La communication verbale, faciale, gestuelle....

La communication sert à entrer en relation, elle est polyphonique et n’est pas essentiellement verbal. Il y a la communication non verbale, elle se caractérise par l’expression faciale, les gestes et postures, le contact par les yeux, pour ne nommer que ceux-ci. Dans le même ordre d’idée, voici mon analyse du texte Histoire suisse.

Idées dans ma tête

La dame est au restaurant, se lève pour aller chercher du pain et à son retour elle trouve un homme noir à sa table devant son bol de soupe. Elle n’aime pas la situation dans laquelle elle se retrouve. Soudainement, elle pense que l’homme est pauvre.

Mes filtres

La dame à un préjugé concernant l’homme noir, elle croit qu’il est pauvre. Alors elle a pitié de lui et décide de le laisser manger sa soupe. Probablement qu’elle a comme valeur d’aider les gens pauvres.

Mon message

Elle n’aime pas cette situation, elle est contrariée et décide de confronter l’homme et s’assied en face de lui. Elle mange avec lui malgré le fait qui lui a pris sa soupe. La dame veut probablement lui démontrer qu’elle comprend qu’il soit pauvre et qu’il ne doit pas avoir d’argent pour se payer un repas. Par contre, elle n’aime pas que quelqu’un prenne sa  soupe sans lui demander. Alors elle ne veut pas se laisser complètement faire et lui donner sa soupe, donc elle partage avec lui en silence.

Filtre de l’autre

La dame va s’asseoir devant l’homme noir et mange la soupe avec lui. Celui-ci décide de la laisser faire puisqu’il croit que la vielle dame est seule et possiblement dérangée vu son âge. Ce jugement est clairement un stéréotype sur les personnes âgées.

Compréhension de l’autre

L’homme à pitié, il croit que  la dame est seule et qu’elle a besoin de compagnie. Probablement que selon ses valeurs il doit respecter les personnes âgées. De plus, il décide d’aller chercher une autre assiette afin de partager avec la vielle dame.

Rétroaction

La rétroaction permet de vérifier la réception du message et de procéder aux ajustements nécessaires en cas de mauvaise transmission. Cette situation se fait en silence, par contre le regard était présent. La communication non verbale prend tout son sens dans cette situation.  La dame croit que l’homme noir est pauvre alors elle a pitié de lui et le laisse manger sa soupe. Par contre elle ne se laisse pas faire complètement et s’assied avec lui et mange la soupe en silence. De son côté l’homme noir croit que la dame est une personne âgée seule sans famille, alors il a pitié et la laisse manger sa soupe, il va même lui chercher un spaghetti qu’il partage avec la dame en silence. En fait, la réaction de la dame a permis d’influencer la réaction de l’homme.

À la fin du texte on peut lire : « il s’en va donc, et la dame le suit des yeux. Du même coup, elle voit sur la table d’à côté… un bol de soupe qui semble avoir été oublié» (Exercice pratique 2. texte histoire suisse). Alors la dame s’est probablement trompée de table lorsqu’elle est revenue pour s’asseoir. À mon avis s’il y avait eu une communication verbale au départ le mal entendu n’aurait pas eu lieu.

La vielle dame et l’homme noir ont préféré ne rien dire et partager leur repas probablement à cause de leurs valeurs. En fait, l’interprétation du non verbal est souvent inexacte et basée sur nos valeurs et non sur la personne avec qui nous interagissions.

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