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A-t-on raison de penser que Saint-Denys Garneau et Alain Grandbois traitent, dans Cage d’oiseau et Ô tourments, le thème de la fatalité d’une façon similaire ? Discutez.

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Par   •  7 Avril 2018  •  Dissertation  •  881 Mots (4 Pages)  •  2 993 Vues

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Plan Dialectique

Introduction (sujet amené + sujet posé + sujet divisé)

  1. Thèse : Les deux auteurs ont une même vision de la fatalité.

Argument 1 : Dans ces deux poèmes, la fatalité est représentée par la mort.

S.A. 1.1 : Sans espoir, Garneau accepte la mort.

S.A. 1.2 : La mort est une chose inévitable pour Grandbois.

2) Antithèse : Dans ces deux poèmes, il y a une différence dans leur vision de la fatalité.

Argument 2 : La mort est présentée d’une façon différente dans les deux poèmes.

S.A. 2.1 : L’oiseau est utilisé pour représenter la mort.

S.A. 2.2 : L’humain lui-même représente la mort.

3) Synthèse : Les auteurs ont une vision similaire de la fatalité.

Argument 3 : leur destin va dans le même sens.

Conclusion (réponse + ouverture)

Sujet de dissertation critique

A-t-on raison de penser que Saint-Denys Garneau et Alain Grandbois traitent, dans Cage d’oiseau et Ô tourments, le thème de la fatalité d’une façon similaire ? Discutez.

      Dans les deux poèmes, soit Cage d’oiseau de Saint-Denys Garneau et Ô tourments d’Alain Grandbois, le thème de la fatalité est traité de façon très similaire, car les deux auteurs ont une même vision de la fatalité, c’est-à-dire que la fatalité est représentée par la mort. Effectivement, dans le poème de Garneau, on retrouve un personnage ayant perdu tout espoir et peu à peu il accepte la fin qui l’attend, soit la mort. À travers tout le texte, l’âme de l’auteur est incarnée par un oiseau, alors que son corps correspond à une cage d’oiseau. Il est possible de le constater à travers cette métaphore : « L’oiseau dans ma cage d’os » (v.4). Ainsi pour être libre, l’oiseau devra quitter son corps, la mort semble donc la seule fin possible pour retrouver cette liberté : « Il ne pourra s’en aller / Qu’après avoir tout mangé / Mon cœur / La source du sang / Avec la vie dedans » (v. 19 à v.23). En ce qui à trait à Grandbois, il admet être condamné au destin qui attend chacun d’entre nous un jour ou l’autre, la mort. Il exprime la mort à quelque chose que l’on ne peut éviter, car la vie qui n’est que passagère dans ce monde : « Et nous serons comme des tombes … » (v.35). Pour amplifier la mort éventuelle de chacun, l’auteur utilise ici une comparaison avec le « nous » représentant l’être humain aux « tombes » qui donne une image de la mort. Bref, Garneau et Grandbois ont les mêmes impressions quant à leur destin, soit la fin de leur existence.

En revanche, bien que le thème de la fatalité soit exprimé de manière semblable en étant associé à la mort, Garneau et Grandbois utilisent un contexte différent pour exprimer cette fatalité. Dans Cage d’oiseau, Garneau exprime sa propre histoire, alors que la mort l’a personnellement touché de l’intérieur alors qu’il n’était âgé que de 31 ans. Il exprime donc sa mort à travers un oiseau prisonnier dans sa cage : « Je suis une cage d’oiseau / Une cage d’os / Avec un oiseau » (v.1 à v.3). À nouveau, l’utilisation d’une métaphore « Je suis une cage d’oiseau » évoque que son âme est complètement prisonnière de son propre corps. Il est donc impossible pour lui d’avoir une certaine liberté. C’est donc à travers le symbole de l’oiseau que Garneau exprime la mort qui attend l’être humain. Dans le cas d'Ô tourments, Grandbois exprime la fatalité non pas par un symbole, mais par l’humain lui-même. Effectivement, on utilise dans ce poème des pronoms personnels comme « nous » (v. 33), « vous » (v.27) et l’utilisation d’une périphrase : « Bientôt l’ombre nous rejoindra … » (v.33). Ici, « l’ombre » fait allusion à la mort, alors que le « nous » représente les humains. On peut donc voir le lien entre l’être humain et la mort qui le frappera inévitablement. Ainsi, même si Garneau et Grandbois utilisent le thème de la mort pour caractériser la fatalité, ils n’utilisent pas la même démarche pour y arriver.

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