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Le vieux saltimbanque, Baudelaire analyse linéaire

Fiche : Le vieux saltimbanque, Baudelaire analyse linéaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Juin 2022  •  Fiche  •  1 688 Mots (7 Pages)  •  1 576 Vues

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« Le vieux Saltimbanque » de Baudelaire

Introduction :

Baudelaire est né en 1821 et mort en 1867. C’est donc un écrivain du milieu du 19ème siècle. Il a surtout vécu à Paris dans le quartier latin. Il fait d’ailleurs souvent référence à Paris dans ses ouvrages. Il a aussi fait un voyage dans l’océan Indien, à l’île de la Réunion ce qui lui a inspiré : « Parfum éxotique » et « La chevelure » ... Il a aussi multiplié les rencontres féminines parmi lesquelles on trouve Jeanne Duval, une femme noire, qui va bcp influencer la poésie de Baudelaire. Il va aussi multiplier les problèmes financiers et afin d’y subvenir, il va devenir journaliste et critique. En 1857, il publie « Les Fleurs du Mal » autour duquel il y aura un scandal puis un procès qu’il perdra car certains poèmes sont à caractère pornographique, ce sont ces poèmes qui vont être censurés. Afin de se « venger », il republie tt en Belgique et en rajoute. Il tombera malade et sombrera dans la misère. Il va aussi publier des poèmes parmi lesquelles figure « Le Spleen de Paris », 1862.

Poème en prose :

  • apparu au 19ème siècle c qqch de très original
  • Aloysius Bertrand est le premier à écrire en prose
  • « Gaspard de la Nuit », 1842
  • lu par Baudelaire
  • va énormèment se densifier au 20ème siècle avec :
  • Francis Ponge et René Char
  • Texte court possédant tjrs un titre
  • L’histoire est secondaire, c pas la narration qui l’emporte c la description
  • Souvent allégorique, raconte qqch pour aller vers une discussion
  • Thème de :
  • la modernité (la ville moderne (les ponts, les éclairages et les gares))
  • l’imaginaire (« Gaspard de la Nuit ») ; Rimbaud aussi
  • à partir du 20ème siècle : objets de notre vie habituelle (Francis Ponge)
  • prolifération des figures de style et pas de majuscule au début des lignes

Dans Alcools, le thème des saltimbanques est retrouvé dans « Crépuscule » p65 et « Saltimbanque » p101

Analyse :

Paragraphe n°1 :

  • l.35 : énumération qui permet de synthétiser la description de la fête forraine faite par Baudelaire : « lumière, poussière, cris, joie, tumulte » :
  • Mélange de perception visuel : « lumière, poussière » et auditive : « cris, joie »
  • Il montre une fête forraine qui bat son plein.L’agitation et largement soulignée à ce moment là

  • L.36 : met en valeur que l’argent (qu’on en ait ou pas) n’est pas un problème
  • = les problèmes sont mis de côtés
  • Il y a une forme d’abondance dans ce qu’on voit, entend et l’argent
  • Décris la foule, des morceaux de celle-ci, mères et pères et enfants mais personne en précis
  • Enfants profitent de ce moment :
  • Baudelaire décrit ça de manière réaliste (fête familiale populaire)
  • L.40 : hyperbole : « éblouissant comme un dieu »permet de mettre en avant l’artiste, crée une métamorphose de l’artiste
  • Paragraphe se finit sur une perception olfactive : « parfums »= plaisant et « odeur de friture »= opposé
  • 1er mot : parfum donc perception olfactive agréable mais parmi tt ces parfums, il y a l’odeur de friture = peu/pas agréable
  • mais par le biais de la comparaison assimilé à « l’encens de cette fête », B montre que aux yeux de cette foule, il y a une sorte de transformation du spectacle. On assimile les artistes à des dieux et l’odeur désagréable à l’encens de l’église = mértamorphose étonnante par les gens qui constitue cette foule

Paragraphe n°2 :

  • l.43 : Le vieux saltimbanque est marginalise : répétition du mot « bout » = vraiment isolé
  • se distingue, se sépare des autres et c volontaire : « il s’était exilé lui-même »

  • l.45 : Antithèse entre « splendeur » et « pauvre »
  • Description d’abord physique de ce personnage
  • Voc de la dégradation : « voûté », « caduc », « décrépis », « une ruine d’homme »
  • Montre que le lieu où il se trouve est à son origine :
  • Hyperbole : « une cahute plus misérable que celle du sauvage le plus abruti »
  • Antithèse entre la foule qui balance de l’argent et le pauvre
  • Eclairage de façon tragique qui souligne sa pauvreté, la lumière valorise encore plus la déchéance du perso
  • « je » = auteur. Sa première intervention va se porter sur le vieux
  • c qd il le repère qu’il arrive dans le texte

