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Le rapport de Brodeck

Fiche de lecture : Le rapport de Brodeck. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Juillet 2018  •  Fiche de lecture  •  8 981 Mots (36 Pages)  •  1 812 Vues

Page 1 sur 36

O.E 1: Séquence n° 2 : Le Rapport de Brodeck  Philippe Claudel 2007

NB : sont considérés comme des analepses tous les évènements qui se sont déroulés avant l’ Ereigniës, l’agression contre De Anderer

pages

lieu

temps

Personnages présents

Personnages dont B parle

action

I

p 11-18

À l’auberge Schloss

« il y a environ trois mois »

Tous les hommes du village « presque 40 personnes » sauf le curé Peiper et « deux ou trois vieillards »

 L’Anderer (ses différents surnoms)

Jenkins

Fédorine Poupchette

Émélia

Demande des villageois juste après l’évènement : Brodeck doit écrire le rapport sur l’Ereigniës / se sent menacé / accepte sa mission / description de l’auberge Schloss / analepse : départ de Jenkins policier (disparu) à la guerre / « la confrérie de l’Éveil » De Erweckens’Bruderschaf / Diodème l’instituteur / raison de la présence de B à l’auberge : du beurre pour des sablés, Poupchette malade, chanson de Fédorine « Billissi le pauvre tailleur ».

II

p 19-25

À l’auberge Schloss

Idem

« ces dernières journées de septembre » « au début de l’automne dernier. La guerre avait cessé depuis un an. » « C’était juste trois mois, presque jour pour jour, après que l’Anderer était arrivé chez nous… »r p

« presque tous les hommes de notre village » dont Orschwir le maire et Gott le maréchal-ferrant

Alfred Wurtzwiller

(le receveur)

Gerde ( la femme de Gott)

L’Anderer + ses animaux Mlle Julie et M.Socrate

B piégé dans le cercle des hommes / Vurtenhau dit « tu seras le scribe. » / le métier de B et les mandats irréguliers / B accepte d’écrire en disant « je » pour dire « tout le village, tous les hameaux autour, nous tous quoi, d’accord ? » / « Il faudra vraiment tout dire afin que celui qui lira le Rapport comprenne et pardonne. » / les hommes trinquent. analepse : les trois visites dans la chambre de l’Anderer.

B rentre en courant chez lui.

III

p 26-31

Chez lui

La nuit

Fédorine et Poupchette endormies

Emélia

Fédorine

Les gardes du camp

Angoisse et cauchemar : le cratère, le Kazerskwir / le rôle de Fédorine, sa douceur au moment du retour « j’ai passé près de deux longues années loin de notre village. » / analepse : rencontre et adoption de B à l’âge de 4 ans par Fédorine « C’était au début d’une autre guerre. » / la beauté d’Emélia / analepse : le camp « Chien Brodeck.».

IV

p 32-42

Au village

Vers la ferme    

d’ Orschwir (le Maire)

Le lendemain

« Au matin du lendemain de l’Ereingniës »

Göbbler

Boulla (la femme de Göbbler)

Ilde Popenheimer

(la femme

d’ Orschwir) et leurs fils morts Günter et Gerhart,

Diodème, (l’instituteur)

Surpris et menacé par Göbbler / portrait de Göbbler / le chien errant, le vieil Ohnmeist  analepse : son attitude avec l’Anderer / la grande ferme d’ Orschwir / le monument aux morts où apparaît le nom de B /

analepse : la mort accidentelle (grenade) des fils Orschwir / la poterne avec la devise de la ferme « Böden und Herz geliecht » « Ventre et cœur unis » /  mort étrange de Diodème « voilà trois semaines » / décision de B d’entreprendre le récit que nous lisons « dès le lendemain de sa mort, j’ai entrepris ce récit, en marge du Rapport que les autres m’avaient demandé de rédiger. J’écris les deux à la fois. » / Diodème et ses réflexions / analepse : un après-midi avec Diodème ; échange sur Orschwir et la devise + lecture de brouillons de ses romans + portrait de Diodème « C’étaient de bons moments. ».

V

p 43-51

Chez Orschwir

 

Le même matin

Orschwir

La jeune servante aveugle « Die Keinauge » « la Sans regard »

Diodème

Le Professeur Nösel

L’Anderer

Portrait d’ Orschwir débraillé qui déjeune (couteau) / analepse : le goût des livres de poésie brûlés au retour du camp + la mort de Nösel dans un autre camp /         B veut voir le corps / traversée de la maison labyrinthique et son histoire selon Diodème / les bâtiments de l’élevage de porcs /  analepse : l’attitude d’Orschwir pendant la guerre, le commerce avec les Fratergekeime / visite de l’élevage « Car ils mangent de tout, Brodeck sans se poser de questions….Ils ne laissent rien derrière eux, aucune trace, aucune preuve. ».

VI

p 52-58

Dans le village

Dans le café de la mère Pitz

Le même matin

« ce lendemain de l’Ereingniës »

la mère Pitz

L’Anderer

Réflexion générale et interrogations de B sur lui-même  et sur la peur / description du « café » attenant à la cuisine / les plantes et les magnifiques herbiers « le Grand Livre des Morts et des Mortes » De Buch vo Stiller un Stillie / café brûlant / « Que t’arrive-t-il B ? Tu as vu le diable ? » Silence de B / l’herbier / conscience de la présence de l’Anderer / son portrait « parfois en le regardant, j’avais songé à qqe figure de saint. ».

VII

p 59-65

Au village, chez Gunther

Beckenfür

Plusieurs semaines après (Diodème est mort)

Gunther Beckenfür + son vieux père

L’Anderer Cathor

Peur de B « peur d’agiter des fantômes et peur des autres. » Fritz ne le salue pas / récit 1 de l’arrivée de De Anderer le 13 mai (description champêtre) vers 17 h,  17 h 30 par Gunther Beckenfür (allusion à Cathor son beau-frère « il avait perdu ») + description de l’équipage étonnant de l’Anderer avec ses bêtes + bref échange entre l’Anderer et Beckenfür / réflexion sur la solitude.

VIII

p 66-72

Dans la resserre

?

B seul

L’Anderer Diodème

Maître Knopf (le clerc de notaire)

Rudolf Sachs (le vendeur)

Fédorine

Le curé Peiper

Le maire de l’époque Sibelius Craspach

Johann Lülli (le nouvel instituteur)

Bilan par B de l’arrivée de l’Anderer + interrogation « il a dû s’arrêter qqe part » / La rivière, la Staubi, l’origine étrange de son nom / l’Anderer calculateur, rien n’est dû au hasard / la resserre et ce qu’elle contient / analepse : l’achat de la maison + la cabane donnée à l’arrivée de B enfant et Fédorine + le voyage et l’installation au village « c’était un paradis » / la resserre comme un abri + la table de Diodème avec tiroir fermé à clé.

