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Analyse réflexive de pratique

Dissertation : Analyse réflexive de pratique. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  1 Juin 2018  •  Dissertation  •  1 432 Mots (6 Pages)  •  811 Vues

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Table des matières

I.        Introduction        2

II.        Description de la patiente        2

III.        Phase descriptive        3

IV.        Analyse de la situation, questionnement        4

V.        Conclusion        4

VI.        Bibliographie        4


  1. Introduction

Etudiante en première année en soins infirmiers, ma deuxième affectation de stage s’effectue dans une EHPAD[1] pendant 10 semaines. Elle accueille les personnes âgées en situation de dépendance, atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de troubles apparentées, pour des séjours résidentiels temporaires ou de longue durée. Cette structure est composée de 3 étages ainsi qu’un sous-sol. Chaque étage comprend deux couloirs faits à l’opposé l’un de l’autre, composés de 12 chambres chacun. Au sous-sol se trouve la lingerie et le garage. L’équipe pluridisciplinaire regroupe huit aide-soignant(e)s et deux infirmières pour chaque roulement, une de 8h30 à16h30 qui s’occupe uniquement de l’administration, la prise de rendez-vous et une partie de la distribution des médicaments le matin et une autre de 7h30 à19h30, qui s’occupe des soins et de la distribution des médicaments. De plus, il y a un médecin traitant, et un médecin coordinateur présents le mardi, le jeudi et le vendredi, la secrétaire et les intervenants paramédicaux : kinésithérapeute, psychologue, ergothérapeute, psychomotriciennes et autres intervenants.

Nous sommes le Lundi 27 février 2017 aux environs de 16h30, juste après le goûter de 16h au premier étage, près du couloir et de l’ascenseur côté ouest. Cette situation m’a interpellé car elle met en avant la communication verbale et non-verbale avec une patiente atteinte de la maladie d’Alzheimer. Elle met en scène une ASH[2], qui nettoyait le couloir ouest, deux ESI[3] de première année, J. et moi-même, qui surveillons les résidents du première étage et deux autres résidents M. G. et Mme F qui se promenaient dans le couloir près de l’ascenseur, ainsi que 17 autres résidents qui étaient regroupés dans le salon à écouter de la musique. Je vous ferais dans un premier temps la description de la résidente concernée par cette situation, ensuite la description de la situation et l’analyse de celle-ci.

  1. Description de la patiente

Mme F., est une femme divorcée depuis 2009, âgée de 77 ans, entrée le 15/02/2013 pour un séjour résidentiel de longue durée à cause de l’apparition d’hallucination et de trouble cognitifs entrainant un comportement dangereux envers elle et les autres personnes, suite au décès de sa mère âgée de 103 ans à l’époque dont elle était très proche. Elle est retraitée d’un centre municipal de santé où elle était à la direction. Elle a un fils et une fille, ainsi que 3 petits-enfants. Elle pèse 70 kilos pour 1m69 (IMC : 24.51 kg/m²) et se déplace seule. Elle a pour antécédents une cataracte aux deux yeux, une biopsie bronchique, une échographie thyroïdienne, une ablation de la vésicule, une coloscopie et une appendicectomie. Mme F. a un Gir[4] 4, elle nécessite seulement de stimulation pour faire sa toilette.

  1. Phase descriptive

Comme tous les jours nous surveillons les résidents après le goûter de 16h00. Lors de notre surveillance, nous avons entendu l’ASH hausser le ton sur un résident « lâchez ça Mme s’il vous plaît ce n’est pas à vous », je regarde dans la direction de l’ASH et je vois Mme F prendre le panneau jaune « attention glisse, premier étage » en main et se diriger vers le salon. Je me lève immédiatement, également J., et nous nous mettons à courir vers Mme F. J. va voir M. G qui aime bien déambuler avec cette dame afin de voir s’il va bien et en profite pour l’emmener dans sa chambre pour le changer car celui-ci avait uriné dans son pantalon, quant à moi je reste avec Mme F qui d’un pas déterminé se dirige vers les résidents en tenant fermement dans sa main le panneau. Etant au courant de ses excès de violence, comme l’exemple où elle frappe une résidente à la tête pendant le repas, ou quand elle frappe au visage et au ventre des aides-soignantes qui voulaient simplement l’aider. Je prends une grande inspiration et je me dirige vers cette dame tout en souriant et en lui disant bonjour, je m’arrête à côté d’elle, du côté où elle tient le panneau. Je voyais dans son regard qu’elle était énervée, sa respiration était assez rapide, elle parlait tout doucement donc je ne comprenais pas ce qu’elle disait ; Etant devant elle je lui souris et je commence à lui demander ce qu’elle fait, « je ne fais rien je vais juste voir cette femme là-bas, elle m’énerve elle n’arrête pas de le regarder comme ça », cette situation m’amuse  je regarde la dame qu’elle me montre mais je ne vois rien juste le distributeur d’eau qu’il y a dans le coin où il y a le poste de soin. Je la regarde elle fait de même, mon cœur bat un peu plus vite à cause de l’angoisse de me faire frapper ou de causer plus de problèmes. « Mme F, je comprends que cette femme vous embête mais la frapper ne changera rien, si vous me donnez le panneau que vous avez en main, j’irais la voir et je lui demanderai d’arrêter de regarder votre ami ». En même temps je regarde l’ASH qui m’observe en train de discuter avec Mme F, elle me fait comprendre qu’elle reste près de nous au cas où il y ait un problème. Mme F me regarde comme si elle ne comprenait pas tout ce que je lui disais mais j’essaie de me comporter de façon naturelle et je vais dans son sens pour ne pas l’énerver ou la brusquer. Je lui tends ma main pour qu’elle comprenne ce que je veux, elle me regarde, elle hésite, mais finalement elle me tend le panneau, je le prends en main. « Mme F, vous voulez venir avec moi vous asseoir », « Je ne peux pas j’attends mon compagnon », « Ma collègue est parti l’aider à se changer, elle viendra avec lui vers vous plus tard», « Dans ce cas je veux bien car je suis légèrement fatiguée » me dit-elle en rigolant « J’ai besoin d’un peu de repos », j’acquiesce avec un sourire, je la prends par l’épaule et l’emmène à une chaise dans le salon, je lui présente la chaise et elle s’assoit aussitôt « Merci madame vous êtes un ange » me dit-elle. Je la regarde en souriant et je vais reprendre ma place à la table. Mme F ferme les yeux et se calme, sa respiration diminue, J. revient avec M. G et le place à côté de Mme F, elle ouvre les yeux et prend les mains du monsieur, elle a l’air heureuse. J. me rejoint et on continue de surveiller les résidents.

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