Analyse de pratique professionnelle

ANALYSE DE PRATIQUE PROFESSIONNELLE

SOMMAIRE

Cadre contextuel : ………………………………………………………………………….…1

Cadre intentionnel : …………………………………………………………………………...1

Cadre procédural : …………………………………………………………………………….1

Cadre déclaratif : ……………………………………………………………………………...3

Cadre évaluatif : ………………………………………………………………………………4

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Cadre contextuel :

J’effectue mon stage de semestre 5 dans un centre de soins infirmier qui intervient au domicile des patients. Dans ce cabinet nous pouvons trouver une infirmière coordinatrice ainsi qu’une secrétaire et 3 à 4 infirmiers par jour.
Chaque jour les différentes prise en charge du centre de soin s’organisent en 3 ou 4 tournées qui comportent chacune une vingtaine de patients, pour cela il y a un infirmier attribuer à chaque tournée. Il y a une tournée le matin de 7h à 12h45 et une tournée le soir de 17h à 20h avec de 1 à 3 passages chez les patients suivant les pathologies et les soins à effectuer.

Chaque jour, j’accompagne une infirmière sur une tournée et j’effectue les soins avec elle au domicile des patients. On peut retrouver différents types de soin dans les prises en charges mais les plus fréquents reste la prise en charge du diabète, les aides à la toilette et les pansements. J’effectue des horaires similaires aux infirmiers c’est-à-dire 7h à 12h45 le matin et de 17h à 20h le soir.

Ma situation se passe le 1 septembre lors de ma deuxième semaine de stage, j’accompagne ma tutrice de stage lors de la tournée du soir de 17h à 20h.

Cadre intentionnel :

Ce jour, le 01/09/22, je suis à ma deuxième semaine de stage. Lors de la tournée de l’après-midi qui se déroule de 17h à 20h nous nous rendons au domicile des différents patients de notre tournée. C’est la première fois que je suis amenée à suivre ma tutrice sur cette tournée. Vers 17h30 nous nous apprêtons à aller chez un patient que nous appellerons Monsieur R qui est suivi par le centre de soin pour la prise en charge de son diabète ainsi que pour une aide à la toilette et la prise de traitement. Nous passons tous les soirs chez ce patient afin de prendre sa glycémie à l’aide de son capteur freestyle ainsi que de réaliser l’insuline prescrite suivant l’ordonnance et le protocole mis en place par le médecin ainsi que pour lui donner les traitements à prendre le soir. A chaque passage nous vérifions également son état clinique. Monsieur R vit dans une résidence pour personnes séniors qui propose la restauration, des animations et qui a un personnel qui y travaille jour et nuit. Le patient est munie d’une présence verte à domicile qu’il a en collier avec laquelle il peut appuyer dès qu’il en a besoin (lors d’une chute par exemple)

L’objectif étant de prendre en charge le diabète de ce patient en injectant l’insuline suivant l’ordonnance et la glycémie du patient au moment de notre passage afin d’équilibré le diabète du patient et que les glycémies soient le plus possible dans les normes recommandées (entre 0,60 et 1,20).

Cadre procédural :

C’est donc le troisième passage de la journée chez ce patient, puisqu’il est pris en charge pour son diabète nous venons à son domicile le matin pour la prise de la glycémie, ainsi que l’injection d’insuline rapide (14UI) nous effectuons également ce jour là un accompagnement à la douche ainsi que la mise en place de bandes de contention sur les deux jambes. Le midi nous repassons chez ce patient avant le repas afin d’effectuer à nouveau la prise de glycémie et également l’injection d’insuline comme prescrit sur l’ordonnance du médecin (14UI).

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L’ordonnance du médecin pour ce patient est une ordonnance manuscrite où sont indiqués les traitements ainsi que l’insuline à injecter le matin, le midi et le soir. Il y a également chez ce patient une fiche de suivi du diabète avec chaque jour le taux de glycémie du matin, du midi et du soir ainsi que le dosage d’insuline à chaque moment.