IX

p 73-83

Dans la resserre

B seul

Moshe Kelmar

Ulli Rätte

Die Zeilenesseniss et son bébé

Le mur de la resserre / analepse : le camp, la Büxte « la boîte » le cachot , l’arrivée au camp, le wagon du voyage (6 jours) + portrait de Kelmar et leurs échanges : les fleurs « la pervenche des ravines », les lieux de la Capitale et le petit théâtre Stüpispiel + rencontre avec Emélia + course vers le camp et la mort de Kelmar + l’arrivée au camp avec le pendu « Ich bin nichts » + le rituel de la pendaison matinale avec Die Zeilenesseniss « la Mangeuse d’âmes »  + les visions au camp des personnes aimées « Le temps, ça n’existait plus. »

X

p 84-91

Dans la resserre

La nuit

Vers minuit

Göbbler

Les villageois présents lors du retour de B

Emélia

Intrusion de Göbbler / B caché menace « Je veille, B…Attention à toi ! » / Réflexion sur la situation de l’innocent au milieu des coupables + conscience d’avoir été exclu du meurtre / analepse : le retour au village après le camp et l’attitude équivoque des villageois + le voyage à pied depuis le camp « …sans le savoir, j’étais déjà mort. » retour vers Emélia + rencontre avec « le vieil homme » « Nous n’étions plus des hommes. Nous n’étions qu’une espèce. »

XI

p 92-98

Chez le vieil homme

Lors du retour

« Je suis resté quatre jours dans sa maison.»

Le vieil homme

Le fils du vieil homme

analepse : accueil dans la maison  du vieil homme (repas, bain, coucher et vêtements propres) mise en garde sur les surprises du retour  « On se souvient de ce qu’on a laissé, mais on ne sait jamais ce qu’on va retrouver, surtout lorsque les hommes ont été pris de folie durablement. » + départ de B vers le village et don de vêtements du fils « …il ne reviendra plus. » « S’il vous plait, (…) pardonnez-lui…pardonnez-leur… »

XII

p 99-107

Dans le village

Cinq jours plus tard « Voici au moins cinq jours que je n’ai pas poursuivi ce récit. »

Limmat

La mère Pitz

Frida Niegel

Marcus Stern

Fédorine, Emélia

Poupchette

(simple demande de nouvelles)

 le lendemain de la visite de Göbbler félicitations d’Orschwir + question sur déplacement de B / enquête sur la mort étrange des renards en bonne santé apparente + visite à Limmat à propos des renards / portrait de Limmat ancien instituteur de B / B vu par Limmat « Tu n’étais pas comme les autres car tu regardais toujours au-delà des choses…Tu voulais toujours voir ce qui n’existait pas. » / parallèle entre hommes et renards / enquête auprès de la mère Pitz à propos des renards  « Qu’ils crèvent tous ce serait mon bonheur ! » / jeu des remariages imaginés avec Frida Niegel / déplacement prévu chez Marcus Stern.

XIII

p 108-113

Vers la cabane de Stern / la roche La Lingen

Dans la quincaillerie 

« Un jour de plein été, le 8 juillet vers les trois heures de l’après-midi… »

« Quelques heures après »

L’Anderer

Wilhem Vurtenhau

Gustav Röppel

Gustav Röppel

Le sentier vers chez Stern / analepse : rencontre avec l’Anderer en tenue inadaptée sur la roche la Lingen avec carnet et une mine de plomb, dessins entraperçus  / B nomme à la demande de l’Anderer les sommets, il les note + invitation lancée à B à venir voir ses livres / Wilhem Vurtenhau outré que B ait « donné tous les noms !? » à un personnage inquiétant / attitude étrange de Gustav Röppel depuis l’Ereigniës amitié rompue ? / menace étrange de Wilhem Vurtenhau « N’oublie pas que si qqe chose arrive, B, ce sera ta faute ! » / rire de B et Gustav.

XIV

p  114-122

Vers la cabane de Stern / chez Stern

Stern le tanneur

Le vieux Stern

De Gewisshor

Réflexion sur la peur et la lâcheté / portrait de Stern / la puanteur de sa cabane « J’avais connu pire. » / analepse : B le Scheizeman du camp, la rivière (toilette et nourriture) / conversation avec Stern (le furet) à propos des renards : le grand-père Stern et les loups : suicide collectif ? / Stern demande des nouvelles du Gewisshor « le savant », ignore sa mort « Nous étions au moins deux  à ne pas avoir de sang sur les mains. »/ fait cadeau à B des moufles, de la toque et des chaussons payés par De Anderer. «  Si jamais il ne revenait pas, tu pourrais les garder pour toi. »

XV

p  123-132

Dans le café Pipersheim

Au village 

Le 03 Août

Hans Dörfer

Gustav Dörfer (son père)

Viktor Heidekirch (l’accordéoniste) 

Poupchette

Emelia

Roswilda Klugenghal,

Emil Dorcha (forestier) Ludwig Pfimling (garçon d’écurie) Bern Vogel (ferblantier) et Caspar Hausorn (commis à la mairie)

L’Anderer

Réflexion sur la tombée de la nuit /  récit 2 de l’arrivée de De Anderer par Hans Dörfer « J’ai pas eu peur moi. » / portrait de Gustav Dörfer violent et alcoolique / le carnet de l’Anderer /

analepse : conversation surprise par B un jour de marché / goût de Poupchette pour le marché / le joueur d’accordéon Viktor Heidekirch / présence d’Emélia / jugement de quatre villageois sur De Anderer, ses dessins, son carnet ressentis comme une menace « …une façon de dire ce qu’on est et ce qu’on a fait naguère, pour pouvoir le rapporter là d’où il vient… » / projet de ne plus laisser partir De Anderer / joie de Poupchette et indifférence d’Emelia /

la passion de Hans Dörfer pour les oiseaux et sa haine pour son père.

XVI

p 133-144

Dans la cuisine

Au camp

« il y a qqes jours »

« Il y a deux ans, le jour de mon retour. »

Orschwir 

Fédorine

Emélia (à l’étage)

Die Zeilenesseniss

Joss Scheidegger (le « maître » de B)

Désarroi de B qui porte accessoires en fourrure  « On m’a chargé d’une mission qui dépasse de très loin la capacité de mes épaules et celle de mon intelligence. » / différence de style entre le rapport et le récit /

visite d’Orschwir : B doit se rendre à la mairie avec son rapport le « vendredi en fin de journée » + hésitation en entendant les pas puis voix d’Emélia à l’étage / réaction brutale de B « Ça t’arrange bien de faire comme si elles n’existaient pas toutes les deux, hein ? Ça t’arrange, n’est-ce pas ? » sortie d’Orschwir  / analepse : le retour et les réactions des villageois + la porte poussée et vision de Die Zeilenesseniss + l’évacuation du camp, la fuite des bourreaux, Scheidegger détache « Chien B » « Qui sait qui paiera pour tout cela … ? »  + la mort de Die Zeilenesseniss piétinée par la foule des prisonniers tenant chaîne et médaille à la main « Et la mort n’est jamais difficile. Elle ne réclame ni héros ni esclave. Elle mange ce qu’on lui donne. »

XVII

p 145-152

Chez le curé Peiper

Devant la mairie

À la mairie, la salle des conseils

« juste après être allé à la mairie »

Le 3 décembre (un vendredi soir)

Le curé Peiper

Le Zungfrost « langue gelée »  les enfants du village

Orschwir

Maître Knopf

Göbbler

Limmat

Le Zungfrost « langue gelée »  les enfants du village + le père Hobel (forestier)

Le curé fait sa lessive dans la cuisine / propose à B de boire.

B rencontre Le Zungfrost / explication de son surnom : l’accident dans son enfance sur la rivière gelée.

Description de la salle / disposition des meubles comme tribunal / B invité à lire ce qu’il a rédigé / déception due à la présence de Limmat.

