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BTS BLANC sur le thème de la vitesse

Synthèse : BTS BLANC sur le thème de la vitesse. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Mars 2020  •  Synthèse  •  1 886 Mots (8 Pages)  •  5 147 Vues

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Jules Matteudi

Culture générale et expression

Première partie : synthèse 

Ce corpus est composé de 5 documents. Le premier est un extrait d’article issu du magasine Sciences Humaines paru en Juillet 2012 ayant pour titre « La tyrannie de la vitesse », écrit par Déborah Corrèges. Le second document est un texte issu de l’ouvrage de Nicole Aubert intitulé « le culte de l’urgence, La société malade du temps » paru en 2003. Le troisième document est un extrait d’un article paru sur le site « psychologies.com » le 5 avril 2018 et a pour titre « Le jour où j’ai décéléré » écrit par Anne-Laure Gannac. Le quatrième document et dernier texte de ce corpus est un extrait de Sénèque intitulé « De Brevitate vitae » paru au 1er siècle avant et après J-C. Enfin le dernier document est une image issue de la campagne de la sécurité routière québécoise de 2015 ayant pour titre « Sais-tu tout ce que tu manques ? ». Ces documents sont tous inhérents à la vitesse, bien qu’issus d’époques et donc de sociétés différentes. Cela nous amène donc à nous demander : Pourquoi l’homme cherche-t-il toujours à gagner du temps, et cette quête n’est-elle pas en réalité qu’une perte de temps ? Afin de répondre à cette question, nous allons dans un premier temps voir en quoi la vitesse est censée nous être bénéfique, et dans un second temps en quoi la vitesse nous fait en fait perdre du temps.

         Tout d’abord, bien que la recherche de vitesse ne soit pas inhérente à notre époque comme nous le montre Sénèque dans son texte, il est indéniable que nos sociétés modernes recherchent davantage de vitesse et d’instantanéité que ce soit dans les rapports, dans les transports ou encore dans la transmission d’informations.

        De nos jours, l’homme cherche à gagner du temps. Pour se faire, les gens essayent au maximum de faire le plus de choses possibles dans un temps aussi rapide que possible, dans le but de gagner un maximum de temps. Comme nous le montre Deborah Corrèges, de nombreux outils sont mis à notre disposition afin de tout faire plus vite, comme par exemple la voiture, les trains et les avions pour se déplacer plus vite et perdre le moins de temps en transport, les téléphones pour rester en contact avec le monde entier et pour partager des informations en direct… Tous ces outils ont été créés dans l’unique but de nous rendre la vie plus simple en nous faisant gagner du temps. La recherche du gain de temps n’est pas propre à notre génération, c’est structurel et se transmet de génération en génération comme nous le montre Anne Laure Gannac lorsqu’elle nous explique que nos parents et grands parents étaient toujours en mouvement jamais à ne rien faire et répétaient « il y a toujours quelque chose à faire ».

Mais les mœurs ne se transmettent pas uniquement au sein de la famille, en effet les mœurs sociétales influent également sur notre quête de temps.

        La société a évolué et ses mœurs avec. De nos jours, la gestion temps est très valorisé en société. Nous voyons dans les propos d’Anne-Laure Gannac que c’est bien vu de tout faire « plus vite et plus tôt que tout le monde », c’est valorisé de toujours être à l’heure, rapide dans ce qu’on fait, efficace, ne jamais être en retard. D’un aspect individuel et non sociétal, nous éprouvons une satisfaction personnelle lorsque nous vivons intensément comme nous le montre Nicole Aubert, cela nous fait nous sentir fière de nous comme des « héros ».

        Mais toute ces raisons pour gagner du temps sont-elles efficaces, et disposons-nous plus de temps pour nous même in fine ?

        Tous ces gains de temps sont en effet réalisés, car nous produisons plus en moins de temps, nous effectuons plusieurs taches en même temps, mais pas sans cout. En effet cela à donné lieu à ce que Nicole Aubert a appelé la maladie du siècle. C’est-à-dire le surmenage dû à une cadence de travail trop élevé menant à une dépression physique et mentale, autrement appelé Burn-out. Cette vitesse et cette cadence ne font que d’accentuer les maux de chacun. Comme nous le montre Sénèque, il incite l’homme à prendre son temps, de prendre du recul sur la situation, ainsi de garder son temps pour lui-même et de ne pas le gaspiller dans des choses futiles, et donc de penser à soi avant les autres. Il faut vivre sans regret, en s’occupant des choses vitales et non des choses secondaires.

        Enfin, tout ce temps gagné n’est en fait qu’illusoire. En effet, nous gagnons du temps que nous réinvestissons dans d’autres activités que nous n’aurions pas eu le temps de faire sans ce temps gagné. Cette idée est exposée par Deborah Corrèges qui nous dit que ce nouveau temps libre est « remis en circuit », donc que le temps gagné est utilisé pour travailler d’avantage, donc finalement nous ne gagnons pas de temps, nous en perdons même. En effet, nous dormons moins que les générations précédentes, nous passons moins de temps pour les choses du quotidien telles que cuisiner, et nous faisons plusieurs taches en même temps afin de gagner un maximum de temps. Ce quette de temps pour gagner quelques minutes peut même nous en faire perdre bien plus comme nous le montre la campagne pour la sécurité routière disant « Sais-tu tout ce que tu manques ? » nous montrant qu’a vouloir gagner quelques minutes nous pouvons en perdre bien plus que ce que nous aurions potentiellement pu gagner.

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