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La Bête humaine /Zola

Dissertation : La Bête humaine /Zola. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Décembre 2021  •  Dissertation  •  875 Mots (4 Pages)  •  1 329 Vues

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« Le roman naturaliste est une expérience véritable que le romancier fait sur l’homme, en s’aidant de l’observation ». Un roman réaliste ou naturaliste présente un cadre, des personnages et une intrigue sans chercher à l’idéaliser, en le présentant sous ses aspects les plus ordinaires. Dans son œuvre La bête humaine, Zola dit vouloir montrer la réalité telle qu’elle est et non telle qu’elle devrait-être. Il s’inspire de recherches scientifiques pour étudier « l’histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second empire ». Le premier caractère de La bête humaine est-il la reproduction exacte de la vie ? Nous verrons qu’en effet, ce roman est la reproduction exacte de la vie, cependant nous démontrerons aussi qu’il assume d’autres caractères s’éloignant de la reproduction de la vie.

Tout d’abord, le récit est souvent raconté du point de vue interne. Le point de vue interne permet à Zola de rapporter les évènements du récit à travers la conscience, le regard d’un personnage. Cela permet donc au lecteur de connaitre le ressentis, les sentiments, les pensées du personnage et ainsi nous immerger complètement dans l’histoire. En effet, celui-ci est utilisé dès l’incipit (3ème paragraphe) où nous observons le paysage à travers les yeux de Roubaud se trouvant à Paris, « impasse d’Amsterdam », à la fenêtre d’un appartement. L’auteur a utilisé des détails réalistes, précis et vraisemblable : on sait que de là où se trouve Roubaud il voit « les maisons de la rue de Rome » en face, « les marquises des halles couvertes » à gauche, « le pont de l’Europe » à droite, « trois doubles voies » en bas de la fenêtre.  En outre, ces informations si pointues permettent au lecteur de peindre un tableau réaliste. On peut donc comparer cette description à la fonction narrative et esthétique au tableau « la gare Saint-Lazare » de Monet, un peintre impressionniste. Dans les deux cas on remarque que la vision subjective des choses est favorisée pour représenter le réel. Ainsi, Emile Zola reproduit la vie grâce au point de vue utilisé. Cependant au-delà du type de point de vue, le roman est réaliste par l’utilisation de nom de lieux réel.

Tout d’abord, on retrouve dans le récit de nombreux noms de lieux réels. En effet, dès l’incipit, la scène est décrite grâce à des noms de ville, de rue, d’impasse, de quartier…qui existent et sont connus de tous la plupart du temps. Ces noms de lieux sont enrichis par des compléments circonstanciels de lieu (« à droite », « en bas ») qui immerge le lecteur dans le récit. Roubaud se trouve « impasse d’Amsterdam », dans « le quartier de l’Europe », proche d’une gare qui n’est pas nommée mais dont on peut en déduire le nom grâce aux indices précédents : c’est la gare Saint-Lazare. Dès le début du roman on arrive à se situer dans l’espace donnant l’impression que l’histoire qui est racontée a véritablement eu lieu. De plus, dans La bête humaine l’auteur nous donne de nombreux détails sur les bâtiments se trouvant dans les rues notamment dans l’incipit avec : « La fenêtre au cinquième à l’angle du toit mansardé qui faisait le retour ». Emile Zola décrit ces lieux comme s’il nous présentait un tableau. Dans l’incipit on peut comparer la description à l’œuvre « la gare Saint-Lazare » de Monet, un peintre impressionniste. Ainsi, Zola reproduit bien la vie par les noms de lieux réels. Cependant, au-delà des lieux, le roman est réaliste de par le type point de vue, le point de vue interne.

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