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L'égalité avec Olympe de Gouges et Misha

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Par   •  26 Décembre 2022  •  Dissertation  •  1 920 Mots (8 Pages)  •  266 Vues

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INTRODUCTION :[pic 1]

    Au 18e siècle apparaît un nouveau mouvement littéraire et philosophique qui a pour but de faire évoluer la société en rejetant la monarchie absolue, les abus politiques comme religieux et les inégalités. Il est porté par de grands écrivains·aines tel que de Gouges, Voltaire ou Montesquieu qui ont combattus pour l’égalité à travers leurs œuvres. Tous types d’inégalités étaient dénoncées, que ce soit celles entres les sexes, remises en question dans la DDFC d’Olympe de Gouges en 1791 ou dans Femmes soyez soumises à vos maris de Voltaire en 1759, ou celles ethniques dans les essais de Montaigne. Dès lors, nous pouvons nous demander « de quelles ressources spécifiques la littérature dispose-t-elle pour mener un combat en  faveur de l’égalité », il s’agit alors de s’interroger sur les moyens dont disposent les auteurs pour mener une lutte pour l’égalité.

   Tout d’abord, nous verrons en quoi combattre par la littérature revient à dénoncer. Puis,  nous nous pencherons sur le fait que mener un combat littéraire en faveur de l’égalité, c’est légitimer ce combat. Nous finirons sur l’affirmation qu’il faut prendre la parole pour mener un combat.

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    1- Combattre par la littérature, c’est dénoncer.

    2- Mener un combat littéraire en faveur de l’égalité, c’est légitimer ce combat

    3- Mener le combat en prenant la parole

  1. « le dudit combat »

DEVELOPPEMENT :

Partie 1 :

   Tout d’abord, nous chercherons à comprendre pourquoi combattre par l’écrit c’est dénoncer diverses pratiques à l’origine des inégalités.

  En effet, pour mener un véritables combat, il faut être capable de fustiger les méfaits des pratiques inégalitaires, c’est-à-dire, comprendre et rejeter les conséquences négatives qu’ont ces pratiques sur notre société. Olympe de Gouges l’avait bien compris, dès le préambule de la DDFC, elle révèle de façon virulente  le manque d’égalités entre hommes et femmes et poursuit ainsi dans toute l’œuvre.

Les femmes étaient exclues de la vie politique française, l’auteure de la DDFC nous le révèle dans le préambule « demandent à être constituée en assemblé nationale » , la révolution a apporté des nouvelles valeurs mais seul les hommes ont le droit d’en jouir. Les femmes sont aussi écartées de la souveraineté nationale, article 3 et ne possèdes même pas la liberté d’opinion/ expression, pourtant, la femme doit avoir « le droit de monter à l’échafaud ». article 10.

  Mais pour dénoncer véritablement, il faut identifier les responsables, savoir qui est à l’origine des problèmes égalitaires. Ici, la réponse semble évidente, ce sont les individus masculin qui se sont imposés comme être supérieur et qui ont créé une société patriarcale. De Gouges et Voltaire partagent cet avis,  Olympe apostrophe les hommes et leur reproche les injustices faites aux femmes.  Pourtant, dans femmes soyez soumises, une partie de la faute est mise sur les femmes qui se comportent comme de « biens bonnes créatures » et n’agissent pas pour leurs droits. Cette idée est aussi présente au sein du postambule de la DDFC, où les femmes sont interpellées, on leur demande « d’arrêté d’être aveugle » et de se « réveiller ». Ainsi, c’est l’ensemble de la société qui est mis comme responsables, aussi bien les hommes qui sont la cause du problème que les femmes qui restent soumises et n’agissent pas.

   Une fois le nœud du problème exposé a tous et le coupable trouvé, il faut exhiber les éléments mis en œuvre dans la domination et l’exclusion. Cette domination peut être liée au sexe, comme la domination masculine avec un homme qui contrôle une dizaine de femmes au sein d’un sérail, tel l’explique Montesquieu dans les lettres persanes ; mais il existe aussi la domination colonial, où les peuples natifs sont dominés et exploités par des blancs venus d’Europe , une cause qu’à défendue Olympe, en étant membre de la société des «amis des noirs » et en s’opposant à l’esclavage dans le postambule de la DDFC. Ainsi, olympe a le courage de mettre en lumière l’autorité qu’exercent les hommes européens sur les femmes ainsi que sur les personnes de couleurs, en les chassant de la vie publique voir en les exploitant tout le long de leur vie.

   Il est donc important d’identifier les causes et fonctionnements des inégalités pour les dénoncer de façon intelligente. Lorsque le combat est compris, il est alors plus simple à légitimer…  

Partie 2 :

   Mener un combat en faveur de l’égalité, c’est légitimer ce combat. Pour le légitimer, le rendre juridiquement juste et raisonnable, il faut le concrétiser.

   Ce combat est important, comme dit précédemment, les inégalités sont à l’origine de nombreuses répercutions négatives. L’égalité va donc permettre des bienfaits pour la société. Le « contrat social » de Gouges prévoit des retombés positives, l’auteure propose des mesures concrètes pour améliorer l’institution du mariage, elle évoque le partage des biens entre époux en cas de séparation et la protection des femmes et enfants en cas de naissance hors mariage. L’impact bénéfique sera la protection des personnes de sexes féminin au sein du mariage et hors celui-ci. De plus, elle souhaite que les filles accèdent à l’éducation « puisqu’il est est question d’une éducation nationale, voyons si nos sages législateurs penseront sainement sur l’éducation des femmes » (postambule). L’éducation des femmes est un pilier du bonheur familial comme dirait Condorcet et est urgente pour le bonheur de la nation.

   De plus, les lecteurs·lectrices peuvent s’identifier aux victimes, ce qui leur permet de se mettre dans leurs peau et de réfléchir aux actions qu’iels feraient à leurs place. Le public peut aussi mieux comprendre les enjeux du combat à l’aide du point de vue de l’auteur lui-mêle, ce qui permet encore de s’identifier à celui-ci plus facilement. Olympe de Gouges se met elle même en scène puisqu’elle est une femme, elle défend sa propre cause et cherche à unir les autres femmes pour garantir les droits. Elle est la femme qui s’exprime au nom de toutes. Montesquieu, quant-à-lui veut émouvoir son audience avec l’agonie de Roxanne en utilisant le pathétique mais aussi le tragique. Le lecteur est touché, par sa lente mort douloureuse  or il peut aussi être admiratif de ses actes de rébellion voir vouloir lui ressembler et se venger aussi de son oppresseur. Graffigny et un autre auteur utilisant des personnages féminins pour toucher son public. Il montre à travers le regard d’une observatrice compatissante comment les femmes étaient malmenées par une éducation médiocre et une justice qui ne les protégeait pas pas des abus, dont ceux de leurs maris.

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