ADM1002 Travail noté 1, Sécuriplus

Question 1 :

L’entreprise Sécuriplus répond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail principalement de par sa structure et de par sa nature.

Effectivement, dans le but d’augmenter la productivité et d’abaisser les couts, les tâches sont réparties selon leur niveau de difficulté et l’expérience nécessaire pour leur accomplissement. <<La division médicale comptait 66 employés répartis comme suit : sept cadres supérieurs, 20 vendeurs, 25 commis de bureau et 14 préposés à l’administration.>>¹ Les employés ont une procédure à suivre pour le traitement de demande, dans laquelle il y a aucune activité inutile, comme le voyait Taylor. Non seulement le fait d’éliminer les activités inutiles correspond aux deux principes précédemment mentionnés, mais aussi le fait d’encadrer le travail demandé, d’où la correspondance avec le principe d’organisation scientifique du travail. Sécuriplus établit une marche à suivre, mais aussi une quantité normalisée de travail à faire. Cette quantité est impatiemment attendue par Monsieur Blanchette, et ce depuis un certain temps. <<les effectifs étaient largement suffisants chez Sécuriplus et qu’il s’agissait essentiellement d’un problème de productivité des ressources humaines. En moyenne chaque employé traitait 125 réclamations par jour chez Sécuriplus, ce qui était bien en deçà de la moyenne de 155 réclamations par employé et par jour chez trois de ses concurrents.>>²

Selon ces points, il est donc vrai que Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail, le manque de productivité de l’équipe n’est peut-être pas uniquement attribuable aux fautes de ses employés.

¹ Anthony A. Atkinson, << Les assurances Sécuriplus>>, Mont Allison University, Sackville, New Brunswick, p.2

² Anthony A. Atkinson, << Les assurances Sécuriplus>>, Mont Allison University, Sackville, New Brunswick, p.10

Question 2 :

L’entreprise qui est à l’étude ne correspond pas aux principes administratifs de Fayol. Voici quelques extraits illustrant bien certains des 14 principes qui ne sont pas respectés.

En premier lieu, le principe de discipline est le principe qui semble être le moins respecté. En réalité, la discipline est le fait de faire respecter les ordres donnés à ses employés. Par contre, parfois trop de discipline ou une mauvaise application de la discipline mène à une situation comme dans le cas présent :<<Je fais mon travail de gestionnaire, il est à peu près temps qu’ils fassent leur travail de commis. […] Je lui ai dit de se mettre à l’ouvrage et de s’arranger pour comprendre faut de quoi elle devra se chercher du travail ailleurs.>>¹ Monsieur Blanchette s’attend à se faire obéir au doigt et à l’œil, mais visiblement, il ne peut pas se faire respecter en traitant ses employés ainsi.

Si le principe de la discipline est mal appliqué, celui de l’union du personnel est totalement absent. Ce principe qui se veut celui de <<l’union fait la force>>² fait appel à la contribution de la direction face à la bonne entente avec et entre les employés. La direction est supposée mettre les communications verbales de l’avant puisqu’elles sont préférables aux communications écrites pour leur facilité de compréhension et leur fluidité. Comme l’extrait suivant le démontre, le dirigeant ne parle pratiquement jamais avec ses employés, il préfère utiliser des mémos pour tenter de ramener ses troupes à l’ordre, <<J’ai perdu le compte du nombre de mémos que j’ai envoyés à tous les commis aux réclamations pour leur souligner qu’ils ne font pas du bon travail. Il ne se passe pas une semaine sans que je n’aie à écrire à l’un ou à l’autre des commis pour leur rappeler que leur travail laisse encore à désirer.>>³ En plus, alors qu’il se rend bien compte que ces communications ne semblent pas être écoutés et qu’elles ont aucun impact sur son équipe, la solution qu’il trouve à appliquer est de faire à nouveau un pas dans la mauvaise direction : <<

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