Paragraphe n°3 :   va se construire sur la négation

  • Fête foraine usage de l’énumération et de la répétition qui frole l’anaphore
  • Eléments intéressants : « joie » et dernier mot « élan » = élan de vie
  • Frénésie = qqch d’excessif, qui va dans tous les sens
  • Débauche = dépréciatif = ils s’amusent n’importe comment, pas comme il faut
  • Vieillard caractérisé par la beauté :
  • Répétition de « misère » + « misérable » + étas de ses vêtements : « haillons » avant tenue festive mais mtnt = état lamentable
  • Usage de l’hyperbole : « pour comble d’horreur, de haillons comiques »
  • Le passé d’un artiste du cirque qui est mtnt complètement pauvre

  • Antithèse foule (oseille et joie) vs solitude (pauvreté)
  • Les négations permettent de mettre en place une autre antithèse d’un côté on s’agite, on joue et de l’autre rien. :
  • Vieux saltimbanque = négation d’activité, plus d’activité comme si il était mort
  • Il semble accepter son sort, il n’y a plus de combat. Destiné = registre tragique
  • Idée d’une sorte de lassitude et fatique mis en valeur par « renoncer » et « abdiquer », le perso est malheureux, il semble avoir accepté son destin
  • Qqch de grotesque car on pourrait en rire ce qui renforce le côté tragique

Paragraphe n°4 :

  • Renversement entre spectateur et acteur :

  • B projète le COD en début de phrase ce qui valorise cette singularité. C un regard pathétique qui apparaît ici
  • Le mot « misère » réapparait : c à cause de sa misère qu’on ne s’appoche pas de lui (« répulsive misère »)
  • Une exception, il y a Baudelaire qui regarde le vieux saltimbanque
  • Réaction de sympathie : « je sentis ma gorge serrée »
  • Eprouve de l’empathie, évoque sa réaction, il est très touché par ce spectacle

Paragraphe n°5 :

  • « Que faire ? » = réflexion, méditation, veut comprendre pourquoi dans cette fête pleine de vie il y a ce vieux
  • pas apporter de réponse à la question vu qu’il n’établira pas de contact
  • il n’ose pas lui adresser la parole
  • empêcher par la foule de le faire

  • antithèse entre curiosité, merveille et tenèbres, déchiquetés (haillons) et puante
  • Le poète se sent mal à l’aise, incapacité à pleurer sur le sort de cet homme : pleure de l’humilier, de créer l’effet inverse et pour finir lui donne pas d’argent
  • Il échoue totalement à affectuer le contact et explique sa malaisance

Paragraphe n°6 :

  • Le perso n’étant parvenu à rien va poursuivre sa réflexion et se demande pourquoi le perso reste encore dans sa mémoire
  • La rencontre l’a marquée : « obsédé »

  • « : » mettent en place la dernière partie où il comprendpourquoi levision pathétique de ce marginal resrte gravé dans sa mémoire
  • = Prémonitoire :
  • Le poète s’aperçoit que ce spectacle de déchéance l’a rant touché car il s’associe à lui. Il fait une analogie entre le vieux saltimbanque qu’on ignore et l’homme de lettre qui n’a plus de succès. Il va se voir en lui.
  • Il va reprendre des termes de vieillesse : « vieux poète »...
  • Il va mettre en évidence l’ancienne popularité qu’il a eu : «  brillant amuseur » aussi égal au saltimbanque
  • Il va reprendre le thème de la solitude : « sans amis, sans familles, sans enfants » ; « l’ingratitude publique » ; « le monde oublieux ne veut plus entrer »
  • Parler du vieux saltimbanque c’est parler de tt les artistes en général :
  • = allégorie, un symbole
  • Baudelaire reprend à son compte qqch de développer depuis des années : cette idée que ce sont des artistes qu peuvent sombrer (poète maudit)
  • Exclamation + négation = démarche volontaire d’oublier (on le chosit) ces auteurs

Conclusion :

- Le Spleen = état de profonde mélancolie donc nous comprenons que dans cette ville de Paris où grâce à la vie environnante on ne devrait pas souffrir de la solitue, le poète éprouve un profond mal être et on voit à quel point les conditions peuvent être difficile

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