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Rapport de brodeck , les hommes du village

Commentaire de texte : Rapport de brodeck , les hommes du village. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Janvier 2016  •  Commentaire de texte  •  1 936 Mots (8 Pages)  •  1 921 Vues

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Les hommes du village[pic 1]

 M   Lors de la lecture du Rapport de Brodeck, vous pouvez constater que les hommes sont très présents dans le roman, nous allons donc vous décrire précisément quelques-uns des hommes du village et tenter de voir quelle place ils tiennent dans le roman de Philipe Claudel.

 Tout d’abord nous pouvons classer ces hommes en 2 groupes bien distincts. Dans le premier groupe nous avons mis Orchwir , Gobbler et Schloss  qui semblent être des figures importantes du roman. Et dans un deuxième groupe nous y avons mis le curé Peiper, Stern, Beckenfür, Pipersheim et Vurtenhau qui jouent un rôle moins important dans le roman.

Orschwir est le maire du village. Monsieur le maire est une personne laide, et d’après Brodeck il est plus beau le matin que dans la journée. Il tient une grande ferme où il élève des porcs : c’est là son seul héritage et toute sa fortune. Malgré sa laideur il est marié à Ilde Popenheimer : la fille du partie le plus riche des alentours, ils ont deux enfants ; Günter 20 ans et Gehrat 19 ans, tous deux morts dans le poste de guet en jouant avec une grenade. Il parait qu’il est devenu maire suite à ce tragique évènement.  Il est l’un des hommes qui lit et juge le rapport que Brodeck. Orschwir le dit p134 « Viens nous voir vendredi, Brodeck tu nous liras… »

Orschwir est un homme grand, aux larges épaules.  Pour décrire sa carrure impressionnante, Claudel parle de "grande carcasse"p134. Il le compare également à un "géant haut et large".  Orschwir est très laid « aussi laid qu’un régiment barbare au grand complet » p. 36 et ne s’habille pas avec la plus grande des classes, Brodeck décrit « sa casquette de loutre » p134  mais, malgré cela, il a la réputation d’avoir fait de nombreuses conquêtes.  Il possède de grands yeux bleus mais un nez "piqué de vérole"p.20.  Ses mains, grosses et larges, sont comparées à des "sabots de mule"p20.   Orschwir se caractérise par sa laideur, ce qui pourrait nous faire penser qu’il ressemble à ses cochons. Il a collaborer avec l’ennemi  pendant la guerre, a participé au meurtre de l’Anderer , et il ne semblent rien regretter : « je regardais son couteau, ce couteau qui lui servait le plus naturellement du monde ce matin-là à se nourrir et qui la veille au soir s’était sans soute planté à plusieurs reprises dans le corps de l’Anderer » p44. Orschwir nous donne l’impression qu’il admire beaucoup les cochons , il pense que les porcs valent mieux que l’homme  « il n’y a que le ventre qui compte » ; « ils (les porcs) ne connaissent pas le remord. Ils vivent. Le passé leur est inconnu. Ne crois-tu pas que ce sont eux qui ont raison ? » p50.51). Pour lui, l’important, c’est de continuer de vivre même si on commet des choses atroces : « Tout ce qui appartient à hier appartient à la mort, et ce qui importe c’est de vivre (…). Et moi, je dois faire en sorte que les autres aussi puissent vivre, et regardent le jour d’après… » p367-368.  Lors de l’invitation de l’Anderer à l’auberge de Schloss l’Anderer le dessine comme un homme lâche compromis et faible.                                    

        

Gobbler est le voisin de brodeck. C’est un homme qui a passé la soixantaine, il a  une femme Boulla.  Il occupait un poste à S. mais revient au village pendant la guerre. Il n’a jamais parlé à Brodeck avant l’Ereigniës. On sait qu’il a participé à l'Ereignïes. Durant la guerre, il a incité les villageois à collaborer avec l'ennemi, c'est lui aussi qui leur conseille de livrer les trois jeunes filles aux Fratergekeime. Il est probablement impliqué dans le viol d’Émélia car elle l’a frappé. Il ne cesse d'espionner Brodeck et de le menacer. Son physique est assez repoussant, ce qui ne le fait pas apparaitre comme une personne digne de confiance. Il est chargé de surveiller Brodeck et fouille même sa resserre pendant son absence.

 Il ne sourit jamais p.33.  Sa vue est très faible « un voile de peau blanche mange un peu ses yeux et il ne voit pas à plus de 5 mètres » p.33.  La peau qui pend de son cou lui dessine des rougeurs sanguines. Il a « le visage taillé à la serpe » p33, « les  dents grises et pointues », p34.  Sa femme est grosse et bavarde et elle sent l’oignon et le grain. p.33  C’est un personnage négatif, car dès sa première apparition il écrase sans raison un escargot, « plein d’une grâce innocente » p. 34.  Gobbler est définit par sa laideur, il est aussi comparé à ses coqs. Lors de l’invitation de l’Anderer il est caractérisé de deux façons,  sur l’un de ses profils on peut le voir comme un homme dont le visage est souriant, aux yeux lointains, aux traits paisibles,  alors que son autre profil représente  une horrible grimace, hautaine et cruelle.

Schloss  tient l’auberge du village, celle où a habité  l’Anderer et où Schloss  a été assassiné. C’est un homme sans envergure. Il apparaît comme un homme détruit depuis que son enfant et sa femme sont morts. A sa mesure, il essaie d'aider Brodeck. Son rôle est important car l’Anderer a loué une chambre chez lui, c’est donc Schloss qui le voit le plus souvent. De plus, à son arrivée, l’Anderer a demandé comment se rendre à l’auberge de Schloss : donc  il connaissait son nom  mais comment l’a-t-il connu ? Il est également le seul à avoir entendu la conversation qui a eu lieu entre Orschwir et l’Anderer le lendemain de la soirée de présentation des portraits. Cette conversation, il ne l’a confiée qu’à Brodeck. C’est donc grâce à lui que l’on peut sous-entendre que le Maire ne souhaitait pas la mort de l’Anderer, qu’il l’a mis en garde.

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