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Commentaire Composé, Céline - Voyage au bout de la nuit.

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Par   •  24 Novembre 2016  •  Commentaire de texte  •  677 Mots (3 Pages)  •  4 136 Vues

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Université Rennes II

Littérature I Niveau C1

LOPEZ VILLA Juan Felipe

Commentaire Composée

Céline 2. Voyage au bout de la nuit

Voyage au bout de la Nuit est un romain écrit par Louis-Ferdinand Céline et publié en 1932. Il s’agit des expériences de la vie de Ferdinand Barmadu pendant l’époque de la Première Guerre Mondial.

Le texte dont nous allons parler ne se situe pas dans un chapitre spécifique, (le romain n’est pas séparé en chapitres) mais il s’agit du voyage de Barmadu aux états unis. Le texte présente une grande complexité idiomatique, car Céline essaie de nous montrer à travers de la manière dont Barmadu s’exprime, la complexité des sentiments qu’on peut avoir au moment face a une ville si grande comme New York.

Dans une première partie, nous allons parler d’un Paradoxe du visuel.

La recherche de lumière est tellement présente dans le texte que nous pouvons trouver plusieurs mots concernant la luminosité. Notre héro cherche toujours des endroits « mieux éclairés » (l.3) dans le but de ne se sentir plus perdu. Il trouve sa tranquillité et il arrête sa marche quand il réussit a trouver son « étang de lumière », son « clairière » (l.24), ou la lumière du soleil arrive jusqu’au sol, devant la Mairie.  

Néanmoins, malgré avoir trouvé la calme, son champ visuel est toujours altéré. La notion de ses environs est transformée.

Le sentiment d’écrasement est présent dans tout ce qu’il voit:

- S’il voit des bâtiments, ils sont des « monstres » (l.23), cela reflet la sensation de menace qui posent ces bâtiments dû à sa taille.

- S’il se déplace entre les gens, il marche entre la « foule » (l.26), où il ne voit que « des gens et des gens encore » (l.4).

- La description de la rue Broadway, une rue mieux illuminée, paraît l’inquiéter parce qu’il marche dans la « lueur » (l.7), « malade » (l.7)  et « grise » (l.8). Il ne peut voir que des « morceaux du ciel » (l.7).Il parle aussi comme si les rues étaient infinies, parce que il essaie de voir jusqu’à le « bout qu’on ne voit jamais » (l.12)

- S’il voit des femmes, elles viennent comme « une brusque avalanche » (l.39). Il voit une augmentation brutale et soudaine de femmes, quand peut être, les femmes ne son pas si nombreux.

        C’est qui est paradoxal c’est qu’il cherche toujours la lumière comme une échappatoire à son sentiment d’être perdu, et finisse par se sentir complètement écrasé par tout ce qu’il voit même quand il trouve sa tranquillité.

        Maintenant, nous allons parler d’un paradoxe d’extase.

Dans la description de l’espace ou notre héro se trouve, l’usage de l’hyperbole est très souvent. Nous voyons que les exagérations marquent l’intensité de ses sensations. Les femmes sont des « Titiennes » (l.57), désignées comme «incroyables » (l.54) et « divines » (l.61). Le fait de les trouver est décrit comme un « miracle » (l.51)

L’utilisation des phrases exclamatives au moment de la « révélation esthétique » (l.47), montre son sentiment de satisfaction, c’est le but de sa démarche personnelle, de son « pèlerinage » (l.44).

Barmadu finalement trouve ce qu’il cherche. Mais ce qui est étonnant, c’est que a ce moment-la, après avoir passé d’un sentiment d’écrasement à un d’extase, « tout gâteaux, baveux » (l.63), son désire est de mettre a fin son existence. Ce qu’il veut est de « sortir de sa peau » (l.65), de mourir.

C’est qui est paradoxal c’est qu’au moment de trouver son paradis, il trouve que c’est mieux d’observer, de prendre plaisir a se sentir ignoré, de mourir.

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