XVIII

p 153-161

(Dans la resserre)

À la mairie, la salle des conseils

Dans la cuisine

À la mairie, la salle des conseils

Dans les rues

« C’est le milieu de la nuit au dehors »

« Tout à l’heure quand je suis rentré à la maison » (après la lecture à la mairie)

Orschwir

Maître Knopf

Göbbler

Limmat

Fédorine

Orschwir

Maître Knopf

Göbbler

Limmat

L’Ohnmeist

Limmat

Limmat

(non nommé)

Emélia

Angoisse / Appel à Emélia « Je n’étais pas là. Mon ange pardonne-moi je t’en prie. » « Il faut tout écrire. Ils peuvent venir. ».

B lit la dizaine de pages écrites / témoignages et notes / revient sur déception due à la présence de Limmat / analepse : B enfant et la bonté de Limmat son maître.

B jette les guirlandes de champignons offertes par Limmat / interrogation de Fédorine.

Satisfaction de Orschwir / soupçon de Göbbler : il entend beaucoup la machine / réflexion de Limmat « Je le conjure de faire attention, je le conjure de rester dans le chemin tracé, de ne pas laisser son imagination gouverner ses pensées et ses phrases » / Maître Knopf fasciné par la toque en fourrure, B répond par une pirouette à la question de savoir qui l’a lui a fabriquée.

B rentre chez lui accompagné du chien sans maître / analepse : une promenade à S (sur la promenade Elsi) avec Emélia le deuxième soir de leur rencontre, achat crêpe « On se regardait tous les deux. Nous étions au tout début de notre vie. »  L’Ohnmeist abandonne B qui se décide à entrer chez le curé Peiper.

XIX

p 162-172

Dans la cuisine du curé

Dans les rues

À l’auberge Schloss

À l’auberge Schloss

Le même soir

« L’église sonna dix heures. »

Le lendemain de l’Ereigniës (après visite à Mère Pitz)

Le curé Peiper

Dieter Schloss

Caspar Hausorn

Dieter Schloss

Les villageois

L’Anderer

Le curé Peiper

L’Anderer

L’Anderer

B confie au curé ses doutes et ses craintes (ne dit rien du récit) / Peiper se déclare désormais incroyant / parle de « théâtre » qu’il continue à animer / le poids du secret de la confession « Je sais tout B. Tout. Et tu ne peux même pas imaginer ce que ce Tout veut dire. » « Je suis l’égout, B. Je ne suis pas le prêtre, je suis l’homme-égout. » le vin comme seul ami. / la guerre qui a tout ravagé, l’horreur qui fascine les hommes / la peur des villageois « ils ont peur de moi et de ce que je sais d’eux. »  / analepse : B enfant de chœur, tout était simple alors ; pas conscience du sens de la circoncision / visite de l’Anderer au curé « Moi je suis l’égout, mais lui c’était le miroir. » / le curé brise les bouteilles en riant puis s’endort / B sort

Fascination pour le ciel étoilé / réflexions sur les propos du curé Peiper et question : qu’avait dit l’Anderer au curé ?

B demande vin chaud / description auberge.

B trouve auberge fermée / frappe et demande à voir chambre de l’Anderer / chambre totalement vidée et nettoyée / présence d’une tache sur le parquet.

XX

p 173-181

Chez lui

À l’auberge Schloss

« Sur le chemin du retour… »

Le matin

La veille

« Hier soir… »

Fédorine

Dieter Schloss

Nösel

Gerthe (femme de Schloss)

et leur bébé (Stephan/ Reichart)

Poupchette

Se souvient avoir beaucoup lu et écrit dans la nuit / Fédorine attentive / panier de victuailles apporté par Alfred Wurtzwiller comme « paiement » pour le Rapport   « Pour ce que j’avais déjà écrit, et surtout, surtout, pour ce que je n’y avais pas écrit. » / bain de Poupchette / tentation du départ citation de Nösel « L’homme est un animal qui toujours recommence. ».

Devant vin chaud confidences de Schloss : reconnaît avoir servi l’occupant et regrette dénonciation de B + 1ère allusion au viol subi par Emélia / amour pour sa femme décédée / réflexion de B sur la confession et sincérité des regrets de Schloss + victoire du camp même sur ceux qui sont revenus  « Ils ne peuvent plus jamais regarder les autres sans se demander si au fond des regards qu’ils croisent il n’y a pas le désir de traquer, de torturer, de tuer. » / confidence : naissance et mort du bébé sans nom / culpabilité du père, rêve / « Il m’a serré longuement la main, et puis il m’a dit merci. Deux fois. Merci pour quoi ? » .

Réflexion de B « C’est tellement étrange une vie d’homme. »  mort du bébé comme refus de cette vie ?

XXI

p 182-190

Au village

À l’auberge Schloss

Dans l’écurie du père Solzner

À l’auberge Schloss

Chez lui

« Le soir de l’arrivée de l’Anderer…»

De Anderer 

Dieter Schloss

Menigue Wirfau (le boulanger)

Doris Klattermeier (les trois témoins interrogés)

+ une trentaine d’hommes

Fédorine

analepse : l’arrivée de l’Anderer / récits croisés de plusieurs témoins / entrée dans l’auberge après avoir frappé 3 coups / réaction de peur de Doris Klattermeier / demande hospitalité pour lui et ses animaux / installation à l’auberge et pour les bêtes dans l’écurie du père Solzner / l’Anderer paie plusieurs mois de pension pour elles.

une trentaine de personnes se rend à l’auberge par curiosité / l’Anderer dans sa chambre veut une « collation » / cuite du boulanger.

Réaction négative de Fédorine à la nouvelle « Quand le troupeau a fini par se calmer, il ne faut pas lui donner des raisons de remuer de nouveau. » / joie de B d’accueillir au village un inconnu / douceur de Fédorine et mise en garde « Il n’y a jamais de seconde chance, jamais. Et tu as charge d’âmes désormais… » / contact avec Fédorine et son odeur « Je sentais son odeur, je sentais son cœur battre. C’était aussi comme si le mien battait en elle. » / au camp conscience permanente de la mort « C’est bien la mort des autres, des êtres aimés, pas la nôtre, qui nous ronge et peut nous détruire. ».

XXII

p 191-198

Au village

« Au Début,.. » « Dans les premiers temps… »

« Deux semaines après l’arrivée de l’Anderer dans notre village… »

La journée du 10 juin  « Le soir du 10 juin »

Les enfants et les villageois

Dieter Schloss

l’Anderer 

le Zungfrost

les colporteurs (De Runhgäre)

Diodème

Rudolf Scheuling et Marcus Graz

(commentaires sur l’Anderer)

analepse : le début du séjour de l’Anderer au village / surprise puis attirance « L’Anderer sut s’entourer malgré lui d’un charme propre à amadouer les plus hostiles car tout le monde voulait le voir… » cadeaux aux enfants, visites à ses animaux / le thé et la simplicité de ses repas / promenades systématiques dans les rues ou le long de la Staubi avec ses bêtes.

Une fête organisée par le maire en l’honneur de l’Anderer (discours, musique et Schoppessenwass) / la phrase de bienvenue en dialecte sur la banderole « Wi sund vroh wen neu kamme » sens ambigu et inquiétant « Nous sommes heureux (attentifs ? vigilants ?) quand une personne nouvelle arrive (ou quand il arrive du nouveau) » / l’Anderer comprend-il le dialecte ?

