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Fiche bac la Peste de Camus 1ère partie p42 (1947) « Le docteur regardait toujours par la fenêtre [...] on pouvait craindre »

Fiche de lecture : Fiche bac la Peste de Camus 1ère partie p42 (1947) « Le docteur regardait toujours par la fenêtre [...] on pouvait craindre ». Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Avril 2017  •  Fiche de lecture  •  1 046 Mots (5 Pages)  •  2 349 Vues

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La Peste de Camus

Introduction

Camus écrit La Peste en 1947, après la Seconde Guerre mondiale. Nombre de ses œuvres seront marquées par cette guerre et par les sentiments nés de l’absurdité du monde et du besoin de révolte face aux crimes commis par l’humanité. L’absurde est une logique contraire qui défie ou qui viole les règles de logique. C’est la difficulté de l’homme pour comprendre le monde dans lequel il vit. La Peste, avec Les Justes et L’Homme révolté, fait partie de ce que Camus appelle « le cycle de la révolte », faisant suite au cycle de l’absurde. Lucides et solidaires, les héros du cycle de l’absurde se réalisent dans l’action, individuelle et collective, seul rempart à l’absurdité du monde. Ici, le texte se présente sous la forme d'une chronique (définit le roman par étape) du médecin.

1ère partie p42 (1947) « Le docteur regardait toujours par la fenêtre [...] on pouvait craindre »

Des cadavres de rats ont été trouvé dans les rues. Le médecin Bernard Rieux s'inquiète sans savoir vraiment pourquoi. Juste avant ce passage : un autre médecin : Castel, a fait une visite et a dit qu'en Chine des cas du même type ont été retrouvés. A partir de là, c’est la crainte d'une épidémie. Rieux est inquiet dès le début et essaie de se rappeler les circonstances de l'épidémie (pleins de souvenirs).

C'est un monologue intérieur. Le personnage est seul et parle à lui-même. C’est un apologue (texte argumentatif bref qui propose une morale).

I. Le débat intérieur de Rieux

- Réflexion entre le calme et la peste qui se prépare : lié aux questions qu'il se pose.

- Son attitude extérieure révèle ses préoccupations : au début le personnage est immobile : utilisation de l’imparfait « regardait » + « toujours » qui va l'amener à réfléchir à la situation.

- Fonction de la fenêtre : sépare l'extérieur (printemps, agréable, vie) et l'intérieur (première inquiétude, angoisse, idée de la peste).

- Situation de contraste : récit à la 3e personne. Camus est en fait à la place de Rieux, sorte de fusion entre les 2.

- Sa réflexion n'est pas bien ordonnée : souvenirs et images lui viennent à l'esprit et vont créer l'atmosphère du texte « une longue suite d'images extraordinaires » registre épique car reprise d'éléments culturels.

- Débat tragique et condamnation divine et idée du mal : il revient ensuite à la réalité de la vie

- Description d'un univers à la fois effroyable et angoissant : "la terre battue" ; "les lits humides et pourris" ; "les crochets" ; "les cimetières" ; "la charrette" ; "corps dégoulinants".

- Image OBSESSIONNELLE de la mort qui revient : rappel de l'idée de la misère humaine physique et moral.  3 groupes : les agonisants, les mendiants et les bagnards (personnes condamnées aux travaux forcés).

- Vision horrible et tragique des vivants qui contribue à l'inquiétude « une sorte d'aberration » horreur dans la vie et dans la mort.

II. Rappel des évènements horribles qui sont projetés sur la future épidémie d'Oran

1.Enumération des lieux où la peste a eu lieu

- Distance par rapport aux faits historiques : énumération d'effets de réels ouverte et fermée par l'épidémie d'Athènes.

1. L'Antiquité : Athènes

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