L’éloge du page Eudémon et le blâme de Gargantua

l.1 à 4

l.1

l.2

l.1 à 3

Dans la première partie de la phrase, qui va de «Alors Eudémon» à «magnifier», le narrateur pose le cadre du discours prononcé par le jeune homme ; il insiste particulièrement sur le fait qu’Eudémon est un garçon…………….

En effet, avant d’évoquer le physique d’Eudémon, le narrateur souligne son…………….: il «demanda la permission… au vice-roi son maître» ;

et après avoir parlé de son physique, il insiste encore une fois sur ses autres actions qui témoignent de son respect: sa deuxième action est faite : «…………………..» et la troisième consiste, modestement aussi, à «………………………..» le prince qui lui fait face.

 Dans tous les cas, on le voit, chacun des trois ……………………..est accompagné d’une mention sur la grande modestie du jeune homme.

La belle âme d’Eudémon transparaît au dehors : l’attitude physique du jeune homme est mise en valeur par une………………………, remplie de termes……………………………………, qui fonctionne comme une gradation. En effet, de la tête aux pieds, le jeune homme a une posture et un physique qui font l’objet d’un ………………...

l.4 à l.6

Eudémon organise son discours avec rigueur, il organise ses arguments, en rhétorique c’est……………..: il respecte 5 étapes suivant les …………..« premièrement », « deuxièmement »…

En effet Eudémon se prête à un discours type de la rhétorique: celui de l’éloge, et en particulier de l’éloge du prince, comme l’indiquent les verbes redondants «………………..et…………..».

Ainsi son discours est parfaitement construit: l’auteur insiste sur ce point grâce au parallélisme très marqué par lequel il cite toutes les parties de son discours, qui va de la beauté intérieure du jeune prince à sa beauté extérieure (ordre valorisé par le narrateur, qui lui-même l’utilise pour louer Eudémon, comme vu ci-dessus).

Il imagine ici Gargantua……………….., avec une belle ………………, …………et ……………….tout comme le seront les élèves de l’abbaye de ……………….dont l’idéal………………. constituera l’éducation idéale à la fin de Gargantua dans l’Abbaye de T……….. Il fait donc l’éloge de Gargantua comme s’il était un humaniste idéal comme lui, mais ce portrait est bien loin de la réalité évoquée dans le dernier paragraphe de l’extrait : cela permet déjà à ce moment du récit de remettre en cause cet éloge qui est stéréotypé. C’est bien l’éloge d’un prince qui lui est adressé ainsi qu’au roi son père et à sa cour, pour leur plaire.

l.6

l.7 à l.9

l.9 à l.11

Le narrateur insiste surtout sur la péroraison, c’est-à-dire la ……….., du discours d’Eudémon. Mais au lieu de résumer le contenu du discours, comme il l’a fait auparavant, il en développe la synthèse pour montrer qu’Eudémon maîtrise les cinq points centraux de la rhétorique.

Tout d’abord l’……………. qu’on a déjà abordée;

 la dispositio avec par exemple «le cinquième point» qui est construit et clair, avec l’utilisation des connecteurs logiques «et enfin» l.8 ou «car» l.9  qui se termine sur une ouverture émouvante ;

 l’elocutio est très travaillée avec les nombreuses hyperboles («en tous points»l.7, «tant de soin»l.8, «très humbles»l.9), ou la métaphore du «don des cieux» mettent en valeur ce discours. Il valorise à la fois le roi son père et Gargantua le prince en espérant pouvoir entrer à son service (l.10). C’est son seul vœu comme le souligne le tour ………….: « « il ne demandait d’autre (…) sinon… » : recevoir la grâce (la faveur divine) de lui plaire pour pouvoir être au service de Gargantua.

 Enfin l’actio est développée dans le paragraphe suivant avec : « …………….. », « ………………… », mais c’est aussi l’attitude du jeune homme, qui est délicate  et particulièrement morale (comme le souligne l’adverbe «………………»l.7).

Elle est ainsi détaillée pour mettre en valeur les qualités d’âme du jeune homme: les possédant, puisqu’il est «doux», il les exalte chez les autres.