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Analyse de Pratique Professionnelle en crèche

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Par   •  3 Décembre 2018  •  Étude de cas  •  947 Mots (4 Pages)  •  1 282 Vues

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Analyse de pratique professionnelle n°2 – Stage 5 – Crèche

J’ai effectué mon 2nd stage de 2ème année, de dix semaines, au sein de la crèche des Vergnes de Clermont-Ferrand. Il s’agit d’un EAJE : Établissement d’Accueil des Jeunes Enfants. Il accueil donc les enfants de 10 semaines à 3 ans (jusqu’à leur entrée en petite section d’école maternelle donc). Les enfants sont séparées en 3 (même 4 groupes) mixtes (filles et garçons ensemble) : Les grands (de 2ans ½ à 3ans ½), les moyens (de 1an ½ à 2ans) et les bébés, eux-mêmes divisés en 2 groupes : avant et après marche (de 10 semaines à 2 ans). Évidemment, les âges des groupes sont approximatifs, la répartition dépend surtout du développement psychomoteur de l’enfant et des places disponibles dans les groupes.

Les groupes des moyens et des grands peuvent accueillir une vingtaine d’enfants chacun, et celui des bébés une quinzaine.

        J’ai commencé mon stage dans le groupe des grands. Pendant le déjeuner, la CAP petite enfance prépare les paniers personnels des enfants, servant à ranger leurs habits une fois déshabillés, avant d’aller dans le dortoir faire la sieste. Elle les trie par table : pour le repas les enfants sont séparés pour manger à 3 tables différentes avec une auxiliaire de puériculture différente. Chaque groupe est constitué d’environ six ou sept enfants. Ainsi, après le repas, chaque auxiliaire gère son groupe pour les préparer à aller faire la sieste. Ainsi, les enfants reconnaissent leur panier par la couleur et le sticker d’animal leur correspondant, ce qui les rend indépendant pour cette action.

Après avoir récupéré leur panier respectif, chaque groupe va chacun à son tour dans la salle de change pour que les enfants se déshabillent, vont aux petites toilettes pour les enfants continents ou se font changer leur couche pour ceux incontinents. En effet, l’acquisition de la continence se déroule entre 1 an ½ et 3 ans (voire 4 ans). Ainsi, pour le groupe ayant accès en premier à la salle de change, les enfants s’y déshabillent tous ensemble, et se voient aller aux petites toilettes. Pour les deux autres groupes restés dans la pièce principale, les enfants commencent aussi à se déshabiller avant d’avoir accès à la salle de change (cette dernière contient les petites toilettes, des casiers pour les gants, serviettes, autres accessoires comme le sérum physiologique, des tables de change, les paniers de rangements des habits pour la sieste, un lavabo pour les adultes, un lavabo pour les enfants, ainsi que les poubelles et le panier de linge sale).

Ainsi, dans la pièce principale aussi, les enfants étaient tous ensemble lors du déshabillage.

        Je me suis alors posé la question du respect de l’intimité et de la pudeur. Rappelons alors que la pudeur est un « sentiment de honte, de gêne éprouvée par une personne délicate devant ce que la dignité semble lui interdire ».
J’ai donc fait ce constat de partage d’espace pour le déshabillage et des toilettes en début de stage, je n’avais alors pas encore acquis toutes les connaissances concernant le développement psychomoteur de l’enfant.
J’ai demandé aux auxiliaires de puériculture à quel âge environ se manifestait la pudeur ; d’après elles entre 4 et 7 ans, ce que j’ai pu confirmer par des recherches. Ceci explique alors pourquoi ils n’étaient pas du tout gênés par cette situation.
Restait alors le respect de l’intimité, qui doit alors être utilisé dans une juste mesure. Pour rappel, l’intimité est « 
ce qui est uniquement privé, personnel, ce qui se passe entre amis, à qui on est liés  par des liens profonds ».
Il me semble que le « respect de l’intimité » réside dans une manipulation bienveillante du corps et de l’intimité du petit enfant lors du change. Ainsi, nous pouvons respecter l’intimité de l’enfant en travaillant sur le temps d’accompagnement de l’enfant pendant ce soin d’hygiène, sur l’attitude professionnelle c’est-à-dire la communication : non-verbale (échanges de regards, gestes doux, etc.) et verbale.
Par ailleurs, la construction de l’identité à cet âge est très important : les enfants s’observant mutuellement, le garçon prend conscience qu’il n’est pas une fille, et la fille prend conscience qu’elle n’est pas un garçon.
En outre, cela m’amène à évoquer l’observation entre enfants, qui favorise également l’imitation, et donc l’apprentissage. Et par conséquent, l’acquisition de nouvelles compétences. Cela implique que le déshabillage en petit groupe permet à l’enfant d’imiter un pair qui sait déjà retirer ses chaussettes et son pantalon, et donc de développer l’apprentissage de l’autonomie, notamment celle de la propreté. Les professionnels peuvent être en manque de temps, mais l’organisation qu’elles avaient lors de ce temps permettait à ce qu’elles soient présentes pour les accompagner dans cet apprentissage.

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