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Laforgue et le spleen

Commentaire de texte : Laforgue et le spleen. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Janvier 2020  •  Commentaire de texte  •  915 Mots (4 Pages)  •  2 826 Vues

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        «Cette vie est un hôpital où chaque malade est possédé du désir de changer de lit. »Baudelaire.Tout comme ce dernier, Laforgue subit cet état d'esprit nommé le Spleen que subissent les jeunes au XIXème siècle. Le Spleen désigne une profonde tristesse et un mal de vivre qui éveille le désir d'atteindre un idéal. Laforgue est un poète français

né le 16 août 1860 en Uruguay et mort le 20 août 1887 à Pari sà l'âge de vingt-sept ans de Syphilis. Laforgue appartient au mouvement symboliste, il réécrit d'autres poètes symbolistes en faisant beaucoup de parodies. Il fut membre du groupe des hydropathes fondé par Emile Goudeau. Le poème « spleen » est un sonnet issus du recueil Poésies écrit en 1880. Il parle du Spleen, du manque de motivation et de détermination.  Comment Laforgue s'inspire de Baudelaire pour écrire se poème ? Dans un premier temps nous parlerons du ressenti du poète face au Spleen puis dans un second temps nous parlerons de l'ambiance extérieure.

        Laforgue se sent extrêmement seul        , en effet il utilise de nombreuses choses pour montrer sa solitude. Tout d'abord il utilise le mot « seul » au vers 14. La forte présence de la première personne du singulier dans tout le poème affirme sa solitude puisque  « Je » et présent au vers 5,7,8,11,12,14 et « J' » et présent au vers vers 1.Il y a aussi la présence de pronoms comme « mon » qui est au vers 1 et 5 « me » au vers 12 et « m' » au vers 1 et 14. Il est aussi à la recherche quelqu'un puisqu'il utilise la première personne du pluriel pour se parler et à la fin du poème affirme qu'il ne peut dormir seul « Seul, Je ne puis dormir » vers 14.

        Le poète subit aussi un manque de motivation en effet il n'a rien qui l’occupe suffisamment pour le garder éveiller puisque il y a le champs lexical du sommeil avec : « bâille » au vers 12, « couchons-nous » au vers 13 « dort » au vers 13. Le groupe nominal «rien ne me passionne... » vers 12 montre que quoi que fasse le poète il s'ennuie et n'arrive pas à trouver une occupation. La répétition du verbe ennuyer affirme son manque de détermination puisque "m'ennuie" est répéter au vers 1 et 14. Ce verbe commence le poème et le termine cela montre son importance puisque il sert d'introduction et de conclusion au poème.

        Laforgue a aussi un état d'esprit très noir et négatif en effet il juge et dénigre beaucoup que se soit lui même avec « mon vieux cerveau » au vers 5 ou d'autres personnes comme « Passants bêtes » au vers 9. Il est aussi facilement dépité puisqu'à cause de sa sortie en ville « je rentre à pas lourd » vers 11, ça montre aussi ça susceptibilité.

        

        L'esprit du Spleen n'est pas que dans le ressenti du poète mais aussi dans les différentes descriptions. Tout d'abord dans le poème le temps a du mal à s'écouler. En effet  la présence du temps nous montre que l'attente est difficile pour lui. On le constate avec u champs lexical du temps avec « aujourd'hui » au vers 1, « toujours » au vers 10, « Minuit » au vers 13, « heure » au vers 13, « encor » au vers 14. Le temps paraît arrêté avec "éternelle" vers 2.

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