Analyse de pratique professionnelle (IFSI)

Analyse de pratique professionnelle

Je suis étudiante en première année d’infirmière à l’IFPP René Tostivint de Dreux et j’effectue mon premier stage dans un EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour Personne Agées Dépendantes).

Lors de ce stage, j’ai pris en charge une résidente que je nommerai Mme L. Cette dame âgée de 92 ans a la maladie de Parkinson et souffre d’ostéoporose ; de ce fait elle se déplace en fauteuil roulant.

La maladie de Parkinson se définie par un déficit dopaminergique. Le déficit dopaminergique peut être la conséquence d’un processus neurodégénératif, mais aussi d’une impossibilité de la dopamine d’exercer son action (les neuroleptiques « bloquent » les récepteurs dopaminergiques).

L’ostéoporose est une maladie du squelette, caractérisée par une diminution de la masse de l’os et une détérioration de la structure interne du tissu osseux. Elle rend les os plus fragiles et accroît donc considérablement le risque de fractures.

Nous somme le  mercredi 12 décembre 2018 au matin, et je prends en soin cette dame comme chaque jour, réveil, toilette, accompagnement aux WC, etc. Cependant vers 10h, elle m’indique qu’à un moment elle a eu la vue floutée et me dit qu’elle « voyait des étoiles ». Je lui demande si elle va mieux et me répond que c’était bref et que cela est passé. Je lui dis que si cet épisode réapparait, elle devrait appuyer sur la sonnette afin que je repasse. En sortant de la chambre, je  me sens mal, j’ai les mains moites et commence à « m’inquiéter pour cette dame ». Un peu plus tard elle sonne, je vais la voir et elle me dit que les symptômes sont revenus. Je décide de prévenir l’infirmière et je lui explique que je vais prendre ses constantes. Je me dirige assez vite vers la salle de soins afin de prendre le matériel nécessaire, anxieuse de l’état de santé de Mme. L.

Je reviens dans sa chambre, lui prend la tension, la saturation, le pouls, ainsi que la température. Tout est dans les normes mis à part la tension qui a chuté à 5.9 mmHg. A ce moment, je sens mon pouls accélérer, je commence à paniquer légèrement, n’étant pas habituée aux situations d’urgence. Cependant, je ne cède pas à la panique et je préviens  directement l’infirmière qui m’accompagne dans la chambre de la résidente. Elle décide de l’allonger avec les pieds légèrement surélevés.

Mme. L restera alitée toute la journée. Lors des transmissions, l’IDE m’indique qu’elle ne pouvait pas manger seule le midi et que c’était mon rôle de l’aider. Lorsqu’elle me dit cela, je me sens honteuse de l’avoir laissé sans aide et me remet en question.

Pourquoi n’ai-je pas pensé à l’alité ?

Pourquoi je n’ai pas pensé à aider Mme L pour manger ?

Comment aurais-je réagis si cette dame avait fait  un malaise ou un AVC ?

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