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Louise Labé, Œuvres, sonnet XIV, 1555 (orthographe modernisée). "Tant que mes yeux pourront larmes épandre."

Étude de cas : Louise Labé, Œuvres, sonnet XIV, 1555 (orthographe modernisée). "Tant que mes yeux pourront larmes épandre.". Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Janvier 2021  •  Étude de cas  •  1 217 Mots (5 Pages)  •  1 751 Vues

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Louise Labé, « Tant que mes yeux pourront larmes épandre »

* L’auteure :

- Née en 1524, meurt en 1566

- poétesse du XVIe siècle

- issue de famille bourgeoise, des cordiers

- originaire de Lyon

- Introduise jeune à la littérature, commence à chanter ses poèmes avec un luth  (compose elle même).

- Écrit des poèmes en Français et Italien (Italie = cœur de la renaissance)

- S’inspire de poètes Italien connus comme Pétrarque qui vont lui inspirer les sonnets, et son amour pour le thème de «l’amour ».

- Louise fait partie de l’école de Lyon qui est un cercle intellectuels (cercle qui se pose des question sur notamment « comment écrire » ou « Qu’est-ce qu’écrire »).

     → L’école de Lyon est un cercle intellectuel qui laisse entrer les femmes, ce qui n’est pas très      courant à l’époque.

- Louise est connue pour ses nombreuses liaisons qui seront une source d’inspiration sur ses nombreux poèmes, notamment l’un des poètes qui marquera son écriture est Olivier Magnie avec qui elle écrira des sonnets et des élégies (poème dans lequel on a l’expression des sentiments, spécialement la douleur et la peine).

- Louise Labé est jugée comme une femme ayant des meurs pas très respectable, et aura de son époque un rayonnement très peu important.

-Se fait connaître en 1955 grâce au recueil qui s’intitule « Elegies et Sonnets ».

*L’oeuvre

  • Ce recueil comprend l’ensemble de la production poétique de Louise Labé :

 - trois élégies,

 - un canzoniere (recueil de poèmes) de 24 sonnets d’amour

 - Une épître dédicatoire à une amie lyonnaise,

 - 24 poèmes écrits à la gloire de l’auteur par des aamis ou des poètes contemporains.

  • L’amour est une question qui domine son œuvre.

Louise Labé, « Tant que mes yeux pourront larmes épandre »

Tant que mes yeux pourront larmes épandre

A l’heur passé avec toi regretter,

Et qu’aux sanglots et soupirs résister

Pourra ma voix, et un peu faire entendre ;

Tant que ma main pourra les cordes tendres

Du mignard luth, pour tes grâces chanter ;

Tant que l’esprit se voudra contenter

De ne vouloir rien fors que toi comprendre,

Je ne souhaite encore point mourir.

Mais, quand mes yeux je sentirai tarir,

Ma voix cassée, et ma main impuissante,

Et mon esprit en ce mortel séjour

Ne pouvant plus montrer un signe d’amante

Prierai la mort noircir mon plus clair jour

Louise Labé, Œuvres, sonnet XIV, 1555 (orthographe modernisée).

Mouvements : -  Vers 1-9 → Chanter l’amour empêche de mourir

                        - Vers 10- fin

1e mouvement « chanter l’amour empêche de mourir » :

S1. Louise développe l’idée de pouvoir chanter ses regrets, sa tristesse.

S2. Elle parle de pouvoir chanter les grâces de son amour, accompagnée de son luth.

S3.,  L.L souhaite rester en vie pour rendre à son amant MAIS lorsqu’elle sentira ses forces et sa voix s’amenuiser,  elle songera à la mort.

S4.  Elle priera la mort de l’emporter.

C’est Louise Labé, la poétesse ( déterminants possessifs « ma » v.4 / « mes » v.1) qui parle à une autre personne, un être aimé (Pronom personnel « toi »v.1, v.8 et déterminant possessif « tes » v.6).

→ on peut voir  une certaine proximité entre les deux amants avec l’emploie du p.perso. « tu ».

Cet effet est renforcé par ‘emploi de la préposition « avec » (v.2) .

La poétesse exprime ses sentiments amoureux : il s’agit du registre lyrique.

« tant que » est une conjonction de subordination/locution. Il exprime une limite temporelle, répété en anaphore (v.1, v.3, v.5). Cela crée une rupture, cette conjonction crée une certaine menace : « tant qu’elle pourra chanter l’amour, elle voudra vivre » (emplois du futur).

=> Les verbes sont au futur simple.

=> Les champs lexicaux sont :

Souffrance/ Douleur

bonheur

- larmes v1

- regretter v2

- sanglots v3

- soupir v4

- heur v2

- faire entendre v2

- chanter v6

La souffrance est physique, elle est exprimée par le corps (yeux, main…), dans un premier temps.

Au vers 7, la dimension spirituelle apparaît (« l’esprit »).

L’’esprit se détache alors du corps pour rejoindre l’être aimé v8. Se crée une fusion entre les deux êtres v8.

Des vers 4 à 7, se développe le champs lexical de la musique. L’expression de l’amour ressenti par la poétesse n’est possible qu’à travers la musique.

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