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La bête humaine de Zola, « Le meurtre de Séverine »

Commentaire de texte : La bête humaine de Zola, « Le meurtre de Séverine ». Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Septembre 2018  •  Commentaire de texte  •  1 296 Mots (6 Pages)  •  5 391 Vues

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La bête humaine de Zola, « Le meurtre de Séverine »

Introduction : 

        Emile Zola est un écrivain français né le 2 avril 1840 et décédé le 29 septembre 1902. Zola, au fil de ses œuvres, devient le chef de file du naturalisme, en décrivant la réalité de la manière la plus précise possible y compris dans ses aspects immoraux ou vulgaires (= réalisme) et en y ajoutant un contexte physiologique en s’appuyant sur les influences du milieu et l’hérédité qui s’appliquaient à la médecine de Claude Bernard.  Il s’est fait connaitre dans le monde littéraire en publiant de 1871 à 1893 vingt romans ayant pour titre générique Les Rougon-Macquart et pour sous-titre Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire, en s’inspirant de la Comédie Humaine de Balzac. Ces ouvrages retracent donc l’évolution d’une famille sous le second empire, tout en cherchant à étudier l’influence du milieu sur l’Homme et les tares héréditaires d’une famille, en apportant une étude scientifique. Parmi ces œuvres, La bête humaine est le dix-septième volume de la série, et dépeint la vie de Jacques Lantier, un cheminot travaillant à bord de la locomotive la Lison. Zola nous montre alors que l’alcoolisme de ses ancêtres a crée des pulsions meurtrières.

Plan :

  1. Une scène de meurtre
  1. Tension dramatique

Structure de l’œuvre

Tension dramatique : (l.1 à l .11 = préméditation du meurtre / l.12 à 19 = lutte et meurtre / l.20 = la contemplation de son crime) => par effet de rapidité/ralentissement : plus que parfait « avait pris le couteau » puis pause par « un instant » + passé simple « il resta ainsi » puis rapidité passé simple « leva le poing, se rejeta, la ramena, il abattit, cloua »

Les personnages

Froideur de l’assassin : fou => métonymie « il fixait ses yeux fous » + négation « il ne disait pas un mot »

Inconscience de Séverine : demande d’amour impératif + anaphore « embrasse-moi » x2 + incompréhension : anaphore « Pourquoi » x4 + interjection « Mon dieu » x2

Opposition entre les personnages

Prédateur / victime : Séverine soumise => champ lexical soumission « soumis, suppliante, si docile » + métaphore filée de la chasse « il n’avait plus que le besoin de la jeter morte sur son dos, ainsi qu’une proie qu’on arrache aux autres, il la poursuivait » + Jacques = sujet / Séverine = complément

  1. Une scène violente et macabre

Violente

Champ lexical de l’arme « le couteau x2, la lame, arme » + champ lexical de la violence « arrachée, chemise fendue, abattit, cloua, frappant, jeter, arrache » + allitération en K « le couteau qui cloua la question » + scène effroyable => surprise de Séverine métaphore et hyperboles « béante de surprise et de terreur, masque d’abominable terreur »

Macabre

Description très réaliste cadavre maculé de sang : hyperboles « elle saignait beaucoup » + métaphore filée « flot rouge, ruisselait, grosses gouttes, trempait » + rouge « rouge x4 » + polyptote « chambre rouge, tentures rouges, flot rouge »

  1. Mobile du meurtre : une vengeance ancestrale

Femme tentatrice

Faute originelle de la femme (selon la Bible) = tentation description de Séverine nue « son cou nu, l’attache voluptueuse de la gorge, chair blanche » + supplice de Séverine « embrasse-moi » x2

Vengeance ancestrale

Champ lexical vengeance « vengeance, rancune » + hyperbole « offense très anciennes » + rivalité primitive des sexes avec infidélité femme « la première tromperie » + antithèse finale : mâle/la femme

  1. Le portrait de l’assassin
  1. Prédestiné, symbole des théories de Zola

Assassin influencé par les récits de Séverine

Séverine et Roubaud ont tué Grandmorin, Séverine raconte à Jacques l’assassinat => « le même coup que pour le Président Grandmorin, à la même place, avec la même rage » : rythme ternaire = fatalité + punition de Séverine avec adjectif de comparaison « même »

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