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La princesse de Cleves de Madame de La Fayette

Dissertation : La princesse de Cleves de Madame de La Fayette. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Mars 2022  •  Dissertation  •  2 587 Mots (11 Pages)  •  348 Vues

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Le XVIIe siècle est un siècle d'opposition à la fois sur le plan religieux, artistique et littéraire. Corneille pose les fondements de ses « dilemmes », Molière présente à la fois le comique et le tragique et Madame de Lafayette peint dans La Princesse de Clèves, premier roman psychologique, le conflit entre la passion et la vertu.

Tiraillée entre l'éducation et les conseils de sa mère, ses sentiments pour monsieur de Nemours et la morale imposée par la cour, La Princesse de Clèves finit par renoncer à son amour passionnel. Elle apparaît comme un personnage vertueux et soucieux de la morale du XVIIe siècle, ce qui nous invite à nous demander si le roman de Madame La Fayette est un roman morale.

Dans un premier temps, nous verrons comment la morale est mise en avant au travers des actions de la princesse de Clèves.Dans un deuxième temps, nous nous intégrerons sur les agissements de la cour qui vont à l’encontre de la morale du XVII siècle. Enfin, nous verrons en quoi le style de Madame de Lafayette pousse le lecteur à remettre en question l’importance de la passion.

Tout au long du roman la princesse de Clèves se démarque par sa morale, qui lui vient de son éducation appart donnée par sa mère qui l’a élevée seule, morale et enseignement transmis par mère auquel elle restera fidèle jusqu'à sa mort.

La princesse de Clèves se démarque par son honnêteté lorsqu'elle avoue à son mari aimer un autre tout en lui demandant de l'aider à ne pas céder à la passion en disant “Songez que pour faire ce que je fais, il faut avoir plus d’amitié et plus d’estime pour un mari que l’on en a jamais eu ; conduisez-moi, ayez pitié de moi, et aimez-moi encore, si vous pouvez.”,par ces mots Madame de La Fayette montre un comportement unique de la part de la princesse de la de Clèves qui préfère demander de l'aide à son mari produit est contre sa passion pour un autre homme que de céder à ses passions et enfreindre sa morale a les contres les dernières volonté de sa mère qui lui a demandé de ne pas céder à la passion qu’elle éprouve pour le duc de Nemours. Cette scène est aussi marquante car dans le contexte du roman ou la passion est omniprésente entre plusieurs personnages le fait que la princesse de Clèves avoue le siens à son mari même si elle se défend plus qu’elle ne s’excuse de ressentir de la passion pour un autre. L’aveu la rend édifiante puisqu'elle est la seule personne à vouloir lutter contre sa passion pour préserver sa vertu, faisant un exemple de morale.

La vertu de la princesse de Clèves est par la suite mise en avant par le fait qu'elle suit les derniers conseils de sa mère tout au long de sa vie,qui rappelle les risques de la passion.Notamment lorsqu'elle se retrouve seul chez le Vicomte de Chartres avec le duc de ne Nemours , qui lui avoue son inclination pour elle et il lui demande d’ avouer ses sentiments pour lui puisque son mari est mort et donc que plus ne s’oppose à leur union. Malgré le fait que la princesse de Clèves lui avoue son inclination pour lui ,elle décide de ne pas y céder et de se rappeler les dernières paroles de son de sa mère sur son lit de mort pour ne pas céder à sa passion en disant « C'est un peu n'aura pas de suite, je suivrai les règles austère que mon devoir m'impose.». Par cette phrase la princesse de Clèves montre sa détermination à rester fidèle à sa morale et à son devoir envers son défunt mari au détriment de sa passion, En suivant une morale exceptionnelle puisque son mari étant mort rien ne l'empêche socialement selon les règles de la bienséance de se mettre avec le duc de Nemours. Sa décision la rend ainsi très pieuse car cela montre qu'elle a une vertu exceptionnelle.

Le plus grand exemple de la morale de la princesse de Clèves et celle qu'elle laisse par sa mort « dans une retraite et dans une des occupations plus simple que celle des couvent les plus austère et sa vie qui fait assez courte l'effet des exemples de vertus inimitable ».Par cette phrase Madame de La Fayette montre bien que la princesse de Clèves est un exemple de vertu inimitable et de morale puisqu' elle est décrite comme une sainte biblique par le fait qu'elle meurt assez jeune et il emploie des termes mélioratif et religieux qui contribue à la rendre exceptionnel puisqu'elle abandonne tout pour se consacrer à une vie sainte afin de sauvegarder sa morale et ne plus être sous l'influence de sa passion pour le duc de Nemours tout en s' éloignant de la cours de la cour qui est un lieu de tentation.Cette phrase étant là dernière du roman, donné à l’histoire un côté moralisateur, poussant à accorder plus d' importance la foi religieuse plutôt qu’à la passion.

Parce qu'à la fin on voit bien qu'il s'agit d'un roman moral, mais le fait que la princesse de Clèves doit s'isoler de la société pour vivre de façon vertueuse interpelle sur la moralité de la société en particulier celle de la cour du roi.

La cour est un lieu où les gens ne se privent de rien tant que cela ne respecte pas les règles de la bienséance.

Dès le début du roman on comprend très rapidement que la cour n'est pas le magnifique endroit qu'on ne décrit plus que Madame de Chartres dit elle-même « si vous juger sur les apparences vous serez souvent trompé : ce qui paraît n'est presque jamais la vérité ». La cour qui semble au premier regard être un lieu magnifique est en réalité un lieu où l'on laisse place au plaisir et on ne se prive de rien tant que cela n’enfreint pas les règles de la bienséance. Le roi en est le plus grand exemple car lui-même se permet de montrer sa passion pour Diane de Poitiers sa maîtresse alors que sa propre femme se trouve à côté. L'attitude du roi envers sa femme semble être normal au sein de la cour, ce qui incite les autres membres de la cour adopter le même comportement qui s'oppose à la morale mais reste acceptable devant la bienséance puisque le roi ne s'affiche jamais avec sa maîtresse sans la présence de sa femme. On constate alors que la bienséance et la morale sont deux choses totalement différentes, le roi étant celui dictant le style vie de la cour, le fait qu'il choisisse la bienséance pour pouvoir exprimer publiquement sa passion pour sa maîtresse comme lorsqu'il affiche les couleurs de celle-ci au lieu de celle de sa femme, la reine prouve que la cour est un lieu où la morale et vertu existe uniquement en apparence, ainsi au sein de la cour puisque c’est le roi qui sert d

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