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Fiche oral fr la peste

Fiche : Fiche oral fr la peste. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Mai 2020  •  Fiche  •  1 178 Mots (5 Pages)  •  462 Vues

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I un incipit  « classique » = Les 1er pages du roman semblent être écrite comme une « exposition » pour faire connaître au lecteur le moment, le lieu , les pass et  le sujet de l’action .

a) le cadre temporelle

  • un récit situé ds les années 40  sans notation précise, étrange pour le lecteur, contredit le terme de chronique
  • la chronologie du récit, suit le déroulement des saisons

- les 4 saisons sont situées ds le texte,printemps à l’hiver cela annonce la trame temporelle du récit tout entier  qui commence le 16 avril et se termine en février

b) le cadre spatial

  •  ville d’Oran en Algérie, décrite sous différents aspect

- aspect esthétique : « ville laide »

- activité : ville tranquille

- environnement « lieu neutre »

  • ville décrite par : le manque, l’absence>> utilisation négation « sans », « ne »….
  • ville replié sur elle même, et artificielle

- le printemps est vendu sur les marchés ds des corbeille

  • caractère déshumaniser de la ville pronom « on » personnel et indéfini

c) les personnages

  • l’appât du gain : « s’enrichir », gagner bcp d’urgent », jouer gros jeu »
  • une vie routinière, monotone  « ils se réunissent à une heur fiscé », « ils se promènent sur le même boulevard », même leurs distractions sont programmés , ils réservent leur place pour le samedi soir et le dimanche

=> population marquée par la routine et le conformisme

=> une révolte contre nature : «  comment faire imaginer par exc, une ville sans pigeons, sans arbre, et sans jardin ou on rencontre ni battement d’ailes, ni froissement de feuilles »

=> seul le rythme des saisons entretient le liens entre la ville et la nature

d) L’action

  • les 21er phrase insistent sur le sujet de cette chronique, des événements sortant un peu de l’ordinaire mais le mystère est préservé pour cultiver le suspens.
  • Le romans s’ouvre donc sur une référence explicite à un type d’écriture romanesque qui sera celui du narrateur, ms celui-ci reste anonyme .
  • Le lecteur va s’interroger sur la nature et la fonction de ce narrateur

chronique : c’est un recueil de fait historique, rapportés ds l’ordre de leur succession.

>>> cet incipit est  donc classique d’apparence même sil promet l’extraordinaire au milieu de la banalité, d’autre part cet incipit surprend par le choix d’un narrateur au statut incertain

II Le statue du narrateur= Tout est fait pour qu’on ne sache pas immédiatement qui raconte cela créer une attente chez le lecteur

a) un témoin :

  • le narrateur se présente  comme un témoin privilégiée des événements  auxquels il a assisté => un ds perso principaux
  • il ne se prétend pas observateur impartial

-  le récit distingue donc des exigence habituelle de la « chronique » = refus de la datations précise

  • intérêt : comme il reste anonyme, le narrateur  peut-être identifier à n’importe lequel des habitants d’Oran.
  • Si on identifie les prénoms personnel, on observe le prénom « on » au 2è paragraphe, puis la 1er personne de pluriel puis « nous »/notre « nos » au 3è paragraphe , le narrateur est un habitant de la ville => seul certitude
  • cependant le détachement du « ton » au paragraphe 2 et 3 cela rappelle le style de certains guide touristique de l’époque, on sent parfois  quand même le point de vue du narrateur

b) Un regard critique

  • L’ironie du narrateur :

- s’exerce dès le 1er paragraphe au dépeint de la ville et de ses habitants lorsqu’il dit que ce n’est « rien de plus qu’une préfecture »

- l’ironie sur le point syntaxe : « nos concitoyens travaille bcp ms  toujours pour s’enrichir »

  • Les habitants d’Oran sont très prosaïque (prosaïsme= le fait de tout ramener à des éléments concret et matériel )

-le narrateur  se moque de ces gens qui ne pensent qu’à s’enrichir au lieu de profiter de la vie le narrateur fait semblant d’approuver ce mode de vie

  • la peinture d’Oran et de ses habitants n’est pas si objective que ca :

-l’emploie du mot « vices », très fort sur le plan moral, recouvre en fait des activités très banales pr des jeunes. S’y associe le groupe verbale négatif « ne dépassent pas » qui souligne la médiocrité de cette existence

- l’expression méprisant « tout cela » montre que les habitants  d’Oran ne savent  pas reconnaître ce qui est essentiel.

-  les 2 adjectif qualificatif « frénétique » et « absent » insistent sur la routine mécanique et l’ennuie pesant

 >>> témoin  privilégié, le narrateur , pars sa subjectivité , offre un pt de vue critique sur Oran qui peut apparaître comme bien plus qu’une « préfecture »

III La fonction symbolique de la représentation d’Oran = La ville d’oran est décrite de manière péjorative , refusent tout pittoresque , et rend le lecteur suspicieux. Elle paraît  représenter symboliquement le monde moderne et annoncer la catastrophe à venir

Remarque : la peste s’ouvre sur une citation placée en exergue : « il est aussi raisonnable de représenter une espèce d’emprisonnement par une  autre  que  représentation n’importe  quelle  chose qui existe réellement  par quelque  chose qui n’existe pas »

Cette épigraphe, emprunté au journal de l’ années de la peste de l’écrivain anglais Daniel Defoe indique au lecteur que le récit qu’il va découvrir est la transcription symbolique d’événements réels.(sujet d’oppression)

a) l’aspect banal et commun de la ville

  • La description d’Oran pourrait s’appliquer à bien des villes : elle est le symbole d’une ville moderne

- « une vile ordinaire », « une préfecture » ; emploi de l’article indéfini insiste sur la banalité d’Oran

- L’usage de présent de vérité générale sous-entend que ce qui s’y passe se déroule partout dans le monde

  • C’est une communauté dont il va être question, mais aussi du jugement de cette communauté : « de l’avis générale ».

b) Des habitants représentatif de la conditions humaine

  • ils incarnent un certain mode de relation au monde :

- ils ne se posent pas de questions/ils mènent une vie banal

- ils évitent tout motif d’inquiétude et tout remise en question en planifiant à outrance

  • les Oranais sont de champions de « l’avoir » ; il ne se soucient pas « d’être »
  • le lecteur pressent que cette routine (qui peut paraître insupportable ) va être bouleversé par « se curieux événements »

c) la prise de conscience du lecteur

l’ironie du narrateur n’a pas pour principale l’objectif de critiquer les Oranais, qui sont d’ailleurs représentatifs de la conditions humaine, il s’agit d’obliger le lecteur à prendre conscience de sa propre condition.

Si le texte s’ouvre sur une neutralité indéfinie « on », rapidement, le voisinage entre « nous »  renvoie au narrateur et a ses concitoyens mais aussi au lecteur => cette implication progressive du lecteur dans le récit témoigne d’une volonté de retourner le miroir : chacun peut voir dans la présentations des oranais une caricature de sa propre existence

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