XXIII

p 199-205

À la cabane du Lutz « à deux heures de marche du village, en allant vers l’ouest. »

Le Parc de S

À la cabane du Lutz

« Durant l’après-midi de ce jour… »

« Sous les arbres nus de janvier » temps de la rencontre

« Durant l’après-midi de ce jour… »

Emélia

Poupchette

Emélia

Emélia

Apparition de mares qui ont transformé le paysage « en une sorte de fantôme, de fantôme de pré… » disparition des sentiers / Poupchette sur épaules, main dans main d’Emélia / Emélia absente au réel / B prend ses mesures et repère l’auge de pierre : embarcation devenue tombeau / panique de ne plus voir Emélia et Poupchette, court vers elles dans la boue / rire comme preuve de vie / Emélia dans le vent sur le promontoire / fleurs envolées / chanson d’Emélia.

Souvenir de la danse avant le premier baiser / même chanson « devenue effroyable refrain dans laquelle Emélia s’était enfermée comme dans une prison, et où elle vivait sans vraiment exister. ».

Déclaration d’amour à Emélia « J’ai vu alors sur ses yeux comme le sourire d’une grande absente tandis que des larmes glissaient sur ses joues. ».

XXIV

p 206-212

Au village

À la Capitale

« …cette journée particulière du 10 juin. »

« Il y a longtemps… »

Ulli Rätte

Limmat

Sibelius Craspach (l’ancien maire) le curé Peiper

le Zungfrost

Réflexion sur les foules « Depuis longtemps je fuis les foules. Je les évite. Je sais que tout ou presque est venu d’elles. Je veux dire le mauvais, la guerre et tous les Kazerkwirs (les cratères) que celle-ci a ouverts dans les cerveaux de beaucoup d’hommes. » /

analepse : choix par les notables du village de payer à B ses études / quête faite par le Zungfrost pour lui et Fédorine / difficulté d’adaptation à la ville / l’Université, description et historique / les étudiants aisés et les pauvres / la passion de B pour les livres et l’étude / rencontre avec Ulli Rätte promenade dans les rues + les cafés / rejet par Rätte de son village « N’oublie pas que c’est l’ignorance qui triomphe toujours, B, pas le savoir. » / le grand rire d’ Ulli Rätte.

XXV

p 213-221

À la Capitale

Différents lieux de promenade

« Le lendemain et les six jours qui suivirent… » « Ce fut le lundi que tout explosa… »

« La veille… »

« Voilà cinq semaines que nous nous connaissions… »

« le lundi matin… »

Le Pr Nösel

Ulli Rätte

Wighert Rupparch

Emélia

Le Pr Nösel

Fritz Schoeffel

Julius Kakenegg

Barthéléo Mietza

Des rassemblements de plus en plus inquiétants dans la ville / rumeurs diverses + afflux de paysans ruinés en ville / contraste poésie et vie « Savant dans les livres, il était aveugle au monde. »

Manifestations de plus en plus importantes et qui dégénèrent / mort d’un meneur Rupparch.

Promenades en amoureux / découverte du sentiment / Emélia brodeuse accomplie se confie un peu « Alors je me mis à aimer Emélia aussi comme un sœur, un être venu des mêmes profondeurs que les miennes, un être qui, comme moi, n’avait d’autre choix que de regarder devant elle. ».

Cours de poésie à l’Université « Ils arriveront dans un murmure - Puis disparaîtront dans le brouillard et la terre. » / irruption d’étudiants et d’agitateurs, seuls restent quatre étudiants dans la salle, le Pr Nösel continue.

XXVI

p 222-231

À  l’Université

Dans les rues

Dans le vieux quartier du Kolesh

Le même jour

 « Vers les quatre heures… »

« Trois individus » 

dont Félix et le jeune Ullrich

Emélia

Gudrun Osterick (son amie)

Lecture à la bibliothèque d’un ouvrage du Dr Klaus Reinhold Maria Messner sur la propagation de la peste à travers les âges, gravure impressionnante /  

Chute de neige / départ (qui sera définitif) de l’Université.

Retour vers la chambre en ville.

Vitrines brisées + boutiques vandalisées + cadavres et inscriptions « Shmutz Fremdër » « Sale étranger / traître-souillure » / confusion dans l’esprit de B : souvenirs de sa petite enfance + gravure.

Appel d’un vieillard « dans l’antique langue qui était celle de Fédorine » / arrivée de trois individus portant brassard de deuil pour Wighert Rupparch, haineux et violents « Toi aussi tu pues le Fremdër » / B sauvé par l’intervention de l’un d’eux, étudiant passionné d’astronomie / le nez de B suspect / massacre du vieillard par l’adolescent qui vomit de dégoût / rires et félicitations du chef, son grand frère / B hypnotisé puis s’enfuit / l’étudiant sauveur mais méprisant « Fous le camp ! Je ne serai pas toujours là pour te sauver. ».

XXVII

p 232-238

À la Capitale

Chambre de Ulli Rätte

Au camp

À la Capitale

Chambre d’Emélia

« Le lendemain… »

« C’était un matin de gel… »

Le jour de l’abandon du camp

« Le lendemain de ce qui fut plus tard appelé la Pürische Nacht… »

« Une heure plus tard… »

Fra Haiternitz

(la logeuse)

Ulli Rätte

Ulli Rätte

Sheidegger

Emélia

Gudrun Osterick

67 cadavres ramassés dans les rues / nouvelle manifestation annoncée.

Nuit agitée pour B + décision de s’en aller, rend ses clés.

Ville marquée par les évènements.

Ulli Rätte endormi ivre / porte traces de sang.

Chien B reconnaît le rire de Rätte parlant d’un café agréable / refus de le voir « Je préférais le doute à la vérité, même le doute le plus mince, le plus fragile. Oui je préférais cela, car je crois que la vérité aurait pu me tuer. ».

Réflexion sur « les courants de la vie, ceux qui nous emportent plus qu’on ne les suit… ».

B cherche en vain le cadavre de son ancien ami / observe celui de la Zeilenesseniss.

B trouve Emélia et son amie brodant une nappe pour un trousseau de mariée / la demande en mariage / voit le village comme un refuge.

Départ de la ville / nombreux réfugiés prennent la route.

Réflexion sur sa vie « c’est comme une bouteille dans laquelle on aurait voulu faire entrer plus qu’elle ne peut contenir. » « J’aurais aimé être tenu loin de la rumeur du monde, mais autour de moi bien des peuples se sont entretués. » et sur Dieu pas totalement innocent selon B de ce qui est advenu « …si mal créature a pu engendrer l’horreur, c’est uniquement parce que son Créateur lui en a soufflé la recette. ».

XXVIII

p 239-250

Au village

Chez le Maire Orschwir

À la mairie

Au village

 

« Le 10 juin, jour de la Schoppessenwass en l’honneur de l’Anderer…. »

« Il y a qqes jours… »

Le même jour

« Ce jour-là sur l’estrade… » 

Les villageois

Poupchette

Viktor Heidekirch (l’accordéoniste)

Göbbler, Orschwir

l’Anderer

Orschwir

Lise Keinauge

Caspar Hausorn

Les villageois

Orschwir

l’Anderer

Göbbler

Poupchette

Réflexion sur son récit « Si mon récit ressemble à un corps monstrueux, c’est parce qu’il est à l’image de ma vie, que je n’ai pas pu contenir et qui va à vau-l’eau. »

Tout le village rassemblé / visages souriants mais crainte de B à propos des foules / remarque de Göbbler « On vient au spectacle, voisin ? » / Orschwir sur l’estrade avec l’Anderer première apparition devant certains villageois / antithèse entre la tenue sobre du maire et celle de          l’Anderer très fantaisiste / réflexions moqueuses des villageois / discours du maire.