Et nous passons également le soir avant le dîner afin de vérifier la glycémie et également d’injecter l’insuline. Pendant cette journée j’ai donc pris en charge ce patient, j’ai donc effectué les injections d’insuline le matin et le midi. En arrivant chez lui le soir nous avions vu avec ma tutrice pour que je continue la prise en charge de ce patient. En arrivant au domicile de monsieur R, je lui demande donc comment il va et s’il se sent bien, le patient répond qu’il va très bien. Il est installés sur son fauteuil devant la télévision où il est la plupart du temps quand nous y passons. Au niveau de l’état clinique monsieur R il n’y a rien à signaler. Je prend donc le lecteur de glycémie, je m’approche du capteur freestyle afin de lire la glycémie du patient. Monsieur R à donc une glycémie à 1,49g/L ce qui est dans ses habitudes. Je vais donc dans la salle de bain où se trouve la fiche de surveillance des glycémies où je note la glycémie. Je regarde donc sur l’ordonnance le nombre d’unités d’insuline que je dois lui faire, je regarde sur la ligne où est indiqué humalog  14UI matin , 14UI midi et la suite me parait être écrit 20 UI soir. Je dis donc à ma tutrice de stage que je dois mettre 20UI d’insuline, elle me répond que non c’est 54 UI d’insuline le soir. Je regarde donc sur la fiche de suivis et je vois écrit 54 UI tous les soirs je met donc 54UI sur le stylo injectable d’humalog. Ayant très peu rencontré de diabétique insulinodépendant au cours de mes stages mes connaissances sur le diabète et sur les différentes insulines n’était pas complètement acquises. Je me dirige ensuite vers le patient et commence à injecter l’insuline quand rapidement ma tutrice de stage m’arrête immédiatement et me dis que ce n’est pas le bon stylo d’insuline que j’ai pris. Je retire donc immédiatement le stylo et regarde combien d’insuline rapide j’ai injectée au patient, j’avais déjà injecté 40 UI d’insuline au patient. Etant dans l’entrain de la tournée et de l’insuline que j’ai fait le matin et le midi je ne me suis pas rendu compte que le fait de faire autant d’insuline rapide n’était pas normal. Ma tutrice a donc appelé le 15 pour en informer le SAMU afin de connaître la conduite à tenir. Pendant ce temps, j’ai expliqué la situation au patient en lui expliquant les risques qui était possible et qu’il devait nous informer s’il ressentait des sueurs, des nausées, des tremblements, des fourmillements ou toute sensation anormale. Par la suite, je donne au patient des gâteaux qu’il avait à son domicile afin de le resucré et de ne pas trop faire descendre la glycémie et de ne pas arriver à l’hypoglycémie pour le patient. Le médecin du SAMU prend les informations sur le patient, sur le type d’insuline injectée et combien d’unités ont été injectées. Le médecin nous dit de donner au patient des sucres rapides mais également des sucres lents, car l’insuline rapide injecté au patient à un pic d’action à 2h et une durée d’action pouvant aller jusqu’à 5h. Le médecin demande à ce qu’une surveillance soit faite au patient toute les 30 minutes pendant 5h, l’inconvénient est que nous ne pouvons pas rester 5h auprès du patient comme nous aurions pu le faire dans un service hospitalier. Nous restons donc lors de la première demi-heure avec le patient en le resucrant, nous lui avons donné des pâtes, de la bière, des gâteaux, du pain et une boisson sucrée à proximité afin qu’il puisse s’alimenter et se resucrer au fur et à mesure. Nous prenions sa glycémie toutes les 10 minutes, celle-ci est descendu jusqu’à 1,10 g/l pendant notre présence et remontait avant que nous partions. Nous avons donc informé la résidence qu’il faudrait faire un passage toutes les 30 minutes chez ce patient afin d’effectuer la prise de la glycémie et de vérifier que le patient ne fasse pas d’hypoglycémie. Nous avons pris le numéro de portable du patient afin de l’appeler toutes les 30 minutes pour qu’il nous indique comment il se sent et son taux de glycémie. Nous avons prévenu l’agent d’accueil pour qu’elle puisse également faire des passages réguliers dans l’appartement de monsieur R afin de vérifier son état clinique, nous lui avons laissé le numéro du centre.

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