LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

BTS - DM sur la vitesse et le réel

Synthèse : BTS - DM sur la vitesse et le réel. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Janvier 2021  •  Synthèse  •  906 Mots (4 Pages)  •  481 Vues

Page 1 sur 4

Culture Générale

DM1 – Vitesse et perception du réel

Le corpus de texte soumis à notre étude est consacré à la vitesse et la perception du réel.

La perspective de la vision du monde a été altérée, notamment lorsque l’arrivée du train a permis aux personnes de voyager d’un point à un autre à grande vitesse. Notre dossier concernant la période du XIXe siècle, révèle l’importance de la réflexion sur le monde qui nous entoure en mettant en scène une vision d’un voyageur en train. A la lecture de ce dossier, une problématique est relevée : Le progrès technique et la révolution industrielle ont-ils permis à l’homme de voir le monde différemment ?

Nous allons traiter cette question en abordant dans un premier temps le sujet de la vitesse dans cette nouvelle ère et dans un second temps la perception du réel découlant de cette vitesse lors d’un trajet.

Le progrès technique et la révolution industrielle ont permis au XIXe siècle d’assurer une invention d’une avancée capitale dans les voyages. Cette invention est appelée train ou bien locomotive à vapeur à cette époque, elle possède une grande caractéristique qui est la vitesse. En effet, la vitesse engendrée par les trains a permis aux hommes et aux femmes de voyager d’un point A à un point B en un laps de temps. Victor Hugo nous le décrit parfaitement dans un extrait de son roman « Voyages en Belgique ». Cette histoire raconte des événements vécus lors de son voyage de la France à la Belgique. Il a écrit depuis Anvers à sa femme Adèle le 22 août pour lui raconter son périple. Le narrateur entreprend un voyage vers la Belgique car il est fasciné par la vitesse du chemin de fer mais aussi par la profusion de découverte que celle-ci permet. Chéroux et son roman Vues du train » souligne également la vitesse du train et la vision ferroviaire qu’il a pu témoigner. Une nouvelle vision grâce au train est constatée lorsqu’il évoque une surabondance des impressions visuelle liée à la haute vitesse du train, quatre fois supérieur aux attelages les plus rapides. Le paysage défile car le train va très vite et les objets passent devant les voyageurs avec une rapidité inouïe. Cela rejoint l’idée et la réaction de Victor Hugo sur la vitesse, Victor Hugo est également cité par Chéroux ce qui prouve la connexion des textes des deux narrateurs. Mais aussi Blaise Cendrars et son poème « Prose du Transbérien » écrit en 1913. Quant à lui, associe la vitesse et la distance que le train peut effectuer. Il utilise des anaphores « Je suis en route », le train retombe ». En effet la vitesse est liée à la distance de par le fait que la vitesse permet de parcourir une grande distance en moins de temps qu’il le faut. Ensuite William Turner et son tableau «  Pluie, Vapeur et vitesse » peint en 1844, démontre la puissance que le train possède grâce à son incroyable rapidité. Il a utilisé un nouveau genre l’impressionnisme afin de prendre à contre-pied la règle picturale classique menant à une impression de mouvement de vitesse en dessinant le train avec des nuances beaucoup plus sombre que le pêcheur, le lièvre en pleine course, la campagne, le viaduc et la petite fille insouciante qui eux ont des nuances beaucoup plus claires.

...

Télécharger au format  txt (5.5 Kb)   pdf (65.2 Kb)   docx (9.3 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com