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Conseillère, traductrice

Fiche de lecture : Conseillère, traductrice. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Juillet 2019  •  Fiche de lecture  •  2 575 Mots (11 Pages)  •  622 Vues

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Introduction générale :

Alors qu’auparavant les décisions stratégiques étaient prises avec un souci de réduction de coûts et d’amélioration du niveau de service, elles prennent désormais le virage vert en tenant compte également de la réduction des déchets et de la pollution.

Un bon nombre d’entreprises se sont déjà lancées dans ce qu’on appelle la « chaîne logistique verte ». Cette dernière se définit comme étant une démarche visant à réduire l’empreinte environnementale d’un produit, et ce, tout au long de son cycle de vie. Le niveau d’intérêt pour cette démarche devient de plus en plus important et les entreprises sont de plus en plus préoccupées par les questions environnementales. Elle s’impose quant à elle de manière croissante sur
le marché́ et devient, sans aucun doute, l’une des priorités majeures des responsables de la Supply Chain.
 

Il est très important de comprendre que la chaîne logistique verte, est une pensée verte qui s’applique au niveau de tous les maillons de la chaine logistique, depuis l’approvisionnement jusqu’à la distribution.

Ce thème a pour objectif escompté de comprendre la notion de la « Supply Chain verte », en forte croissance et dont son application devient de plus en plus importante dans le marché , c’est la raison pour laquelle on aimerait profiter de cette opportunité pour notre avenir professionnel que nous souhaitions réussir à maîtriser.

La problématique traitée dans le cadre de ce travail se fixe pour objectif de répondre à la question suivante :

quelles sont les motivations qui poussent les dirigeants à adopter la« Supply Chain verte » ?

cette problématique s’impose par le fait que la « Supply Chain verte » est devenue une tendance majeurs , puisqu’elle représente une activité qui dépasse la simple logistique , tout en englobant la dimension écologique environnementale .

Le travail est représenté en deux parties :

Partie 1 : Partie Théorique :

Introduction :

 Face aux enjeux liés à la dégradation de l’environnement, les acteurs de la Supply Chain s’intéressent de façon croissante à leurs responsabilités dans cette dégradation et cherchent les moyens de minimiser leurs impacts. 

 Ces motivations sont à la fois internes à l’organisation (volonté de réduire les coûts, améliorer la qualité du produit, engagement des salariés...) et externes (réglementation, pression des consommateurs, disposer d’un avantage compétitif, augmenter la performance de l’entreprise, pression sociétale, améliorer l’image de l’entreprise, implication des fournisseurs...). 

Lorsqu’on parle de chaîne logistique verte, on a souvent tendance à l’associer spécifiquement au transport routier. Toutefois, la pensée verte peut s’appliquer au niveau de tous les maillons de la chaîne logistique, depuis l’approvisionnement jusqu’à la distribution. En voici quelques exemples :

 La réduction du nombre d’emballages et des déchets, l’éco-conception de produits, la réduction des émissions de CO2 associées au transport, soit toutes les actions entreprises par la Supply Chain pour intégrer la composante environnementale dans ces choix.

 Nous assistons ces dernières années à une prise de conscience des états, des médias, des entreprises et des consommateurs sur les problématiques du développement durable. Les entreprises se sentent largement concernées par ces problématiques car elles représentent une source de pollution de l’environnement. Le secteur de la logistique est tout d’abord montrer du doigt du fait de ses activités de transport. Néanmoins il apparait qu’au-delà de ce seul secteur, c’est l’ensemble de la chaine logistique qui est touchée. Poussés par la pression des gouvernements, par la mise en place de réglementations et de codes de conduite, tous les acteurs de la chaine logistique se voient sensibilisés et invités à intégrer ces aspects dans leur stratégie respective.

Avant de définir la logistique verte, nous allons rappeler brièvement une définition de la chaine logistique.

La chaîne logistique

La logistique est le processus assurant la circulation physique des marchandises en combinant le transport, la manutention, l’emballage et toutes les opérations physiques, administratives, informationnelles et organisationnelles liées à ces mouvements (Wackermann, 2005). Elle met en œuvre un ensemble de méthodes pour mettre à la disposition du client la marchandise qu’il attend, au moindre coût pour l’entreprise et le client, dans les délais, états et quantités demandés (Keutgen, 2005). Elle doit assurer la fluidité et la continuité des flux de marchandises et d’informations associées entre les différents acteurs économiques (Avendaño Moreno, 2005).

La logistique appréhende l’entreprise comme un système de flux. A un niveau supérieur, la logistique concerne aussi les relations entre les entreprises et tend à optimiser les flux entre celles-ci, c’est la coordination de la production et du marché (Savy, 2006). Elle permet une gestion optimale des flux grâce à une parfaite connaissance des circuits empruntés par les marchandises et les transformations qu’elles subissent tout au long de la chaîne (Keutgen, 2005). Et le circuit de distribution emprunté par les marchandises ne sont pas sans conséquence sur l’environnement. La logistique ne peut pas aujourd’hui rester en marge du changement climatique généré aussi par le rejet de CO2 en grande partie par le transport des marchandises.

A-Définition de la supply chaine verte :

Les définitions de la « Supply Chain verte » sont nombreuses, mais l’accord se fait sur l’essentiel.

La chaîne logistique verte reconnaît les impacts des activités logistiques sur l’environnement et la société, et tente de trouver les moyens pour les limiter. La définition et le champ d’application de la chaîne logistique verte dans la littérature sont assez vastes et variés, ils vont des « achats verts ou achats responsables » (green purchasing), à la prise en compte des impacts depuis le fournisseur jusqu’au client final en passant par la production jusqu’à la logistique inverse.

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