Le Rapport De Brodeck - Incipit
Compte Rendu : Le Rapport De Brodeck - Incipit. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar maxjanv • 29 Mai 2014 • 913 Mots (4 Pages) • 1 893 Vues
Du début (p.11) à « Oui, je dirai l'Ereigniës » (p.13)
I – Contextualisation
a) Situation d'énonciation
=> Qui parle ?
• Locuteur omniprésent : « Je » (1er mot) + « moi » ; « toi », « tu », « te » (dans la bouche des autres) + prénom Brodeck
• Infos :
Ce narrateur a fait des (petites) études l'intellectuel du village.
Il a une machine à écrire (symbolique) et maîtrise la langue, les mots et leur force (puisque le but du rapport est de se justifier => art de la rhétorique, parole à la défense tel un avocat).
Il parle le dialecte.
Donc très peu d'infos.
=> A qui ?
• Destinataires :
Lecteur, souvent interpellé, sollicité : « vous », « ne me demandez pas », nbses questions
Une instance encore plus large : « ils te croiront ». L'humanité, les hommes, la justice ? Les autres, ceux qui sont extérieurs au village et qui ne sont donc pas dans leur logique ?
b) Où et quand ? (Cadre spatio-temporel)
=> Lieu :
• Lieu incertain, vague, imprécis : « ici » (crée le réalisme, l'impression d'authenticité), « notre village », « sur les contreforts de la montagne, posés entre les forêts comme des oeufs dans des nids », « si loin de tout, qui est si perdu »
• Le dialecte et les quelques indices géographiques peuvent faire penser à un territoire de l'Est de la France, proche de la frontière franco-allemande (Alsace)
=> Village et ses habitants :
• Brodeck à la fois se situe au milieu des « autres », « ils », « les gens » (indéterminé, vague => seul le maire et Schloss l'aubergiste sont nommés)
• et en même temps en opposition avec eux : « Mais les autres m'ont forcé » (8), « je n'y suis pour rien », « moi je n'ai rien fait », « ils ont dit qu'ils voulaient que ce soit moi »
=> impuissance, passivité, pas maître de son destin, obligé
• Il se distingue tout en faisant partie, en ayant des pts communs avec eux : Il parle le dialecte, il est donc de là, « enraciné » dans ce territoire « nous », « on », « notre village », « le nôtre »
=> Temps :
• village marqué par la guerre qui vient de se terminer : « la guerre, ce qu'elle a fait ici, et surtout ce qui a suivi la guerre, ces semaines et ces quelques mois, notamment les derniers » => passé composé. Mais temps imprécis : quelle guerre ?
Espace et temps plutôt indéterminés : permettent de rendre l'histoire qui va suivre universelle, applicable en tous lieux, en tous temps.
II – Préparation de l’intrigue et
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