B demande à Orschwir -réticent- le texte de son discours « Si tu crois que c’est bon, alors fais-le. » / le maire remet à B un papier pour son secrétaire / Orschwir fait un parallèle entre la jeune aveugle et B « Tu devrais te contenter de demander ce que tu peux avoir, et ce qui peut t’être utile, pour le reste, ça ne sert à rien. ».

Caspar Hausorn montre à B le texte demandé / B le recopie / portrait de Hausorn.

Trouble du Maire qui attend identité de l’Anderer, mystère / discours insistant sur l’honneur fait par l’Anderer au village en y séjournant + volonté de vaincre le passé « en le reléguant pour toujours loin de nous, et en faisant en sorte qu’il ne déborde plus dans notre présent, et encore moins dans notre avenir. » / applaudissements / silence de l’Anderer / un coup de vent chaud déchire la banderole, reste « Wi sund » « nous sommes » question de Göbbler « …mais qu’est-ce que nous sommes ? Je me le demande bien… » / « Merci » seul mot de l’Anderer qui salue trois fois / gène puis applaudissements / l’Anderer disparaît dans la foule / stupéfaction du Maire seul sur l’estrade.

XXIX

p 251-258

Dans la resserre

Chez Göbbler

Dans la resserre

« Il faisait nuit déjà, … »

La femme de Göbbler

Göbbler

Fédorine

Frida Pertzer (la mercière)

Diodème

Fédorine

Magdalena

Effraction, B persuadé que c’est Göbbler « « Ils se sentent tellement forts qu’ils ne prennent même pas la peine de cacher le fait qu’ils m’espionnent tous, que je suis sous leurs regards, à chaque instant. » / resserre sens dessus-dessous, tiroir de la table forcé / « Il ne peut rien trouver ! Ma cachette est trop sûre. ».

Affrontement verbal entre B et Göbbler / yeux effrayants de Göbbler « des yeux de glace » / analepse : B enfant (11 ans) effrayé par le regard d’un cadavre redescendu de la montagne / réaction de B « Ne me dis jamais plus ce que j’ai à faire, Göbbler. ».

B remet de l’ordre / la cachette du manuscrit « Je tiens les feuilles dans mes mains. Elles sont encore tièdes. » / découverte sous le bureau de l’enveloppe de Diodème / liste des titres de romans « Romans écrits » « Romans à écrire » / 2 titres soulignés « La trahison des justes » et « Le Remords » + arbre généalogique / réflexion de B sur ce que serait le sien / 2 lettres d’amour dont une de rupture / réflexion sur le village « Je le vis soudain comme le lieu ultime, rejoint par ceux qui laissent derrière eux la nuit et le vide, le lieu non pas où l’on peut recommencer qqe chose, mais simplement la place où peut-être tout finit, où tout se doit de finir. » / lettre adressée à B « Pardonne-moi Brodeck, pardonne-moi je t’en prie… » / longue confession + réaction de B « …il me manque les organes essentiels pour éprouver de la souffrance. Je ne les possède plus. On me les a retirés, un à un, au camp. Et depuis, hélas, ils n’ont jamais repoussé en moi. ».

XXX

p 259-269

Dans la resserre

Dans la chambre, dans le lit

Au village

Chez lui

« Hier soir, après avoir rangé la resserre… »

« La guerre avait commencé trois mois plus tôt. »

« à sept heures devant l’église. »

« Plus tard alors que nous étions déjà couchés…. »  

Emélia

Kelmar (en rêve)

Adolf Buller

Orschwir

Le curé Peiper

Cathor

Les villageois

Emélia

Adolf Buller et deux lieutenants

Des soldats

Cathor

Emélia

Fédorine

Diodème

Diodème

Absence de haine pour Diodème.

Sommeil et rêves apaisés : revoit Kelmar souriant dans lieu inconnu échange sur les choix et rachat par le sacrifice « Reste de l’autre côté, B. Ta place est encore là-bas. » / réflexion sur la fonction des rêves / la lettre de Diodème, ses révélations :

analepse : arrivée des Fratergekeime / proximité culturelle entre eux et les villageois « En définitive, les frontières ne sont que des coups de crayons sur des cartes. » /  portrait de Adolf Buller / nom du régiment et devise « Der unverwundbar Anlauf » « L’élan invulnérable » et « Hinter uns, niemand » « Après nous, personne » / campement sur la place / confiscation des armes /  Cathor arrêté.

Convocation de la population / discours de Buller / idée de la race pure « …ce sera la vôtre aussi si vous consentez à vous débarrasser des éléments impurs qui sont encore parmi vous. » « Il n’est pas bon de tenter de nous mentir. » / décapitation à la hache de Cathor / interdiction de l’ensevelir + conseil : « Purifiez votre village ! N’attendez pas que nous le fassions nous-mêmes. » / larmes d’Emélia.

Visite de Diodème, le Klübeigge « le savant » selon Fédorine / « Qu’est-ce que tu comptes faire ? » incompréhension de B / Fremdër « le mot qu’ils utilisent pour parler de tous ceux qui ne leur plaisent pas, les Fremdër, les « pourritures »…» / angoisse de Diodème « Mais toi, Brodeck…Toi ? ».

XXXI

p 270-279

Au camp

Au village

Sous la tente de Buller

Dans la petite pièce au fond de l’auberge Schloss

Chez lui

Dans la rue

Après l’exécution de Cathor

« le troisième soir de la présence des Fraterkeime dans le village… »

« Quelques heures plus tard… »

« peu avant minuit… »

Cathor

Les soldats

Adolf Buller et deux lieutenants

Cathor

Orschwir

Diodème

la confrérie de l’Éveil (six membres non identifiés)

Diodème

Les soldats

Emélia

Fédorine

Les soldats

Simon Frippman

Emélia

Cathor

Simon Frippman

Emélia

Fédorine

la confrérie de l’Éveil  Diodème

Buller

Réflexion sur la peur et « comment la peur peut transformer un homme. »

analepse : la peur au camp / un homme mort de peur /

Réflexion sur « la peur qui les avait changés en monstres, et qui avait fait proliférer les germes du mal qu’ils portaient en eux, comme nous les portons en nous. » / les conséquences de l’exécution de Cathor.

analepse : l’odeur du corps abandonné / attitude correcte des soldats / promenade quotidienne de Buller.

Convocation par Buller de Orschwir et Diodème / description de la tente / Buller rédige lettre / angoisse de Diodème et Orschwir / « Où en êtes-vous de cette purification ? » / incompréhension de Orschwir / métaphore des papillons les Rex flammae exposée par Buller « en livrant au prédateur une proie, les Rex flammae garantissent leur survie. (…) ils n’hésitent pas à sacrifier celui qui n’est pas des leurs.».  

Réunion de « la confrérie de l’Éveil » De Erweckens’Bruderschaf /vote unanime sur petits papiers : deux noms Simon Frippman et B. / portrait de Simon Frippman, arrivée et intégration proches de celles de B + personnage un peu limité travaille à la tâche dans les fermes / Simon Frippman et B considérés Fremdër, Emélia et Fédorine épargnées : sentiment de culpabilité et désir de rachat ? « Ceux qui nous ont dénoncés avaient besoin de garder dans leur conscience une zone pure, inentamée, une parcelle vierge de tout mal, qui leur permettrait d’oublier ce qu’ils avaient commis, ou du  tout du moins, de pouvoir vivre avec, malgré tout. ».

