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Comparaison des modèles de gestion des ressources humaines de la Suède, du Canada et du Japon

Dissertation : Comparaison des modèles de gestion des ressources humaines de la Suède, du Canada et du Japon. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Octobre 2016  •  Dissertation  •  3 657 Mots (15 Pages)  •  3 971 Vues

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Comparaison des modèles de gestion des ressources humaines de la Suède, du Canada et du Japon

Compte tenu des différences entre les pays, la gestion de ressources humaines peut différer d’un pays à l’autre. Voilà pourquoi dans ce travail, une comparaison des modèles de GRH présents dans certains pays sera effectuée. Les modèles de GRH de la Suède, du Canada ainsi que du Japon seront présentés afin que l’on puisse les comparer. Les modèles seront présentés, en fonction des diverses fonctions de la GRH. Pour chacun des pays, les fonctions de la GRH seront présentées. Pour débuter, le recrutement et la sélection du personnel seront démontrés. Par la suite la formation initiale et la formation continue ainsi que la mobilité et le système d’emploi des trois pays seront exposés. Finalement, l’organisation du travail sera la dernière fonction de la GRH des différents pays qui va être présentée.

En ayant présenté les différentes fonctions de la GRH des trois pays, il sera alors possible de faire une comparaison de leurs différents modèles de GRH. Dans cette comparaison les ressemblances, les différences, les avantages et les inconvénients des modèles vont être démontrés. La diversité des stratégies en matière de GRH est aussi un autre élément nous permettant de faire cette comparaison. Pour conclure, une courte réflexion personnelle sur les principaux attraits des différents modèles de GRH sera présentée.

La GRH en Suède

Le recrutement et la sélection du personnel

En Suède le recrutement est facilité par l’État avec son service de l’emploi. Ce service de l’emploi est implanté localement et a pour but d’augmenter l’information concernant les postes vacants, et ce, pour qu’ils soient comblés rapidement. Ce service impose aux employeurs de leur faire part de tous les emplois qui vont être disponibles pendant plus de 10 jours. On considère que ce service permet de centraliser les informations sur les demandeurs d’emploi, ce qui aide à l’ensemble des activités liées au recrutement. Ce service sert aussi à mettre en contact les employeurs avec les individus en recherche d’emploi. Il permet aussi aux entreprises de réduire leurs coûts en lien avec les activités de recrutement ainsi que d’avoir une planification de leurs besoins de main-d’œuvre qui est beaucoup plus efficace. On peut donc constater que les services publics de l’emploi prennent une place très importante dans les activités de recrutement.

Mais bien que le service de l’emploi soit grandement lié aux activités de recrutement, on doit mentionner que 50 % des emplois qui sont comblés « n’étaient pas enregistrés auprès du service de l’emploi ». Il semble que dans la majorité des cas, les annonces d’emploi dans les médias ainsi que les contacts directs avec les employeurs sont des méthodes de recrutements les plus répandus. De plus depuis le début des années 1990, les services publics n’ont plus le monopole sur ces activités, ce qui explique l’augmentation des services privés dans les activités de recrutement.

La formation initiale et la formation continue

Bien que l’État avec les divers programmes de son service de l’emploi contribue au système de formation et de qualification des employés, les employeurs sont responsables du développement des compétences en lien avec leurs activités organisationnelles. Par contre, l’État est responsable de tout ce qui concerne la formation professionnelle des individus non présents dans le marché interne d’une entreprise. On peut donc dire que la politique active du marché du travail de la Suède aide les salariés à mettre à jour les compétences des salariés qui transitent dans un nouveau secteur d’activité ou les individus éprouvant des problèmes à intégrer le marché du travail.

Il est aussi intéressant de porter attention à l’importance de l’éducation de base en Suède. Dans ce pays on considère que l’éducation de base est essentielle, car sans une éducation de base les individus sont considérés être incompétents. Suite aux études secondaires, les individus peuvent suivre une formation professionnelle ou suivent un programme général menant à l’université. Mais bien que le système de formation professionnelle aide au développement des compétences recherchées par les employeurs, ce système à des limites. Principalement les compétences étant développées dans ce système peuvent évoluer rapidement. Voilà pourquoi des programmes plus courts, portants sur 30 semaines sont mis en place par le service de l’emploi. Ces programmes sont accessibles pour les personnes qui ne travaillent pas ou sur le point d’être sans emploi. On remarque que l’État intervient dans la formation des salariés pour qu’ils puissent intégrer le marché du travail. Dans le modèle de GRH suédois, les salariés ont accès à une formation en continu, ce qui constitue une force de ce modèle. On peut dire que cette intervention de l’État suédois permet aux salariés d’être beaucoup plus mobiles.

La mobilité et le système d’emploi

Ce pays offre une certaine « garantie d’emploi, créant une plus grande flexibilité des salariés et donc une plus grande mobilité pour ceux-ci ». La formation joue aussi un rôle important dans l’augmentation de la mobilité des salariés. Par contre, il semble qu’il y ait eu une diminution de la mobilité des salariés. Les entreprises semblent plus portées à recruter des salariés fessant déjà partie de leur entreprise, augmentant la mobilité à l’interne.

La Suède comme beaucoup d’autres pays a mis en place une loi visant l’obligation de préavis lors de mises à pied. Il s’agit de la Loi sur la sécurité d’emploi. Le système d’emploi de la Suède démontre l’importante place que les syndicats occupent. Grâce à eux une politique de solidarité salariale fut mise en place, ayant comme principal objectif d’égaliser les conditions de rémunération .

L’organisation du travail

La GRH en Suède est principalement caractérisée par son organisation du travail, qui a fortement été influencé par l’approche sociotechnique. On remarque que la Suède s’est intéressée à la réorganisation du travail il y a déjà plusieurs décennies. Dès les années 70, le pays a expérimenté avec son organisation du travail en introduisant une production flexible et des d’équipes semi-autonomes. À ce moment, le pays prenait conscience qu’elle devait revoir son organisation du travail pour qu’elle soit adaptée aux conditions de l’environnement. En

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