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Commentaire français: le théâtre

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Par   •  11 Avril 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  842 Mots (4 Pages)  •  537 Vues

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Commentaire de Français

Le théâtre est un lieu privilégié de l’affrontement et du conflit. Le théâtre moderne, et notamment le théâtre de l’absurde, a progressivement diminué la place du conflit et de l’action. Mais Koltès, lui, écrit un théâtre de la violence, de la cruauté, et met en scène des personnages bien identifiés. Le Retour au désert repose sur un affrontement familial. Cette scène se déroule à l’après-guerre, en France. Les protagonistes sont Adrien, un ancien colon qui dirige une fabrique, et sa sœur Mathilde ; ils ont des préoccupations matérielles qui sont l’héritage de leur père. Dans cette scène, on assiste à un conflit, en présence de domestiques, entre le frère et la sœur. La première partie de notre commentaire se consacrera à Adrien l’héritier de son père, et en seconde à Mathilde, un personnage qui brise ses chaînes.

A travers la dispute de Mathilde et d’Adrien nous apprenons que le sujet de la dispute est l’héritage des biens de leur père, grâce à l’utilisation récurrente du terme « notre père » (l.x3 49.50). L’utilisation du champ lexical du bâtiment nous montre que cet héritage est matériel, « usine » (l.34.35), « maison » (l.36.40), « hangar » (l.38.42), mais aussi comme nous l’indique le possessif (l.40) « Cette maison est à moi ». Mais celui-ci n’est pas seulement matériel, il est aussi moral, l’introduction du rappelle du passé « il y a peu de temps encore » (l.11) et de l’irréel du passée avec « tu aurais été bannie de la société » (l.12) nous fait comprendre qu’Adrien a hérité de tous les biens de son père, il va même jusqu’à utiliser le pronom « nous » (l.19.20) qui insiste sur le fait qu’il est maintenant le représentant de leur père et que c’est lui le chef. Il se caractérise supérieur à sa sœur « les gens honorables » (l.7).

Mathilde étant agressive auprès d’Adrien, Adrien ne se gênera de juger sa sœur. Il utilise une répétition de verbes forts et violents « accuser, injurier, critiquer, calomnier » (l.10). Il va même jusqu’à traiter sa sœur de « fille-mère » (l.11) il fait cela pour l’humilier, Adrien a un caractère fort et se sent supérieur, pour marquer sa supériorité il utilise une accumulation humiliante et rabaissante pour sa sœur « qu’une femme » (l.10) « femme sans fortune » (l.10) « mère célibataire » (l.10). Il fait un rappel de la punition que leur père avait donné à Mathilde, et caractérise cette punition comme, « pas assez sévère » (l.15). Adrien accentue sa supériorité en répondant aux questions qu’il pose à sa sœur, « Crois-tu que j’ai besoin de cette maison ? Non » (l.46) comme pour lui montrer qu’elle n’est pas assez intelligente pour répondre.

Il ne s’agit pas seulement d’une dispute banale entre frère et sœur, mais aussi d’une rupture des liens familiaux pour Mathilde.

Mathilde étant un personnage qui veuille briser ses chaines, fait part de son mépris pour sa famille, elle insiste en parti sur son père en le deshumanisant a la ligne 49 « la mémoire de notre père [...] mise aux ordures ». En utilisant ces terme ci l’auteur nous fait comprendre que Mathilde ne veut plus avoir aucun liens avec sa famille et même jusqu’à faire abstraction de son père, il utilise

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