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Plan Rapport De Brodeck Passage De La Zeilenesseniss

Mémoire : Plan Rapport De Brodeck Passage De La Zeilenesseniss. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Avril 2013  •  534 Mots (3 Pages)  •  5 994 Vues

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Philippe Claudel, un auteur romancier, nouvelliste, réalisateur mais aussi scénariste né le 2 février 1962 en France. Il écrit en 2007 Le rapport de Brodeck dont nous allons maintenant étudier un extrait. Dans cet extrait on peut voir les différents sentiments, la cruauté mais aussi le désarroi, que ressentent les personnages. C'est pour cela que nous allons nous demander comment l'auteur grâce cette hypotypose, arrive-t-il à montrer la cruauté de la scène. Pour tenter de le savoir nous y répondrons en deux parties. Nous verrons d’abord le contraste entre la notion de famille et celle de la cruauté qui se dégagent du texte et par la suite nous verrons que l’auteur fait appelle à nos sens dans sa description.

I- Un contraste entre la notion de famille et la cruauté des personnages

1) Une notion familiale…

« un pauvre gars qui nous ressemblait comme un frère » l.12-13 : les prisonniers se ressemblaient tous, à force de maigrir et de rester tous les jours ensemble ils deviennent pareil, ne font plus qu’une famille

« dans ses bras son enfant » l.58 : la « Zeilenesseniss » ne sort jamais sans lui

Les  « Fratergekeime »l.15 : ce sont les soldats, ‘Frater’ qui signifie frère, montre qu’ils se ressemblent dans leurs comportements et se rejoignent comme frères

2) …contrasté avec celle de la cruauté

« Le ‘’Du’’ » l.42 : les prisonniers sont traité comme des objets, les soldats ne font pas l’effort de savoir leurs nom, ou même leurs numéros. Ils s’amusent avec.

« mangeaient … nos vies »l.98-99 : comme si c’était leur petit-déjeuner, les soldats prennent chaque jour à la même heure du plaisir à prendre la vie d’un prisonnier

« la Mangeuse d’âmes » l.102 : comme les soldats, la ‘’Zeilenesseniss’’ ‘mange’ les âmes des prisonniers

« le réveillait »l.80 : elle le réveil pour qu’ils puissent assister à la pendaison du « Du »

« bonheur laid »l.39 : une antithèse qui provoque un sentiment de regret, les prisonnier regrettent de ressentir ça mais sont quand même content de rester là encore quelques temps « qui permettait de tenir, de tenir encore »

II- Un texte réaliste mais dur à lire

1) Une description précise qui fait appelle à nos sens …

« il y avait à l’entrée du camp…la langue épaisse, gonflée, tendue hors des lèvres »l.2à12 L’auteur utilise l’hypotypose ce qui provoque chez le lecteur une impression d’être dans eux dès le début de l’extrait

Dans le troisième paragraphe, des lignes 42à49, on peut voir que Claudel fait appel à notre l’ouïe avec les mots « escabeau », « creuser »  et « portail »

« Fraîche, les joues encore rosies par l’eau pure …cette odeur de glycine sans vomir ni pleurer »l.57à62 L’auteur fait là appelle à notre odorat avec le parfum et les odeurs de propre de la « Mangeuse d’âmes »

2) …Mais parfois dure à lire

« Un homme s’y balançait... et dont le maigre

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