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Corpus et commentaire Francais

Commentaire de texte : Corpus et commentaire Francais. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Décembre 2015  •  Commentaire de texte  •  995 Mots (4 Pages)  •  896 Vues

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—> Après avoir lu les trois textes du corpus, vous répondrez à la question suivante: Dans quelle mesure ces dialogues sont ils comiques ?

         Dans ce corpus de texte, nous pouvons remarquer un comique de situation pour chacun d’eux. Dans le premier texte d’Alfred de Musset,  en effet, le comique de situation se retrouve au coeur des dialogues, notamment avec La Baronne qui n’est préoccupée que par sa pelote de fil bleu, ainsi les réponses aux questions qui lui sont posées, ne sont pas très correctes. Toujours dans ce premier texte, à la fin du dialogue; La baronne répond à la question de sa fille, mais dans la même phrase, parle au même moment à l’Abbé pour trouver sa pelote, ce qui peut porter donc à confusion. Cette  confusion est ressentie face à la réplique de l’Abbé: « Moi, Madame ! sur miss Clary ! ». Ainsi, le lecteur, face à ce comique de situation, prend le parti d’en rire.

Face à cette situation, nous pouvons affirmer que nous sommes ici dans un dialogue de sourd, tout comme dans le texte de Samuel Beckett. Dans ce troisième texte, le dialogue de sourd, est appuyé, en effet, par le comique de situation mais notamment par un comique de répétition, qui est « Pourquoi ne dépose t-il pas ses baguages ? ». Les personnages, sont menés, au fur et à mesure, à en perdre leurs propos, ne savant plus ce qu’ils doivent dire: « Lui demander quoi ? ». Nous relevons aussi dans ce troisième texte un certain comique de geste, qui est le fait que Estragon « tourn(e) autours de Lucky ».

Pour le texte numéro deux de notre corpus d’Eugène Labiche, nous remarquons tout de même un comique de tragédie, vers la fin du dialogue, Perrichon, ne connaissant pas la situation s’imagine que « (sa) femme ne (l)’aimerait pas », en tant que lecteur, nous connaissons toutes les pensées de chaques personnages ce qui nous permet de rire sur la tragédie que se joue lui même Perrichon, alors qu’en réalité ce n’est pas vrai du tout.

La comédie est un genre littéraire fonctionnant sur le registre de l’humour, il a pour but de faire rire les lecteurs, et dans notre corpus en effet, les différents registres utilisés permettent aux lecteurs de rire des différentes situations.

—> Vous commenterez le texte de Samuel Beckett.

         La comédie est née dans l’antiquité grecque, elle est devenue un genre littéraire qui s’est épanouie de manière diversifiée en fonction des époques. Avant Molière, elle était dévalorisée comparé à la tragédie. Samuel Beckett, né au debut du XX ième siècle est un écrivain,  dramaturge et poète qui a écrit notamment En attendant Godot (1952), dont l’un des extraits va être étudié ci dessous; Fin de partie (1957) ou alors Oh les beaux jours (1960).

L’extrait étudié de l’oeuvre En attendant Godot ce situe au milieu de l’acte 1, est composé de quatre personnages, trois principaux et un secondaire: Vladimir, Estragon et Pozzo. Le personnage secondaire étant Lucky qui ne parle pas.

Nous allons voir, en quoi cet extrait, peut être qualifié de comique et nous allons voir également les conditions humaines à partir d’un genre qui est l’absurde.

         Comme toute pièce de théâtre comique, cet extrait de En attendant godot permet de distraire et de faire rire le lecteur ou le spectateur. Nous allons voir quels sont les procédés qu’use le dramaturge pour provoquer le rire. Le comique de répétition, en effet, est une forme de comique qui consiste à faire répéter plusieurs fois la même réplique, dans cet extrait la répétition est accentuée par « Pourquoi ne dépose t il pas ses baguages ? ».

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