B dénoncé / les soldats arrêtent B dans sa chambre / désespoir de Fédorine et Emélia / indifférence des soldats.

Simon Frippman arrêté et souriant / Emélia jetée à terre / « Tu reviendras B ! Tu reviendras ! » éclats de rire des soldats.

  

XXXII

p 280-300

Dans la resserre

Devant l’écurie de Solzner

Dans l’auberge

Dans la chambre de

l’Anderer

Vers la ville de S

À S à la gare

Au village

« près de la clairière du Lichmal »

Au village, devant chez Göbbler

Dans la chambre de

l’Anderer

Au village

Dans la grange d’Otto Mishenbaum

Au village

Chez lui

Au village

Dans la grange d’Otto Mishenbaum

Dans la chambre de

l’Anderer

La veille au soir

Deux semaines après leur rencontre sur la roche de la Lingen

« Ce voyage dura quatre jours. »

« près de 10 mois… »

« durant les dernières semaines »

« une après-midi, qui devait être en fait celle de la veille du départ de la troupe… »

« Le lendemain »

« je viens de revenir, après presque deux années hors du monde. »

« Au dehors il faisait presque nuit. »

l’Anderer

l’Anderer

Schloss

l’Anderer

Frippman

Deux soldats

Frippman

Des Fremdër

Fédorine

Emélia

Diodème

Orschwir, Peiper

Adolf Buller

Cathor

Beckenfür

Les fratergekeime

Orschwir

Göbbler

Boulla sa femme

Schloss

Les fratergekeime

Adolf Buller

Brochiert le boucher

Diodème

Des Dörfermesch (les hommes du village)

Trois jeunes filles

Deux soldats

Emélia

l’Anderer

Buller et ses hommes, les

Fratergekeime

Des Dörfermesch (les hommes du village)

Deux soldats

Trois jeunes filles

Emélia

Fédorine

Fédorine

Emélia

Une enfant (Poupchette)

Fédorine

les trois jeunes filles mortes

Emélia

l’Anderer

Diodème

Emélia

Poupchette

Kelmar

Emélia

Le curé Peiper

Baerensbourg le cantonnier

Diodème

Aucune haine envers Diodème / B comprend l’attention portée à sa famille + joie à son retour « Je revenais, mais c’était lui qui pouvait enfin revivre. » / fin de la lettre restituée : les noms des agresseurs d’Emélia donnés au dos / B ne tourne pas la feuille.

analepse : confidences de B à l’Anderer « À lui j’avais raconté l’histoire. »

rencontre au village, l’Anderer réitère son invitation.

Schloss regarde bizarrement B + geste d’agacement.

Description de la chambre : beaucoup de livres, tissus, cartons à dessins, cartes, boussole  « une allure orientale de campement nomade. » / préparation du thé  « beaucoup d’effet pour peu de choses…On peut berner des peuples avec moins que cela. » /  livre rarissime et inestimable du XVIIIème Liber florae montanorum : fascination de B devant les planches « on avait l’impression qu’une intelligence jointe à un talent diabolique avaient réussi à capturer la vérité des fleurs. » / choc devant le dessin de la pervenche des ravines / souvenir de Kelmar et lui sortant du wagon + visage d’Emélia .

Confidence de B à propos d’Emélia : l’Anderer confesseur à la place de Peiper défaillant ? « A qui donc, mieux qu’à lui, pouvais-je raconter ? Il n’était d’aucun côté. ».

Le départ du village et le voyage vers S / B prend conscience que

Frippman est simple d’esprit.

Rassemblement des Fremdër à la gare / tri : B et Frippman sont séparés : Frippman disparu à jamais : nom sur monument aux morts.

Diodème seul à s’occuper de Fédorine et Emélia restées seules / débrouillardise des deux femmes / petit cahier d’Emélia « C’est un long et émouvant déroulé des jours de l’absence. C’est notre histoire à Emélia et à moi. » « … comme la dernière trace de la voix d’Emélia avant son entrée dans la nuit. ».

Soutien mininal de Orschwir et Peiper.

Enterrement de Cathor par Beckenfür / les fratergekeime corrects avec la population / retour de Göbbler au village : les villageois basculent sur ses conseils  dans la collaboration / Göbbler devient homme important manipulé par Buller / Boulla accueillante pour soldats et officiers .

Explication rétrospective de Schloss « Qu’est-ce que tu veux, on s’était habitués. » cohabitation avec l’occupant.

Nervosité de l’occupant / incidents divers avec la population « Alors la peur revint. Et avec elle le désir de la conjurer. ».

Découverte des trois jeunes filles affolées et affamées, des Fremdër / Göbbler les convainc de les remettre aux fratergekeime / intervention d’Emélia : protestation, cris, gifle Göbbler. 

Réflexion sur la pluie sans laquelle peut-être « Elle n’aurait pas alors fait son premier pas dans le gouffre. »

« silence bienveillant » de l’Anderer.

Préparatifs de départ / agression des jeunes filles et d’Emélia dans la grange « Elles y disparurent. Elles y furent englouties. Et puis, plus rien. ».

Fédorine cherche Emélia et frappe à toutes les portes / entre dans la grange.

amorce du récit de Fédorine au retour de B / retrouvailles avec Emélia qui n’a pas levé les yeux vers lui et chantonne / Emélia perdue dans son monde + babil d’une voix d’enfant.

récit de Fédorine : découverte des trois cadavres et d’Emélia / douceur de Fédorine.

discrétion de l’Anderer / l’horloge et sa devise « Toutes blessent, une tue. » / B quitte l’Anderer « Ne vous excusez pas…je sais que raconter est un remède sûr. ».

XXXIII

p 301-308

Dans la resserre

Dans la campagne

Berge de la Staubi lieu de sépulture des jeunes filles

Rochers des Tizenthal

À l’auberge

Au village

Dans la resserre

Au village

« Ce soir-là… »

« Le soir de l’Ereigniës »

« trois jours plus tard. »

« des semaines qui ont précédé l’Ereigniës »

« le 24 août »

Diodème

Les villageois

Diodème

Diodème

 les Dörfermesch

les trois jeunes filles : Marisa, Therne, Judith

Diodème Alfred Wurtzwiller (le receveur)

Orschwir

L’Anderer

Emélia

Poupchette

l’Anderer

le curé Peiper

Réflexion « Je ne sais pas si l’on peut guérir de certaines choses. Au fond, raconter n’est peut-être pas un remède si sûr que cela. » / B brûle la lettre de Diodème : ne lit pas les noms des agresseurs « Je n’ai pas l’esprit de vengeance. Je resterai toujours qqe part Chien B, un être qui préfère la poussière à la morsure, et c’est peut-être mieux comme cela. ».

Long détour / la beauté de la nature « d’une insupportable beauté, une beauté qui semble si étendue et douce uniquement pour souligner la laideur de notre condition. » / se rend sur lieu de sépulture des jeunes filles baptisées par lui.

Lieu fréquenté par l’Anderer : raison pour laquelle peut-être selon B il « a commencé à être condamné, que sa mort peu à peu a été décidée par les

Dörfermesch. ». 

La mort de Diodème / B ne croit plus à son assassinat « Et je crois bien que Diodène cherchait sa mort. » / récit de l’ultime déplacement de Diodème imaginé par B avant son suicide.

