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Le Rapport De Brodeck La Fin Du Camp

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Par   •  12 Janvier 2014  •  1 022 Mots (5 Pages)  •  1 661 Vues

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Le Rapport de Brodeck : La fin du camp

Dans ce passage, on peut analyser :

-Beaucoup d’oppositions :

→cadavres – homme libres : Entre le début du passage et la fin, on insiste à un changement de situation pour les détenus du camp. En effet, la libération permet aux prisonniers de reprendre « forme humaine ». On remarque également que Brodeck utilise beaucoup d’images pour désigner les prisonniers. Ces images démarquent une progression dans l’histoire, la différence entre les hommes humiliés et les hommes libres. « des cadavres », « des morts vivants », « des ombres » qui devient progressivement « cette armée vacillante », « silhouettes hésitantes », « une foule compacte », et enfin face à la Zeilenesseniss, ces hommes deviennent « ce grand fleuve d’os et de chairs souffrantes », « centaines de créatures », « un peuple », «fleuve des cadavres marchant », « aux ombres », « des ombres », « d’hommes redevenus libres ».

→ passé – présent passé – présent : Il y avait beaucoup de variations du temps dans ce passage. Brodeck parle du moment de la libération « Un matin », « mais ce matin-là », «Peu de temps après », « pour la première fois » mais également des moments antérieurs à cette libération, notamment lorsqu’il fait le portrait du garde qui lui servait de maître « durant des semaines », « qu’avant la guerre », ou celui de la femme du camp « jadis ». Il parle également du présent au moment où il écrit, lorsqu’il imagine « Aujourd’hui ». Toutes ces variations du temps démontre que Brodeck ne fait pas de différence entre le présent et le passé qui est encore très actif en sa mémoire.

→ maitres – gardes qui ont peur : La peur a changé de camp. Ce ne sont plus les prisonniers qui sont terrifiés mais les gardes qui sont pris de panique et fuient le camp « : la peur avait changé de camp », « encore les maîtres », « leur nervosité », « gestes tremblants », « pauvres mots de comptable en somme, minables et sans dignité », « implorant, craintif », « terrorisé, et s’enfuit en courant ». Avec cette inversion, la peur qui empare désormais les gardes, on s’aperçoit que le maître de Brodeck ne prête plus attention à lui « ce jeu ne l’amusait plus ». Il le considère même comme humain « en me regardant pour la première fois dans les yeux », et lui adresse la parole, mais Brodeck le ridiculise en lui répondant en aboyant. Cet aboiement montre le mépris qu’éprouve le narrateur envers son maître, cependant durant toute la description qui lui est destinée, Brodeck ne montre aucun signe de haine ou de rancœur envers cet homme.

→ la belle Zeilenesseniss – une fée paillasse : De la même manière que pour son maître, Brodeck fait le portrait la Zeilenesseniss. Il la décrit avant et après s’être fait piétiner par « les ombres ». « son visage poudré », « C’était une plaie énorme et ronde ». A ces oppositions s’ajoute la répétition de la solitude la jeune femme lorsque celle-ci revenue au camp se retrouve face aux hommes libres « seule », « Abandonnée », « la dernière », « la seule ». Cette insistance est hyperbolique et a pour but de renforcer le nombre important des prisonniers.

→ Au début présence du « nous »

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