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Dans quelles mesures la profession de foi de Robert Henri Surcouf montre un Parti radical fragilisé qui veut se maintenir au pouvoir ?

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Par   •  11 Octobre 2020  •  Dissertation  •  4 458 Mots (18 Pages)  •  430 Vues

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Introduction : À la fin de la première guerre mondiale, la France est meurtri et tout est à reconstruire. Face au nombreux enjeux d’après guerre, le bloc national unifiant la droite remporte les élections législatives de 1919 face au parti radical avec pour objectif de faire payer l’Allemagne. Sous le slogan « le boche paiera » . Pour autant, lors des élections législative de 1924, la gauche qui avait jusqu’à lors eu du mal à se réaffirmer revient plus uni grâce au fondement du  « cartel des gauches » - unissant principalement les socialistes de la SFIO ou encore les radicaux- et remporte les élections législatives. Le parti radical de gauche retrouve alors un électorat mais la situation financière provoquera la démission du directeur Edouard Herriot qui se voit dans l’obligation de démissionner en raison de son inefficacité à régler la crise financière et de son ralliement à l’union nationale crée en 1926 par Raymond Poincaré. Peu de temps après, les radicaux choisissent eux aussi de rejoindre l’union nationale temporairement afin de permettre le rétablissement de l’économie mais entendent toujours le cartel comme une formule d’avenir. 

Les élections législatives du 22 avril 1928 montre l’ambivalence de la campagne menée par les radicaux . Robert Henri Surcouf, membre du parti radical, avocat, propriétaire foncier et homme politique Français est un homme faisant carrière durant la 3ème République dans un contexte particulier. Député radical d’Ille et Vilaine entre 1898 et 1919 il assiste aux bouleversements politiques, économiques et sociaux qu’engendreront-la 1ère Guerre Mondiale et les révolutions Bolchevik de mars et novembre 1917. Alors âgé de 60 ans, sa profession de foi s’adresse aux électeurs de la deuxième circonscription de saint Malo. Pour autant, la fragilité du parti radical, son ralliement à l’union nationale et leur politique de gauche mène a se demander dans quelle mesure robent Henri surcouf va t’il aborder son programme politique tout en 

Problématique : Dans quelles mesures la profession de foi de Robert Henri Surcouf montre un Parti radical fragilisé qui veut se maintenir au pouvoir ?

I/ Un programme politique engageant

  1. Une amorce permettant de rappeler son engagement politique

Dans un premier temps nous pouvons constater que la profession de foi d’Henri Surcouf est un texte  préparée. En effet nous pouvons regarder que ce dernier est constitué dans un ordre établi et clair afin se préparer une argumentation précise face a ses électeurs. Il rappelle a ses électeurs combien de fois il a été élu « Cinq fois, de1898 à 1919, vous m’avez envoyé siéger à la Chambre des Députés, avec des majorités sans cesse accrues ». En effet, Robert Henri Surcouf est un homme politique assez âgé, né en 1868, il a connu la création de la troisième république, la guerre ou encore l’union sacrée qui n’aura alors pas tenu la fin de la guerre, c’est donc une figure stable du mouvement radical.

Pour autant, dès le début de son écrit, Robert Henri Surcouf laisse transparaître les quelques difficultés que sont partis a subi, selon lui en effet « En 1919 et en 1924, vous m'avez continué votre confiance dans la circonscription, et si le scrutin d’arrondissement n’avait pas été supprimé j'aurai encore été votre élu ».

En effet, entre 1919 et 1927, s’applique la représentation proportionnelle, on peut analyser cette phrase de Surcouf de deux manières.

. Premièrement, son argument peut s'entendre car le poids des personnalités dans un scrutin d'arrondissement permettait aux candidats de rassembler sur leurs nom des coalitions plus larges en laissant planer quelques doutes sur leur coloration politique. En effet, à la fin de sa profession de fois, Surcouf rappelle le prestige du Centenaire de son grand oncle, le corsaire malouin Robert Surcouf, dont il porte soit dit en passant en passant le nom. Cela montre une première stratégie électorale des radicaux, mettre en avant et jouer sur un nom notoire, ce qu'il confirme « Le retour au scrutin d'arrondissement permet à l'électeur d'affirmer ses idées politiques sur le nom d'un homme qu 'il connaît et en qui il a confiance (…). » Le fait qu'il n'ai pas pu jouer sur ce nom lui aurait donc valu les dernières élections.

. Pour autant, on peut émettre une critique à cette théorie car même si le scrutin arrondissement a été supprimé, la non élection de Surcouf entre 1919 et 1928 s'explique autrement : à la sortie de la guerre, les gauches et le parti radical est divisé, le parti a perdu toute son identité dans l'union sacrée et l'union des droites en un Bloc national leur est fatale lors des élections de 1919.

On remarque qu’au lendemain d'un conflit qui a profondément ébranlé le pays sur les bases mêmes qui étaient celles du radicalisme de 1901 à savoir  des valeurs comme la République, la laïcité ou encore la paix, en effet, il entend : « assurer la paix intérieure, réaliser les réformes sociales, procéder au redressement financier par une répartition plus juste des impôts, instituer la paix intérieure par le régime de la liberté compatible et dans le respect absolu d toutes les libertés religieuses. ».

B) Une volonté de paix

« La paix, son maintien, son établissement définitif, voilà ma préoccupation principale, le premier article de mon programme »

Robert Henri Surcouf, en 1928, à la veille d’une crise économique, prône l’unification et la paix « il faut aller vers les états unis d’Europe, sauvegarde du vieux monde ». Il

souhaite s’ouvrir au monde et former un front unis lors de l’entre guerre. Il est dans l’optique de la « der des der ». Pour autant, l’espoir d’une possible paix s’est vite résorbée.

Il paraît croire a cette paix lorsqu’il aborde notamment la SDN ou Aristide Briand lorsqu'il dit :

 « Il faut faire confiance à la SDN, aujourd'hui occupée à faire la paix, et demain peut-être appelée à régler les situations financières que la guerre a si profondément troublée » Surcouf dit ici croire profondément en la force et en l'efficacité de la SDN alors qu'en réalité, celle-ci montre des signes de faiblesses : manque de réelle force armée,de plus la sdn n'est pas soutenue par les etats unis qui ne signe pas le traité de versaille en 1919  il affirme que la SDN est « occupée a faire la paix » pour autant, lors de la crise de la Rurh (janvier 1923 – août 1925) ou la France envahit l'Allemagne avec la Belgique afin d’envahir les sites de production industrielles allemands qui ne respectent pas le traité de Versailles.

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