Absence de Diodème lors de l’Ereigniës : « Je pense que le Maire avait fait exprès de l’éloigner. ».

dénégations de Diodème sur l’évènement « A-t-il seulement existé ton Anderer ? » / refus d’en discuter « Il y a eu assez de malheur dans ce village ! » / selon B part rédiger la lettre qui lui était destinée.

bureau et tiroir réparés / secret de la cachette du récit révélé : contre le ventre d’Emélia / parallèle avec Poupchette / Rapport presque terminé / B veut finir le récit aussi.

analepse : ambiance avant l’évènement « dans ces moments, c’est tout le village qui se tendait à la façon d’un arc, sans savoir quelle flèche il décocherait ni quelle serait sa cible véritable. » / rôle d’accélérateur joué par la canicule « il faut bien alors vider sa colère contre qqe chose, ou contre qqn. » / le silence de l’Anderer comme élément aggravant « On craint celui qui se tait. » / le carnet, les dessins, les notes prises « Dans quel but il gribouillait tout ça ? ».

« Nous avons fini par l’apprendre…Et là, ce fut vraiment la début de sa fin. ».

XXXIV

p 309-329

À l’auberge Schloss

À la forge de Gott

Dans la cave

Chez lui

Vers l’auberge Schloss

À l’auberge Schloss

?

Dans la rue

le 24 août  « ce jour-là, au matin »

« À sept heures du matin »

Le soir

Le surlendemain

Le soir de l’exposition

l’Anderer

les villageois dont Schloss

Gott le forgeron

L’Ohnmeist

Poupchette

Göbbler

Les hommes du village

Les hommes du village dont Orschwir, Schloss,

Diodème

l’Anderer

Diodème

Schloss,

l’Anderer ( ?)

l’Anderer

Invitation par l’Anderer pour une exposition de portraits et de paysages le soir-même.

Affluence à l’auberge / Schloss harcelé de questions / sait peu de choses : l’Anderer veut préparer la salle + paiera à boire à tous / soupçon de Schloss envers B « …peut-être que tu es dans le secret… » menace ?  

La canicule / remarque de Gott « Moi je dis que ça va exploser, d’un coup, et ce sera violent, tu peux me croire ! » malentendu ; Gott parle du soleil / tranquillité de l’Ohnmeist.

B range ses notes professionnelles / entend Poupchette se baigner.

Amour réciproque entre Poupchette et B : déclaration d’amour « Je te dis que tu es ma chance et mon pardon. Je te dis ma Poupchette, que tu es toute ma vie. ».

Le ciel devenu gris / marche en silence aux côtés de Göbbler / silence aussi des villageois qui se rendent à l’auberge / absence de femmes « Ces femmes qui nous ont mis au monde et qui nous regardent le détruire, qui nous donnent la vie, et qui, ensuite, ont tant de fois l’occasion de le regretter. » / B pense à sa mère ; réflexion sur « le portrait de l’absente » impossible à recomposer.

Buffet disposé sur les tables + vingtaine de cadres recouverts de torchons / arrivée de l’Anderer en robe blanche / discours de l’Anderer « Je crois sans présomption avoir compris une grande part de vous-mêmes et de ces paysages dans lesquels vous habitez. » / tableaux découverts par Schloss + coup de tonnerre à l’extérieur / portraits de certains villageois et dessins des paysages des environs pas vraiment ressemblants mais « C’était un peu comme s’ils mettaient en évidence des échos familiers, des impressions, des résonances qui venaient dans l’esprit pour y compléter le portrait qui était devant nous suggéré. » / ruée sur le buffet / disparition de l’Anderer / Diodème et B observent de près le portrait de B : fascination « le portrait que l’Anderer avait composé était pour ainsi dire vivant. Il était ma vie. » / B observe portraits des villageois et y découvre les défauts et les vices de chacun « Les portraits qu’en avait faits l’Anderer agissaient comme des révélateurs merveilleux qui amenaient à la lumière les vérités profondes des êtres. » / paysages : tache de sang de Cathor + porte de grange d’Otto Mishenbaum ouverte + visage des trois jeunes filles visibles + rochers des Tizenthal annoncent suicide de Diodème.

B quitte l’auberge.

« Et ils virent. Ils se virent. A vif. Ils virent ce qu’ils étaient et ce qu’ils avaient fait.»

 Saccage des dessins par les hommes rapporté par Diodème / pluie discontinue depuis la soirée à l’auberge / l’orage « car à l’instant même où se jouait cette sorte de répétition mineure de l’Ereigniës, où on brûlait des effigies avant de plus tard tuer l’homme, le ciel devenu trop lourd se fendit en deux… ».

Les villageois mis à la porte par Schloss saouls et déchaînés / B imagine

l’Anderer en observateur « Le sacre du maître du jeu. » / menace « Mais ici bas, mieux vaut ne jamais avoir raison. C’est une chose qu’on vous fait ensuite toujours payer très cher. ».

XXXV

p 330-339

Au village

Chez B

À l’auberge Schloss Dans la petite pièce au fond de l’auberge

Au village

À l’écurie du père Solzner

Le lendemain

« tout à l’heure » la nuit

Le lendemain

« …cinq jours plus tard… »

« jusqu’au mardi 3 septembre »

« Le lundi soir »

Orschwir

Schloss

L’Anderer

Le curé Peiper

Knopf

Göbbler

(à propos de la clé)

l’Anderer

« Le lendemain, c’était lendemain de cuite. » honte des villageois de leur rage contre du papier.

Récit fait par Schloss venu discrètement chez B / prévient qu’il niera si nécessaire être venu chez lui.

Auberge nettoyée et rangée / Orschwir demande à voir l’Anderer / Orschwir possède la clé de la petite pièce au fond de l’auberge, pas Schloss « Je n’y suis même jamais entré dans cette pièce. » / Schloss espionne à partir du placard à balai « Peut-être que Schloss eut l’impression (…) de changer définitivement  de camp, de faire ce qui était juste selon lui, ou tout simplement de satisfaire une curiosité trop longtemps muselée ? »/ dessins comparés par Orschwir à du poivre sur une plaie / conversation comme partie d’échecs / Orschwir veut savoir raison de présence de l’Anderer / « La guerre ravage et révèle. » / Orschwir conseille à l’Anderer de partir.

« Vous réveillez, peut-être malgré vous, des choses qui se sont endormies, ça ne mènera à rien de bon. » / menaces déguisées / l’Anderer refuse de dire son nom et répond en riant « Ça dépend de vos croyances,… » à « Avez-vs été envoyé par qqn ? ».

L’Anderer toujours là.

Fin de la pluie / village sous tension à cause de réponse de l’Anderer / le curé Peiper en rajoute lors de son sermon / l’Anderer devient le Diable. 

Promenades solitaires de l’Anderer au village / visites à ses animaux clairement négligés / l’Anderer s’en occupe lui-même.

B de retour de la forêt assiste à la scène / l’Anderer ne le voit pas.

XXXVI

p 340- 346

Chez lui 

Vers le coude de la Staubi

Devant la rivière

« le lendemain » « Il était onze heures du matin. » le mardi 3 septembre 

Diodème

La foule des villageois dont Diodème, les enfants Dörfer

L’Anderer

Orschwir

Le Zungfrost

Sebastian Uränheim (le maraicher) 

Poupchette

Emélia

B creuse des sabots pour Poupchette / Diodème paniqué vient chercher B.

