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Commentaire Louise Labé sonnet n°8 Débat de folie et d'amour

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Par   •  7 Mars 2018  •  Commentaire de texte  •  821 Mots (4 Pages)  •  2 610 Vues

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Lecture analatique n°1 :

Sonnet VIII de Louise Labé

        Louise Labé est né en 1524 et est morte en 1566. C’est une poétesse de la Renaissance qui est une rares femmes qui est pus produire une œuvre artistique. A une époque où les femmes n’avait pas le droit d’exprimer leur talents artistique. Louise Labé compose  des poèmes dans un siècle d’intense production poétique avec notamment les poètes de la Pléiade (Ronsard, Du Bellay). L’œuvre de Louise Labé est très mince en volume (662vers) et s’intitule Débat de Folie et d’Amour. Dans ses 24 sonnets le plus souvent exprime les tourment féminin de la passion amoureuse, comme dans le sonnet n°8. L’originalité de ce texte est que c’est la voix d’une femme qui écrit l’amour et qui en raconte les conséquences à la foie moral et physique. On a donc une visions féminine de l’amour.

        Dans le 1er vers on remarque la présence de prenons personnel « Je » qui annonce un poème centrer sur l’énonciateur et l’énonciation des sentiments. Les sentiments transitant par une subjectivité, on ne s’étonne  pas que le « je » soit privilégié. Dès le premiers vers on remarques 2 antithèse (vie/meurs et brûle/noie). L’antithèse mets en valeur la contradictions des sentiments éprouvé. Au vers 2 encore le pronoms personnels « je » qui ouvre le propos et il y a encore une antithèse. L’intensité est présenter par l’adjectif « extrême » qui a une valeur hyperbolique.L’utilisation du gérondif « en endurant » montre la simultanéité de 2 états à priori opposés, la passion. L’antithèse au vers 3 avec mole et dure provoque une réflexion existentielle car le propos n’est pas circonscrit au thème de l’amour. Le personnage n’arrive pas à trouver de juste milieu. « Ennui » a une sens très fort au 16ème siècle nous pouvons le comparé de nos jours au mots tourment. Il y a donc un déséquilibre entre le mot « ennui » et celui le plus faible du mots « joie ». Le 2ème quatrain commence par une locution adverbiale qui est « tous à un coup » -› tous a coup. Cette accélération souligne une conséquence physique de l’état amoureux avec l’opposition du rire et des larmes. « Grief » est un adjectif qui veut dire pénible. Le plaisir ce mêle à la souffrance comme si les deux extrait entrelacer et indissociable avec la reprise de verbe « endurer » qui était déjà employé au 1er quatrain. L’expression « à jamais » réfère à l’idée d’éternité montre bien aussi la force du souvenir après le départ de l’être aimer. L’état passif du personnage culmine dans ce derniers vers dans a mesure où il y a une perte absolue de l’identité humaine. « Je » (sèche et verdoie) ne se réfère plus a un être humain(effet de gradation de l’humain au végétale). Autre connotation du mots « sécher » est l’idée d’infertilité.

Au 1er tercet dans le vers 1 on remarque la majuscule du mots « Amour » c’est une mise en valeur et il y a une allégorie (incarnations du sentiments amoureux) et la présence de l’adverbe « inconstamment » renforce l’instabilité du sentiments amoureux. Au vers 2 et 3, il y a un décalage entre la perception sensoriel et la perception temporelle. L’antithèse « quand j’y pense/ sans y penser » montre que le sujet contrôle pas les sentiments amoureux .

Ce qui est très marquants de ce dernier tercets C’est les nombreux adjectifs possessif (« ma » « mon ») ce qui indique une forme aigu de subjectivité. Il y a une nouvelle antithèse (joie/malheurs) avec un caractère cyclique du sentiments amoureux. On peut parler d’une fatalité de la passion amoureuse. Au dernier vers nous pouvons remarquer une allitération en « m » qui est une consonne labiale qui donne un rythme saccadé et souligné par l’émottions de celle qui s’exprime. L’adjectif « premier » renvoi au vers 1 « je vis, je meurs ».

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