Corpus Sur La Guerre: Voltaire, Diderot, Voltaire, Céline
Rapports de Stage : Corpus Sur La Guerre: Voltaire, Diderot, Voltaire, Céline. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar alexia0710 • 25 Septembre 2014 • 512 Mots (3 Pages) • 1 346 Vues
Ce corpus est constitué de trois textes, portant tous sur la guerre, pour la dénoncer : deux textes de Voltaire d’abord, l’avocat fer de lance des Lumières, auteur du fameux conte philosophique Candide ainsi que du Dictionnaire philosophique censé concurrencer l’Encyclopédie de Diderot ; puis un texte issu du roman brutal et marquant Voyage au bout de la nuit par l’auteur controversé Céline. Il s’agira de montrer ici comment ces différents textes procèdent pour argumenter, ici contre la guerre.
Nous distinguerons deux groupes : les textes A et C qui entendent persuader et le texte B, qui lui vise plutôt
à convaincre de l’horreur de la guerre et de son imbécillité.
Afin d’argumenter en défaveur de la guerre et de son scandale, les textes A et C, tous deux fictionnels (issu
d’un conte pour Voltaire, d’un roman avec Céline) ont chacun leurs techniques ; pour le texte A la persuasion repose
essentiellement sur des images particulièrement choquantes, ce qui explique la présence si ce n’est l’omniprésence
d’un champ lexical de la violence : « mort », « égorger », « boucherie », « jambes coupées », « criblés de coups »… Le
texte C lui aussi violent joue plutôt sur l’expressivité qui donne du poids aux mots et fait résonner dans l’oreille du
lecteur l’expérience traumatique de Bardamu héros dépassé à la guerre : dans le seul second paragraphe, pas moins
de cinq points d’exclamation et autant d’interrogations. Dans la persuasion, rien de tel que de l’impressionner, le
marquer, jouer sur son imaginaire ou le faire trembler pour d’autant mieux l’amener à la réfléchir sur des choses
gravissimes.
En revanche, le parti pris par l’article « guerre » du Dictionnaire philosophique de Voltaire est celui de
l’argumentation par la conviction : mais c’est un article qui ne respecte pas vraiment le schéma argumentatif,
puisque la thèse n’y est pas clairement exprimée (elle se déduit d’après l’anecdote narrée : « la guerre ne sait faire
que du mal »), l’ arguments est également implicite (il faut comprendre que la guerre est absurde) ; en fait, l’article
repose surtout sur un long exemple, donné sous forme de petite histoire racontée au présent de narration (« un
généalogiste prouve… »). Cet exemple global qui couvre tout le texte se trouve lui-même renforcé par divers
exemples : de type historique (mention de Bajazet et Tamerlan) ou de type religieux (« chaque chef des meurtrier
[…] invoque Dieu avant d’exterminer son prochain. Voltaire procède dans son article « guerre » sur le mode de
l’apologue mais au service d’un raisonnement logique : de l’histoire avec un petit –h- (l’anecdote) aussi bien que de
l’histoire
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