Course vers la rivière / foule devant la rivière / la plainte, le visage désespéré et les tremblements de l’Anderer « il semblait comme un automate enfermé dans un mouvement perpétuel de grande folie. » / tient crins de son cheval / cheval et âne flottant sur la rivière, pattes entravées et liées / vaines tentatives de l’Anderer seul pour sortir cheval de l’eau / départ de la foule / le Maire amène attelage de bœufs / B invité à raccompagner l’Anderer à l’auberge / réflexion sur la difficulté de l’exécution des bêtes, qui suppose des hommes nombreux, costauds et courageux / rumeurs autour des « créatures démoniaques » / seul moyen (absurde) de faire partir l’Anderer ? « Mais les meurtriers, de bêtes ou d’hommes, réfléchissent rarement à leur geste. ».

XXXVII

p 347-355

Gare de S

Dans le wagon vers le camp

« les six jours dans le wagon »

« le cinquième jour »

« vers le soir »

Les gardes

Le vieillard

Kelmar

Les autres Fremdër

La jeune femme et le bébé

Fédorine

Emélia

Aveu de B « Moi, je n’ai jamais tué d’ânes ni de chevaux. J’ai fait bien pire. »

Après la séparation en deux groupes montée dans le wagon / mort du vieillard piétiné / rencontre avec Kelmar / promiscuité et souffrances / discussions avec Kelmar à propos de la Capitale / soif terrible / la bombonne d’eau de la jeune femme indifférente sauf à son bébé / notion du temps et des lieux perdue / réflexion « …le wagon et tous les autres wagons inventaient, de minute en minute, un pays, celui de l’inhumanité, de la négation de toute humanité, dont le camp allait être le cœur. » / impossibilité à se repérer / réflexion sur la durée du voyage –six jours et six nuits- et la Genèse.

Eau jetée sur les prisonniers : supplice de la soif / « je ne cherche pas d’excuse à ce que nous avons fait. » épuisement de tous / bombonne accessible / vol de l’eau / mort de la jeune femme « après avoir hurlé longtemps » et frappé ses voisins / mort du bébé / honte de B et Kelmar « Notre geste, c’était le grand triomphe de nos bourreaux. » / décision de Kelmar de ne pas vivre / « Moi, j’ai choisi de vivre, et ma punition, c’est ma vie.(…) Et c’est surtout cette sensation perpétuelle d’habiter un corps que j’ai volé jadis grâce à qqes gouttes d’eau.».  

XXXVIII

p 356-363

Devant la resserre

Dans la chambre

Dans la cuisine

À l’auberge Schloss

Dans la campagne

Près de la rivière

Au village

À l’auberge Schloss

Au village

Chez lui

À l’auberge Schloss

« hier soir »

« ce matin »

« Il est un peu plus de midi… »

Le jour de la mort des animaux 

« Une heure après le coucher du soleil… »

Le lendemain « Le soir, à la même heure… »

« Le lendemain… »

« Lorsque le soleil s’est couché… »

Emélia

Fédorine

Poupchette

Emélia

L’Anderer

Schloss

Les hommes

Des gamins

L’Anderer

Schloss

L’Anderer

Les villageois

Fédorine

Emélia

Poupchette

« l’assemblée muette de tous les hommes du village »

Göbbler Fédorine

Poupchette

Emélia

Orschwir

L’Anderer

Fédorine

Emélia

Après l’aveu regard de B sur sa maison et sur celle de Göbbler  « Je m’en moquais bien. J’étais allé sur mon chemin. J’étais revenu dans le wagon. J’avais dit tout cela. ».

Geste inespéré d’Emélia / reprise de contact ?

Poupchette joue / Emélia inchangée / le Rapport terminé / « Dans qqes heures, j’irai le porter à Orschwir et tout sera fini, du moins je l’espère. » / dernière journée de l’Anderer à reconstituer par B : silence des villageois.

B raccompagne à l’auberge l’Anderer /reste enfermé dans sa chambre.

Reprise des activités pour les hommes.

Bûcher pour les animaux morts.

Cri de l’Anderer devant les portes « Assassins ! Assassins ! ».

B tente de prévenir l’Anderer de ne pas insister / porte de la chambre fermée et silence / intervention de Schloss « Arrête, je t’en prie B, arrête… ».

Cri de l’Anderer devant les portes / réactions violentes des villageois /

Réflexion « C’est durant de semblables nuits que j’ai appris que les morts ne quittaient jamais les vivants. ».

Réflexion « (…) je songeais à l’Histoire, la grande, et à la mienne d’histoire, à la nôtre.» / l’oubli, le refus du réel pour survivre « N’ai-je pas choisi de vivre dans le souvenir et le présent d’Emélia, en rejetant mon quotidien dans l’irréalité du cauchemar ? » / comparaison Histoire et couvertures « patchwork » de Fédorine.

Attente des cris de l’Anderer / silence / peur / Poupchette chantonne, fièvre / Fédorine raconte Bilissi le pauvre tailleur / demande de Fédorine : du beurre pour des petits sablés / B sort.

Histoire de Bilissi le pauvre tailleur : petite fille réelle ou rêvée ?

Reprise rapide des évènements du chap 1 / le Rapport est terminé, B veut le remettre au Maire. « Qu’il en fasse ce qu’il voudra, ce n’est plus mon problème. ».

XXXIX

p 364-370

Au village

Chez Orschwir

Chez lui

« Hier, mais était-ce vraiment hier … »

« quelques heures »

Le Zungfrost

Les valets

Orschwir

Fédorine

Poupchette

Emélia

B croise le Zungfrost dans le village désert.

Remise du Rapport / Orschwir prétend qu’il l’attendait / indifférence de B  « …détaché de bien des questions et de bien des réponses. » / Orschwir le lit à la demande de B /bruits de la ferme / Orschwir compare lien brebis-berger avec village-Maire + guerre comme pierre à broyer / ouvre le poêle : le danger de la mémoire « Je suis le berger. Le troupeau compte sur moi pour éloigner les dangers, et de tous les dangers, celui de la mémoire est un des plus terribles, ce n’est pas à toi que je vais l’apprendre, toi qui te souviens de tout, toi qui te souviens trop ? » / Orschwir met au feu le Rapport / « … ce n’était que du papier, mais sur ce papier il y avait tout ce que le village veut oublier, et il oubliera. Tout le monde n’est pas comme toi. ».  

B raconte tout à Fédorine / douceur des joues de Poupchette / regard sur les trois femmes « Nous partirons demain. ».

XXXX

p 371-375

Chez lui

Au village

« Peu après le pont… » vers les montagnes

« Ce matin »

Avant l’aube

Fédorine

Poupchette

Emélia

l’Ohnmeist

Nösel

Diodème

Kelmar

B ressort la vieille charrette / abandonne la machine à écrire « J’écris maintenant dans mon cerveau. Il n’y a pas livre plus intime. » / référence au départ d’Enée /

Adieux aux différents endroits du village, arrêt devant le monument aux Morts / la Staubi, la campagne que les hommes ne savent pas écouter / B porte les trois femmes.

Rencontre avec l’Ohnmeist + transformation de ce dernier en renard / bonheur de B / dernier regard vers village devenu minuscule / le village a disparu « Mais de cela, moi, Brodeck, je ne suis pas responsable. De cette disparition je ne suis pas coupable. Je ne l’ai pas provoquée. Je ne l’ai pas souhaitée. Je le jure. » affirmation de son identité. « De grâce, souvenez-vous. Brodeck. ».

...

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