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La Bête Humaine, Zola

Commentaire de texte : La Bête Humaine, Zola. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Mars 2021  •  Commentaire de texte  •  498 Mots (2 Pages)  •  963 Vues

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Baron                                                                                                 2°4

Jeanne

Commentaire composé sur un extrait de La Bête Humaine.

En écrivant La Bête Humaine, Emile Zola, auteur naturaliste, s’emploie à décrire objectivement la société en représentant un milieu particulier, le monde ferroviaire. Au début du passage étudié, Pecqueux et Jacques sont tués en s’entrainant sous les roues d’un train. La suite du texte décrits le passage de ce train dans différentes gares. En quoi la représentation de la locomotive dépasse-t-elle les limites du réalisme par la place qu’elle accorde à l’imaginaire ? Même si Zola écrits avec les codes de l’écriture réaliste, la présence de registre fantastique fait évoluer l’histoire dans une atmosphère inquiétante.

La représentation réaliste du train. En effet l'auteur utilise un vocabulaire de spécialité pour décrire la locomotive ; « chaudière » « charbon » « foyer », il donne ainsi une dimension documentaire. Les noms de villes existantes « Maromme » « Rouen » ou des lieux connus et existants comme le Rhin. Les différents éléments qui composent l’univers sont aussi désignés avec un vocabulaire qui permet au lecteur une représentation réaliste ; « campagne rase » « gares » « wagons » ou encore « les tunnels ». Ainsi Zola donne une dimension concrète a son roman et permet au lecteur une vision plutôt pragmatiste.

Une seconde dimension qui apporte une sensation de monstruosité. En effet dans cet extrait le train est aussi métamorphosé. Une personnification de train le représente comme un monstre plutôt effrayant. Le vocabulaire utilisé décrit la machine comme une « bête » caractérisée surtout pas sa vitesse « indomptée encore ». Cette machine apporte la terreur là où elle passe. L’atmosphère créée est dérangeant cette machine apporte quelque chose d’inhumain. La scène de crime décrite au début de paragraphe, la description des corps « sans tête, sans pieds » « sanglants » apporte une tournure macabre au récit. Les soldats ivres dans le train donnent encore une fois un sentiment de dérangement, en effet ils sont déshumanisés ils sont « entassés » et transportés tels des animaux dans des wagons a bestiaux.

Ainsi Zola créé une atmosphère vraiment dérangeante pour le lecteur car il associe la réalité avec une atmosphère morbide et macabre. Tel qu’il a écrit ce texte, on peut penser qu’il essaye de faire passer le meurtre comme quelque chose de normal et de réaliste. C’est en mélangeant ces deux atmosphère réelle et irréelle que Emile Zola arrive à déranger le lecteur.

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