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Corpus La Bruyère, La Fontaine et Voltaire

Commentaire de texte : Corpus La Bruyère, La Fontaine et Voltaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Janvier 2019  •  Commentaire de texte  •  728 Mots (3 Pages)  •  789 Vues

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Question de corpus :

Ce corpus est composé de trois différents textes : le premier, se nomme “Des jugements”, écrit par La Bruyère, un écrivain Classique et extrait de : Les Caractères, publié de 1688 à 1696, le deuxième, une fable, se nomme Les compagnons d’Ulysse, écrit par La Fontaine, un auteur appartenant au mouvement du Classicisme lui aussi, qui apparaît dans Livre XII, Fables oeuvre publié en 1694, le troisième et dernier, a pour nom “Conversation avec les hommes”, cet extrait appartient à l’oeuvre : Micromégas, un conte philosophique écrit par Voltaire, auteur des Lumières, publié en 1752. Ces trois textes ont un majeur point commun, ils nous donnent une image fort péjorative de la nature humaine et nous montrent les différents torts de l’homme à travers des comparaisons avec des animaux par exemple. Le premier texte fait utilisation d'argumentation directe alors que les deux derniers, d'argumentation indirecte (fable, conte philosophique). L’objet d’étude est : La question de l’homme, du XVIe siècle à nos jours. Nous devons nous demander “En quoi peut-on rapprocher les représentations de l’homme proposées par ces trois textes ?”.

Tout d’abord, un thème commun aux textes de ce corpus est la vanité humaine ; La Bruyère, dans son texte, nous montre comment l'être humain se croit, lui, “un animal raisonnable” l9, contrairement aux autres animaux, en condamnent leurs divers comportements : “voilà de sots animaux” l21, ou encore “quels hurlements ! quelle boucherie !” l27 en désignant une bataille de chats. Alors qu’il se comporte de la même manière ou pire, en ayant créé des armes beaucoup plus dangereuses (“instruments commodes” l36), cet ensemble nous donne un effet de ridicule. La Fontaine, dans sa fable, rejoins La Bruyère sur le sujet de la vanité de l’homme. L’homme juge la laideur de l’ours “comme te voilà fait ! je t’ai vu si joli !” l15, et la cruauté du loup “qui t’ont fait manger ses moutons” l31, “tu menais une honnête vie.” l33, sans même s’observer et se rendre compte de sa cruauté lui-même, le loup lui fait donc la remarque avec “en est-il ?” l36 et “n’auriez-vous pas sans moi mangé ces animaux que plaint tout le village ?” l38,39, on y retrouve le même effet de ridicule et même ironique.

De plus, ces textes illustrent le manque de valeurs des hommes ; Dans l’extrait de Micromégas, Voltaire nous apprend, à travers des personnages philosophes du conte, que “si l’on en excepte un petit nombre d’habitants fort peu considérés, tout le reste est un assemblage de fous, de méchants et de malheureux” l5,6,7. Ils évoquent aussi la guerre avec “à l'heure que je vous parle, il y a cent mille fous de notre espèce, couverts de chapeaux, qui tuent cent mille autres animaux couverts d'un turban” l9,10 et le sentiment d’inutilité qu’ils éprouvent envers celle-ci avec “c'est ainsi qu'on en use de temps immémorial ?” l12. Les philosophes du conte nous parlent aussi des rois, “ces barbares sédentaires” l26 qui sans aucune pitié, “du fond de leur cabinet ordonnent, dans le temps de leur digestion, le massacre d'un million d'hommes” l26,27. Ce type d’argumentation indirecte nous permet d’analyser et de comprendre la pensée de Voltaire vis-à-vis

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