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Rapport de Brodeck

Commentaire de texte : Rapport de Brodeck. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Avril 2018  •  Commentaire de texte  •  906 Mots (4 Pages)  •  1 725 Vues

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« Le Rapport de Brodeck » a été écrit par Philippe Claudel en 2007. Le narrateur, Brodeck, est chargé de rédiger un rapport sur la mort d'un étranger, l’Anderer, qui habitait dans le village. Dans le dénouement, on assiste à la fuite de Brodeck et sa famille du village. On peut se demander comment le personnage de Brodeck incarne la splendeur de la condition humaine à travers sa fuite. Dans un premier temps, nous verrons les différentes figures présentes dans ce texte. Dans un second temps, nous analyserons la fuite de Brodeck.

Premièrement, nous allons voir les différents éléments qui vont suivre Brodeck durant son départ.

En effet, Brodeck retrace ses souvenirs avec les villageois. La comparaison « comme l’avait dit Orschwir » l.2 nous indique que les lieux qu’il traverse lui rappelle les villageois. L’énumération « je suis passé devant le café de la mère Pitz, devant la forge de Gott, devant la boulangerie de Wirfrau » l.5 nous indique qu’en parcourant le village, Brodreck retrace son passé avec les villageois. Ces lieux sont maintenant le souvenir de personnes. Le complément circonstanciel de manière « en signe d’adieu » l.7 nous apprend que le fait de se remémorer le souvenir des villageois était sa façon de leur dire adieu.

De plus, on relève le champs lexical de la nature « rivières » l.20, « forêts » l.20, « arbres » l.21, « montagnes » l.21... Ce champs lexical nous révèle l’importance de la nature dans le texte. « Cela raconte beaucoup de choses une rivière »l.19 avec l’aide du pronom démonstratif « cela », nous constatons que Brodeck nous révèle qu’il communique avec la nature. La nature est longuement décrite dans cet extrait, ce qui nous enseigne qu’elle est importante dans la vie de Brodeck. Avec la phrase déclarative « Je me suis arrêté un moment pour entendre une dernière fois son murmure » l.18, on observe que Brodeck a voulu une dernière fois communiquer avec la rivière avant de lui dire au revoir. On peut voir une certaine forme de nostalgie.

En outre, durant sa fuite, Brodeck croit faire la rencontre de l’Ohnmeist. La comparaison « comme s’il voulait me montrer le chemin » l.25 nous indique que ce chien est comme un guide pour Brodeck; il a toujours voulu son bien et là, il l’aide à se sauver. La comparaison « comme si tout était son royaume » l.32 nous dévoile que ce chien était libre et indépendant. On peut observer une certaine ressemblance entre ce chien indépendant et Brodeck qui s’enfuit : ils veulent tous les deux la liberté. « Il ne s’agissait pas du chien [...] mais d’un renard » l.31-32 avec la conjonction de coordination « mais » on peut constater que Brodeck a confondu l’Ohnmeist avec un renard. Un renard est un animal rusé, malin. On peut penser que l’auteur a voulu montrer que l’Ohnmeist l’était également.

Nous avons vu que différentes figures sont présentes dans ce récit et accompagnent Brodeck tout au long de sa fuite.

Par ailleurs, avec l’anaphore « je suis passé » l.4-6-7, on peut voir que Brodeck se remémore ses souvenirs dans le village en avançant. L’anaphore « je n’ai rien vu » l.39 nous montre que le départ du village de Brodeck est un renouveau pour son esprit. Il ne voit plus le village, on peut penser qu’il

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