DM ECONOMIE BTS CI

CLUZEL JESSICA

BTS CI 2ème Année

PARTIE ECONOMIQUE

LA FINANCE SOLIDAIRE

   La finance solidaire représente l’ensemble des épargnes que les agents économiques décident d’investir dans des entreprises ou associations dont l’activité non-lucrative vise le développement social, humain ou environnemental bien que cet investissement ne s’avère pas rentable de manière immédiate.

   La note qui suit porte sur l’essor actuel de l’économie solidaire en France et de son incidence sur les choix d’épargne privilégiés par les différents agents économiques. Seront cités et définis les deux types de financement sur lesquels repose cette économie solidaire ; soit le financement direct et intermédié. Enfin, l’accent sera porté sur l’action des pouvoirs publics et les raisons poussant le Gouvernement à soutenir la finance sociale et solidaire.

   Le travail suivant sera réalisé dans le but d’aider monsieur Zalibert, intervenant lors d’une table ronde dont le sujet aura pour but de promouvoir et énumérer les avantages d’une économie sociale et solidaire.

   Comme dit précédemment les placements solidaires reposent sur l’investissement des épargnes des agents économiques. Cette épargne peut être de diverses sortes ; bancaire, salariale ou investie au capital de l’entreprise. L’épargne peut se définir comme la part des revenus qui ne sera pas utilisée à des fins de consommation immédiate mais mise de côté afin de la faire fructifier en investissant ou en la réservant pour une dépense spécifique à venir.

D’après le site économie.gouv.fr on observe que, d’une manière assez générale les placements solidaires ont augmenté entre 2006 et 2014. En effet, en 2006, l’encours de l’épargne solidaire totale s’élevait à 1 229 millions d’euros tandis qu’en 2014 celui-ci est passé à 6 836 millions d’euros.

6 826 : 1 229 = 5,56

L’encours de l’épargne solidaire a donc été multipliée par 5,5 en l’espace de 8 ans. Cette évolution démontre également les nouveaux choix d’épargne actuels des agents économiques français. On observe en effet que c’est l’épargne salariale qui prime avec 4 137 millions d’euros investis en 2014, cette part représentant 60,5% (soit plus de la moitié) des placements solidaires totaux contre une part de 32,6% pour l’épargne bancaire et enfin de 6,9% pour ce qui est de l’épargne investie au capital d’entreprise.

L’encours des placements solidaires a donc suivi une forte augmentation entre 2006 et 2014, par ailleurs cette augmentation est principalement due au nouveau choix d’épargne des agents économiques qui préfèrent une épargne salariale à une épargne bancaire lorsqu’il s’agit d’investir dans l’économie sociale et solidaire.

   Au sein de notre économie il existe deux modes de financement distincts. Le financement de l’économie peut se traduire par les diverses modalités par lesquelles vont passer les agents économiques afin d’obtenir les fonds nécessaires quant à la réalisation de leur projet. Ces modalités sont au nombre de deux ; en effet les agents à besoin de financement peuvent d’une part utilisé le financement indirect.

Au sein de la finance solidaire cela se traduit par la création de fonds d’investissement dans les coopératives ou autre entité à fort impact social par l’intermédiaire de BPI France (banque publique d’investissement) ou tout simplement l’épargne bancaire.

   Dans un second temps les agents à besoin de financement peuvent utiliser le financement direct ; soit emprunter directement auprès d’un agent à capacité de financement sans passer par un intermédiaire. En d’autres termes ces derniers vont emprunter une certaine somme à des agents en capacité de financement par l’intermédiaire d’organismes ou d’institution.

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