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Les fausses confidences - acte II scène 1

Commentaire de texte : Les fausses confidences - acte II scène 1. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Novembre 2021  •  Commentaire de texte  •  746 Mots (3 Pages)  •  1 978 Vues

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Acte II, scène 1, 1ere partie

La scène 1 de l’acte II est un dialogue entre Araminte et Dorante.

Araminte a appris par Dubois que Dorante l’aimait. Dorante, lui, ne sait pas que Dubois a fait des révélations sur ses sentiments à Araminte.

La jeune femme cherche à pousser Dorante à lui avouer de son amour.

Elle feint la curiosité et l’innocence, alors qu’elle connait déjà les sentiments de Dorante à son égard.

Nous sommes pleinement dans la thématique des fausses confidences : les 2 personnages se jouent l’un de l’autre. Araminte connait la vérité sur les sentiments de Dorante et veut le pousser à la confidence.  Nous verrons comment Araminte se comporte d’abord comme une amie en quête de vérité, puis comment elle cherche à obtenir les aveux de Dorante.

Nous verrons également comment le caractère de Dorante  transparait, plein d’humilité et de prudence.

Enfin, nous verrons au travers de ce dialogue comment les personnages s’approchent de la vérité tout en mentant.

Dans la première réplique, Araminte pose des questions sur la femme aimée par Dorante.

La répétition « je n’en imagine point » en début et en fin de phrase, lui permet d’insister sur le caractère probablement exceptionnel de l’objet de l’amour de Dorante.

La question « Elle est donc au- dessus de toute comparaison ? » vient appuyer sa précédente affirmation.

De plus, on peut supposer que de cette façon, Araminte cherche à orienter la réponse de Dorante qui ne peut que surenchérir sur les compliments.

Araminte semble faire preuve d’un certain sens de l’humour mais aussi de vanité car elle recherche les compliments.

La réplique de Dorante (lignes 42 à 44) exprime la force de son amour.

« Dispensez moi de la louer, Madame, je m’égarerais en la peignant » exprime la passion et l’égarement du personnage, qui craint de se perdre dans la description de son amour.

« On ne connait … » : l’utilisation du pronom indéfini « on » insiste sur le caractère subi de cette passion et sur sa force.

Et la dernière partie « et jamais qu’elle ne me parle, …. » montre que cet amour se nourrit à chaque fois que Dorante voit la femme qu’il aime.

On peut aussi deviner le caractère humble de Dorante : d’un côté, ses paroles sont élogieuses à propos d’Araminte, de l’autre, il peut se contenter de sa simple présence et de la voir sans rien en attendre de plus.

Puis suit la réponse d’Araminte. Elle baisse les yeux et continue : cette indication montre que la jeune femme cherche à provoquer la confidence, à avoir une conversation plus intime et en confiance avec Dorante. Elle ne cherche plus la flatterie mais veut pousser Dorante à dire la vérité.

Elle lui fait remarquer que son comportement n’est pas rationnel, il « blesse la raison », il est « bizarre » car elle ne comprend pas pourquoi Dorante n’exprime pas son amour. Finalement, à quoi sert d’être aimée si on ne le sait pas et à quoi sert d’aimer si on ne le dit pas. De cette façon, elle cherche à forcer la confidence de Dorante.

Ensuite, les répliques s’accélèrent entre les 2 personnages. Leur échange ressemble à une joute verbale et nous laisse à penser qu’ils se rapprochent de l’aveu et donc de la vérité tout en essayant de retarder ce moment.

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