprimer sans heurt. Cela rajoute également une dimension pathétique au personnage. De plus, il est assez sot et transforme l’absence de nom de Figaro en un vrai patronyme :  « Figaro, fils de personne » deviens « anonyme Figaro »

     Ensuite, cet acte traite d’une parodie de procès qui atteins son paroxysme dans la scène 15. Bartholo, avocat de Marceline et Figaro, avocat pour son propre compte, s’opposent verbalement au sujet de l’emploi de « la conjonction copulative et » et l’emploi de la conjonction alternative « ou ». L’avocat de Marceline dans sa tirade de la scène 15 justifie une fois de plus qu’il s’agit d’une parodie de procès car celui-ci est tout sauf un avocat qui peut s’adonner à de telles plaidoiries.

     Enfin la justice est tournée en dérision car elle se détourne de son objectif premier et deviens un moyen de servir ses propres intérêts personnels. En effet le jugement rendu par le Compte qui soit dit en passant laisse peut de place aux petites gens condamne Figaro à payer « deux milles piastres fortes à la demanderesse ; ou bien de l’épouser dans le jour ». Ce jugement lui permet alors de s’assurer de la réussite de son projet personnel avec Suzanne en mettant Figaro hors d’état de nuire.

     En conclusion, tout les élements présentés ci-dessus participent à faire de cet Acte III une satire de la justice, en se moquant de ses principes fondamentaux. C’est aussi un moyen pour Beaumarchais de régler ses propres comptes avec la justice.

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