LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Analyse linéaire du poème "à une passante" de Baudelaire

Fiche : Analyse linéaire du poème "à une passante" de Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Avril 2020  •  Fiche  •  915 Mots (4 Pages)  •  5 454 Vues

Page 1 sur 4

à une passante

les fleurs du mal, baudelaire

-sonnet canonique (2 quatrains & 2 tercets)

-la deuxième partie de ce recueil après spleen et idéal s’appelle tableaux parisiens

Comment Baudelaire met-il en scène cette rencontre impossible, de manière à illustrer sa propre conception de la beauté ?

Mouvements :

Ligne 1 à 8 : mouvement figé

Ligne 8 à 14 : allégorie de la beauté paradoxale avec une idée de rencontre impossible

vers 1 : nous met dans une situation en mouvement

  • Hypotypose : « moi » première personne au cœur d’un complément circonstanciel de lieu.
  • La rue n’est pas décrite mais - gonflée par l’adjectif très long «  assourdissante »

-personnifiée par le verbe «  hurlait »

vers 2 : effet de ralentissement

  • Rythme de la syntaxe avec des adjectifs tel que « longue, mince » puis un complément circonstanciel « en grand deuil » , puis une insise « douleur majestueuse ».
  • L’adjectif « longue » hyppalage
  • « douleur majestueuse » allégorie : elle incarne une forme de beauté éternel et fugace
  • « grand » et « deuil » encadre les noms « deuil » et « douleur » : chiasme
  • Le tout renvoie à « une femme » sujet du verbe « passa »

vers 3 : crée une action soudaine et unique

  • « passa » : seul passé simple du poème, et tout les autres verbes convergent vers elle
  • « une main fastueuse » : cc de manière placé après le verbe donne l’effet d’une rencontre impossible

vers 4 : rythme binaire des vers 3 et 4  représente bien la démarche rapide de la passante et accentue donc cette rencontre fugace.

  • « soulevant » et «  balançant » : particpe présent incrivent les actions dans la durée et accentue le mouvement figé dans le temps

vers 5 : enjambement vers 4 à 5 crée un mouvement suspendu, b nous donne à voir une statue en mouvement ce qui accuentue la suspension.

vers 6 : ivresse qui suspend le temps

  • L’inspiration poétique est comparée au vin qui procure l’ivresse or pour b l’ivresse permet justement de suspendre le temps  
  • « crispé » : spectateur immobile qui ne se rend plus compte de sa propre apparence tant il est fasciné

vers 7 et 8 : accentuation d’un mouvement suspendu

  • métaphore : l’œil est comparé a un ciel vide et calme , point commun devient alors leur beauté paradoxale, possibilité pour tout les deux d’un orage et qui dessine alors un mouvement suspendu

  • verbe au présent  « germe » , « fascine » et  « tue » :  présent de vérité génerale qui illustre les caractéristiques de la beauté innuable recherché par b
  • « douceur qui fascine » et « plaisir qui tue » : double association étrange car le plaisir et la fascination ne sont pas trop éloigné mais la douceur s’oppose à la brutalité du verbe tue. Le poète partage avce le lecteur sa dépandance pour cette forme de beaute danguereuse

Sonnet bascule entre les quatrains et les tercets : la volta, ici tout ce joue dans l’intervalle des points de suspension comme si le moment était trop court, impossible a raconter ou comme si le moment était justement une recontre qui n’a pas eu lieu.

...

Télécharger au format  txt (5.3 Kb)   pdf (38.6 Kb)   docx (10.3 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com